Dylan O'Brien
La colline
Umbrella
Nono
Trigger Warning
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Identité
Âge: 26 ans
Date de naissance: 13/04/1997
Lieu de naissance: à Augusta dans Maine, USA
Statut civil: Célibataire
Orientation sexuelle: Hétéro
À Malden depuis: 7 mois
Responsabilité: Aucune, personne ne veut lui en donner à cause de son handicap
Métier: Autrefois journaliste, dessinateur et auteur de BD et de roman. Ici... là encore son handicap le coupe du monde.
Caractère: Solitaire, méfiant, prudent, sympa, drôle, discret, ingénieux, boudeur, cynique
Je ne suis pas très partisan de parler de moi. Je suis quelqu'un d'assez discret en fait. J'ai toujours préféré rester en dehors de tout, ne pas être le centre de l'attention des autres. Ce n'est pas que je ne suis pas sociable, mais disons que j'ai des limites, une barrière qui m'empêche de me mêler aux autres. Voyez-vous, je suis sourd. J'ai perdu l'audition assez jeune, je devais avoir 6 ou 7 ans. A partir de là, ma vie a beaucoup changée. Les autres enfants me voyez comme un monstre, ils se moquaient de moi constamment et j'étais rejeté. La différence a toujours fait peur aux autres, on s'en rend compte seulement quand c'est vous êtes l'objet de la différence. A cause de ça, je me suis renfermé sur moi-même. J'ai appris le langage des signes, mais avouons-le, on croise rarement des sourds à tous les coins de rues et encore moins des gens "normaux" parlant ce langage. Se faire comprendre est très difficile quand on est sourd. Je peux toujours parler, ma langue est toujours là et mes cordes vocales aussi, mais je parle comme un sourd, certain s'en amuse et se moque toujours de moi. C'est gênant et humiliant, mais qu'est-ce que je peux faire ? Me battre avec eux ? Hélas, je suis loin de ressembler à une armoire à glace et je préfère me dire que je suis au-dessus de tout ça. Avec le temps, j'ai appris à lire sur les lèvres, finalement c'est vraiment très pratique. Je peux être n'importe où et savoir de quoi parlent les gens juste en regardant leurs lèvres bouger. C'est quelque chose qui m'a beaucoup servi. Je ne suis pas un garçon méchant, mais je n'ai jamais hésité à me servir de ce que j'ai "lu" sur leur bouche contre eux. Quand on est souvent brimé par ce genre de personne, autant ne plus avoir de pitié. Ma manière de parler étant déplaisante et pas très joliment audible pour les personnes ayant une ouïe fonctionnelle, je ne me déplace jamais sans mon carnet et mon stylo. Ainsi, je peux écrire ce que je veux dire et me faire comprendre en un clin d’œil.
Que s'est-il passé pour toi le jour de la catastrophe? J'étais tel un ermite dans le chalet familiale pour la création de ma nouvelle BD, j'étais à fond dedans. J'ai juste vu des messages twitter passer comme quoi fallait pas sortir, j'suis pas sortit !
Comment es-tu arrivé dans le camp choisi? J'étais à la recherche de mes parents, j'suis tombée sur des militaires, ils m'ont embarqué sans me laisser le choix !
J'ignore si je dois commencer à écrire ses mots par ma présentation ou simplement parler avec mon cœur et vous raconter mon histoire. Je pense que qui je suis n'a pas vraiment d'importance. Je ne suis qu'un garçon d'Augusta ayant grandi dans l'état du Maine, réputé pour les nombreuses histoires de Stephen King. Je n'ai pas de frère, pas de sœur, je suis enfant unique et ceci ne m'a jamais dérangé. Certains dirons que j'ai de la chance car j'ai dû être gâté... Non, pas plus que ça. Mon père était un homme strict, mais juste. Grâce à lui, j'ai appris la politesse et à me comporter comme il se doit dans la société. Ma mère était une femme beaucoup plus douce, elle prenait grand soin de moi sans pour autant me câliner à chaque fois que je croisais son regard ou que je pleurais. Sans que j'en sois conscient, je leur ai rapidement donné du fil à retorde. N'imaginez pas que j'étais un gamin turbulent et méchant, non loin de là. J'étais calme et dans mon monde. Vers l'âge de trois ans, il n'était pas rare que je sois inattentif, que je ne réponde pas à mon prénom ou ce genre de choses. En grandissant, ça ne s'est pas arrangé, on me parlait, mais je ne répondais pas. Je continuais à faire ce que je faisais. Assez souvent, je trouvais la maison et le monde extérieur d'un calme très étrange. Mes parents se sont inquiétés, ils ont crus que je souffrais d'autisme ou d'une maladie pouvant s'en rapprocher. Je n'avais rien de tout ça. J'ai simplement perdu mon audition petit à petit. Ça a pris plusieurs années, mais vers l'âge de six ans, j'étais quasiment sourd. On m'a bien équipé d'appareils auditifs, mais ceux-ci n'eurent une utilités que très limités chez moi. A sept ans, j'étais devenu complètement sourd. Ceci n'a pas grandement changé ma vie comme on pourrait le penser. Depuis petit j'entendais déjà très mal. Disons que je me suis habitué à vivre dans le silence. C'est à peine si je peux vous dire si la musique me manque... Aucun son, aucun air ne me revient en mémoire. J'étais trop jeune pour que ça me marque. Cela a tout de même été un peu déstabilisant, j'étais triste de ne pas être comme tout le monde. Je venais tout de même de perdre l'un des sens les plus importants que puisse avoir un humain.
Le plus difficile fut mes quelques années d'école. Les autres enfants prenaient un malin plaisir à se moquer de moi et à me rejeter. La plupart du temps, j'étais seul, assit dans un coin de la cour à dessiner tandis que les autres jouaient à chat. En parallèle, mes parents m'ont fait prendre des cours de langage des signes qu'eux aussi suivaient pour communiquer avec moi. L'apprentissage fut assez facile pour moi, j'étais petit et à mon âge on apprenait vite. Nous avons déménagés à Seattle, car mes parents avaient lus un article sur un groupe de docteur travaillant sur un projet pour redonner l'audition aux sourds. Personnellement, j'avais beau être un gosse, je n'ai jamais cru à cette histoire. Mes parents avaient l'air de penser que je n'étais pas bien, qu'il me manquait quelque chose, car j'avais perdu l'ouïe, mais finalement, je vivais très bien ma vie. N'ayant que très peu connu les sons, ceux-ci ne m'ont jamais vraiment manqués. Grâce à ça, j'ai l'impression que mes autres sens sont plus sensibles et développés vu que mon corps doit compenser un manque. Les odeurs me sont plus facilement reconnaissables et souvent je les perçois avant les autres. Ma vue est également très bonne, oh je suis loin d'être un rapace rassurez-vous, mais je pense être beaucoup plus attentif que les autres. Je suis le genre de personne à pouvoir repérer les petits détails en clin d’œil, la tâche de dentifrice sur votre pull par exemple...
Nous sommes restés à Seattle, mais j'ai refusé de devenir un cobaye pour l'essai clinique des docteurs. Oui, je n'étais qu'un gamin et les décisions ne devaient être prises que par mes parents. J'ai lourdement insisté. J'étais déjà bien assez différent comme ça, pas la peine que je le devienne davantage. Que ce soit des médicaments ou des opérations, je n'avais pas envie d'être malade ou défiguré. Mes parents se sont résignés, accédant à ma demande. Pour devenir plus autonome, j'ai appris à lire sur les lèvres. Ainsi, les gens ne sont pas obligés d'écrire ou de signer ce qu'ils veulent me dire. Par contre, je peux difficilement leur répondre avec ma voix. Non, je ne suis pas muet, mais étant devenu sourd assez jeune, je ne peux pas aussi facilement imiter la voix des autres. Je ne parviens pas à articuler, ce n'est pas toujours très intelligible, mais ce n'est pas de ma faute. C'est pour ça que je me déplace toujours avec un carnet et un stylo pour pouvoir écrire et entretenir une conversation.
J'ai très rapidement aimé l'écriture et le dessin. C'était pour moi un moyen d'expression que je pouvais utiliser sans avoir besoin de ma voix. Ma passion pour le dessin m'est venue quand j'étais enfant, j'ai toujours dessiné et je suis devenu très bon. Mon inspiration me vient des dessins-animés, car oui, les programmes pour enfant sous-titré ça existe ! Comme beaucoup de garçons, je suis un grand fan de Dragon Ball Z, j'ai même eu ma période Pokemon. Dans un genre tout aussi geek, je jouais aux jeux vidéos, de toutes sortes ! Encore une fois, on a pas forcément besoin de son ouïe pour jouer. Bref, j'ai rapidement découvert que je voulais me lancer dans le journalisme pour écrire, communiquer à ma manière. Mes études m'ont donc conduit dans cette voie. Pendant mes années de fac, je tenais un blog, j'y écrivais mon avis sur l'actualité, ma manière de penser. Mon savoir-faire en dessin me permettait également de poster des caricatures et autres sortes de dessins critiquant notre société.
Mes années d'université se sont bien passées. Je n'étais pas la star du campus, je n'étais pas non plus dans une fraternité. En fait, je n'étais rien. Une fois de plus, j'étais ce petit gars dont on se moquait parfois. Si j'avais le malheur de tenter de parler, des rires explosaient autour de moi. Bien sûr, je n'entendais rien, mais je voyais leurs visages rieurs et moqueurs. J'étais seul ! Le plus souvent, je rejette la compagnie des autres. J'ai beau être un garçon sympa et solide, les moqueries même si elles ne m'atteignent plus autant qu'avant... ça continue à être blessant. Ce n'est pas comme si je le faisais exprès, je suis né avec cet handicape, je dois bien vivre avec. Toutefois, il y avait deux personnes qui m'épaulaient. Une fille et un garçon, des personnes tout à fait normales. Ils sont devenus mes amis et mes plus grands fans. Sauf que j'ai dû les quitter pour Washington. Le "Washington Post" m'avait repéré et vous comprenez que c'est le genre d'offre qu'on ne refuse pas surtout quand on est jeune comme moi. Je n'y suis pas resté longtemps, deux ans après mes études. Je voyais qu'on me sous-estimé et que ma surdité était une sorte de problème pour le rédacteur en chef qui avait une dent contre moi. J'ai cherchais un autre poste et c'est à Kansas City que j'en ai trouvé un.
J'avais décidé d'adopter un chien. Pourquoi un chien et pas un chat ? Parce que j'ai toujours aimé les chiens, ils sont fidèles et je crois que j'avais besoin de la compagnie de quelqu'un. Quant aux chats... j'en suis allergique. Après quelques recherches sur internet, je suis tombé sur un élevage de chien Kelpie. Immédiatement, je suis tombé amoureux de cette race. C'est ainsi que Capitaine Kirk est arrivée chez moi. C'est une jolie chienne ayant un pelage entre le marron. Oui... je l'ai appelé Capitaine Kirk, ce n'est pas un vraiment un nom de chien et encore moins pour une femelle. Mais je m'en fiche, Kirk s'en porte très bien. Ça fait trois ans que je l'ai, elle est adorable et obéissante, bien qu'il faut avoir une certaine poigne par moment. Elle est extrêmement sociable, du moins elle est très proche de moi, un peu comme le ferait un Border-collie avec son maître. C'est peut-être étrange, mais j'ai la sensation qu'elle a compris que je n'étais pas comme les autres. Par moment, elle complète mon handicap, me signalant quand elle entend du bruit.
Prenant quelques semaines de vacances, je suis retourné à Augusta, dans le chalet familial perdu au milieu de la forêt. C'était le coin idéal pour me couper de tout et me concentrer sur la BD que j'avais en tête. Le scénario était en grande partie écrit, je devais juste me lancer dans le dessin des planches. Chose à laquelle je me suis attelé en compagnie de Captain Kirk. Durant ma "pseudo retraite spirituel de geek autant", j'ai totalement ignoré ce qu'il se tramait dehors. Disons que... quand je suis concentré, je ne sors pas. J'avais prévu le stock de nourriture pour plusieurs jours, du coup pas besoin de sortir. J'avais lu sur internet que la pluie était dangereuse, genre "pluie acide" d'après Twitter, alors je n'ai surtout pas mit un orteil dehors et Kirk non plus. Ce n'est que quelques jours plus tard, quand il ne pleuvait plus, en allant faire mes courses, je me suis retrouvé bien con en voyant le bordel monstre dehors. Je m'étais tellement isolé, que je n'avais rien vu. J'ai fais mon possible pour retourner rapidement à Kansas City, afin de voir si ma famille allait bien. Un voyage qui ne fut pas de tout repos, mais ce n'était pas encore le moment ou les rues étaient hantées par les pseudos zombies qui pourraient figurer au casting de Resident Evil. Mes parents n'étaient plus là. Mort ou vivant ? Je l'ignore. En tout cas, il avait une invitation pour un évènement au moment de la pluie, à Malden. Si ça se trouve, ils se trouvaient là bas. J'ai donc reprit la route pour retrouver mes parents. Une long périple qui a durer longtemps, jusqu'à tomber sur un groupe de militaire qui m'a plus ou moins embarqué pour me mettre à l'abri dans leur camp. Depuis je suis là bas, j'essaie de me rendre utile, mais on ne veut pas. Faut croire qu'ils ont peur qu'un sourd face n'importe quoi...