Bad timing, or not? // Javik

Sam 18 Nov 2023 - 5:14

Bad timing, or not?

Oliver Blackwood

Oh putain qu’il allait recevoir des remontrances à en crever lorsqu’il remettra les pieds au Refuge!
Cette idée folle d’être parti, seul. Aucun compagnon pour surveiller ses arrières. À peine avertis son meilleur ami et en coup de vent Eliott. Ça allait même à l’encontre des sermons qu’il répétait à tous ceux qui démontraient le courage de s’aventurer hors du territoire. En binôme, la sécurité s’accentue. Tout est plus facile avec une paire de bras en surplus. Trimballer les carcasses pouvant être encore utiles avec de l’imagination débordante.
Cependant, les troupes se ralliaient au Refuge pour affronter l’hiver. Il ne tardera pas à pointer le bout de son nez. Le vent frisquet lui fouette le visage. D’ici peu, le sol sera recouvert d’une fine couche blanche qui froufroutera sous leur poids.
Mais ce problème était loin d’être celui qui accapare son esprit. Les réserves d’eau non contaminée s’amenuisent au point que la question submerge au sein du groupe. Seront-ils en mesure de traverser les prochains mois? Non seulement leur survie en dépend étroitement, mais les champs qui permettent de nourrir ceux qui se battent encore pour leur vie requièrent une quantité importante.

Oliver ne peut que miser sur cette idée futile. Celle de demander de l’aide. La Colline étant hors jeu, il ne reste plus que la Tanière… Ses propres interactions avec ces membres frôlaient la catastrophe, néanmoins les solutions n’affluent pas à sa porte. Une lueur d’espoir rayonne par contre. Depuis sa croisée de chemin avec Evans, le militaire ne peut s’empêcher d’escompter une collaboration… qu’elle puisse être possible avec ceux dont la réputation leur colle à la peau -sans pour autant doré leur blason-. Et pour aspirer d’obtenir une réponse positive à son désespoir, il devait s’y présenter. Seul. Éviter d’avoir une tierce personne qui s’emporte si les dirigeants de cette faction décident de se montrer gourmands.
Pourtant, il a cette amère sensation d’une mission suicide. Même si son meilleur ami serait bien prêt à le ramener à la vie pour ensuite l’étrangler.
Mais il n’atteindra pas la zone délimitée par la Tanière en une seule journée. Cela lui donne un bon délai pour trouver la meilleure excuse de l’univers pour son absence et sa mission kamikaze à prodiguer à ses compagnons. Avant de se soucier de ce détail, un abri pour passer la nuit ne sera pas un luxe. Rôder alors que la lumière nocturne éclaire à peine sa route n’a rien de rassurant. Sans compter la pluie qui peut s’abattre à tout moment sans qu’il puisse bien l’anticiper. Ainsi Oli élut domicile dans le campus de l’université qu’autrefois de nombreux étudiants arpentaient les couloirs et faisaient la fête.

Il entre. Referme derrière lui avant de monter à l’étage. Le karma joue en sa faveur pour n’avoir encore croisé aucun rôdeur sur sa route. Loin de s’en plaindre, il ressent un frisson lui parcourir l’échine alors que ses pas écrase les planches des escaliers. Le craquement trahit sa présence, mais rien ne semble réagir. Comme si une personne avait déjà pris la peine de faire le ménage dans les parages. Mais avant de se poser, il tenait à faire un premier tour. Il pénètre dans toutes les chambres, repérant par la même occasion celles dont les fenêtres n’étaient pas meurtries.
Un claquement retentit, figeant le militaire sur place l’espace d’un instant. Sans réfléchir, il se projette à travers la porte à sa droite et tourne le coin afin de disparaître du champ de vision à partir du couloir. Il retient sa respiration et se concentre sur le moindre bruit environnant. Sa main se glisse à sa jambe et saisit le revolver.

Ven 24 Nov 2023 - 0:31

Le rôle de Javik était de sortir pour explorer et ramener des choses utiles quand il en trouvait. Par là, on parle le plus souvent de nourriture. Les boites de conserves c'est plutôt pratique, pas de date de péremption immédiate. Mais ça pouvait être d'autres aliments qu'on pourrait dire "non périssable". Ça commençait à devenir difficile de trouver de quoi manger. Une bonne partie du secteur le plus proche de l'aéroport avait été fouillé, magasin, maison, bureau... tout ! Les explorations demandaient toujours d'aller plus loin. Un jour, il faudra même quitter la ville. Javik tuerait pour du chocolat ou quelque chose de sucré dans ce genre là. Bien sûr, difficile de trouver des douceurs de ce genre. Franchement, il pourrait même se contenter de chocolat noir, on évitera celui qui est trop fort, genre 80%, c'est trop amer, pas assez sucré et au final immangeable. Un petit 45 ou 50%, il ne dit pas non. A croire que les survivants ont tous prit ce genre de chose, comme si c'était ultra nourrissant. Certes, ça donne un petit coup de boost, mais ça ne vaut pas des choses plus riches en protéine par exemple. Ça lui donnerait presque l'impression d'être Tallahassee dans "Bienvenue à Zombiland" et sa quête de Twinkies. Merde, c'est qu'il ne serait pas contre une connerie du genre alors qu'il n'a jamais trouvé ça fameux ! La fin du monde lui ferait presque aimer des trucs qui n'était pas à son goût, merde alors !

Jav' n'était pas parti seul mais en compagnie de deux autres personnes. Franchement, il aurait préféré ne pas se trainer les deux boulets. Entre l'un qui se plaignait tout le temps et l'autre qui passait son temps à raconter des blagues pas drôle... Si ça continue, il va finir par en tuer un avant de retourner à l'aéroport. En tête du groupe, comme bien souvent, l'ancien braqueur avançait sans leur parler, ni même s'occuper d'eux. Ceci avait l'air de convenir aux deux qui se la coulait un peu douce pour le coup. Non loin d'eux se trouvait l'université. Sur sa carte, le secteur avait à peine été visité. Ceci vaut le coup d'aller voir. Avec un peu de chance, il y a des distributeurs et encore de quoi manger dedans. Il fera en sorte de perdre les deux autres un moment pour visiter seul et se garder quelques trucs qu'il pourrait éventuellement trouver. C'est horrible et salaud ? Qui va le savoir ? Personne ne le verra et personne n'ira dire quoi que ce soit à la tanière.

La destination atteinte, Lawson abandonna volontairement les deux autres. Il avait trouvé refuge dans ce qui était autre fois une salle de classe basique pour passer la nuit là bas. Prétextant vouloir faire un tour pour s'assurer qu'il n'y avait pas de danger, il les avait donc laissé. Autant dire que ça n'avait ni dérangé l'un, ni dérangé l'autre. A présent, le braqueur comptait bien trouver les distributeurs et pourquoi pas les chambres des étudiants, ces derniers devaient bien avoir des gâteaux ou des choses comme ça. Dans le plus grand silence, il marche dans le couloir, aux aguets du moindre bruit, prêt à se défendre. Son arme est prête, en bandoulière, mais sa main traine plus du côté de son couteau. Un tir pourrait attirer des "créatures", autant l'éviter et être prudent, une lame à l'avantage d'être silencieux. S'il doit croiser un ennemi, reste à espérer qu'il sera seul.

Après cinq minutes à déambuler, il trouva un hall et tient que voilà... des distributeurs. Bingo ! Des boissons et même des petites douceurs. "Hehehe ! Jackpot !" dit-il à voix basse pour lui même. Reste à voir comment ouvrir ce truc sans faire trop de bruit. La porte était fermée par une serrure, la crocheter sera le plus simple, car péter la vitre fera trop de bruit. Le crochetage de serrure n'est pas son fort et sans les outils adéquates c'est plus compliqué. L'avantage des braquages, c'est qu'ils entraient armés, menaçaient tout le monde et qu'on leurs ouvraient les coffres et compagnies pour pas crever. Là... menacer le distributeur ne changera rien. A l'aide de son couteau, il essayait de voir comment ouvrir ça. Un léger petit bruit se fit entendre, il allait devoir être prudent, mais ça n'avait attiré personne, alors, tant mieux.

@Oliver Blackwood

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Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
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Bad timing, or not?

@Javik Lawson

Oliver Blackwood

Ses sens alertés, sa respiration en suspend, Oliver brandit son arme à feu sans faire le moindre bruit. Son oreille tend, espère même dénicher un son qui permettrait de lui indiquer d’où provient le danger potentiel. Mais rien. Impossible qu’il ait halluciné ce claquement. Il reste inlassablement sur ses gardes, néanmoins pas au point de devenir parano à s’inventer des peurs.
Il patiente. Plusieurs minutes s’écoulent dans le néant du temps. Fermer la porte de cette chambre et faire comme si de rien n’était allait le priver de sommeil. Il avance. Ses pas le menant vers le couloir. Ses yeux balaient en quelques secondes les alentours, puis rien.
Vraiment, il allait y passer un sacré moment!
Au lieu d’opter pour monter les étages, il redescend. Mieux vaut s’assurer que la sortie est libre avant de prendre le risque de déambuler en hauteur et se retrouver coincer au pied du trépas -surtout que sa phobie aura tôt fait de le tétaniser sur place-. Une récole de la faucheuse un tantinet trop facile.

Il emprunte les escaliers, s’enfonce à nouveau dans le hall. Les rayons du soleil tendent à disparaître et rencontrent une difficulté à pénétrer au sein du bâtiment. Ce n’est plus qu’une question de temps avant que la pénombre arpente les lieux.
Cependant des mouvements attirent son attention et dès que ses iris bleutés se posent sur la silhouette qui s’attarde sur une machine distributrice, le militaire se braque. Le bout de son revolver qui vise la personne dont il s’éternise. Il lui dit quelque chose. Il tique plus que de raison tandis qu’un mauvais pressentiment s’immisce dans ses veines. Un long frisson le traverse, mais il maintient sa position.
Oh bordel, pourquoi lui!?
C’est quoi le karma qui lui colle à la peau et qui le force à croiser son chemin à nouveau? Bien qu’il n’ait jamais été en mesure d’amasser la moindre preuve contre les actes qui s’égarait, Oliver avait toujours eu ce sentiment qu’il ne pouvait pas lui faire confiance. Qu’à la moindre occasion, ce n’est pas seulement un couteau qui atterrira dans sa chair, mais la possession complète d’arme de Gilgamesh.
Pourtant, voilà un embêtement de la plus haute importance; ce vautour en a après le distributeur qu’il convoitait une fois les lieux sécurisés. La dispense de nourriture est rare et cette réserve l’aurait aidée à passer à travers les prochains jours. Par contre, le doute s’installe; même s’il lui dit de déguerpir, ce jeune homme ne le fera pas. Du moins pas sans avoir mis la main sur quelques denrées à se mettre sous la dent.
Il baisse son arme, mais ses doigts restent en position à dégainer une balle au besoin.

— Vas-y doucement, ne fais pas de vacarme. Je n’ai pas envie de me retrouver avec une meute de rôdeurs.

Autant faire valoir sa présence et éviter tout débordement. Si l’idée lui déplaît, vaut mieux mettre ses chances de son côté. Puis, rien ne les oblige à se coltiner plus que quelques minutes. Le temps d’ouvrir ce distributeur, se remplir les poches puis d’emprunter différents chemins à nouveau.

— Si tu les attires, je te laisse avec eux.

Ça a le mérite d’être clair. Même si son teint de voix frôle le froid hivernal, il tente de se montrer coopératif -pour le moment-. Il s’approche, observe les tentatives de son compère improvisé. Oliver est néanmoins prêt à l’aider dans cette quête. Le conseillé sur les mécanismes -s’ils ne sont pas rouillés-.

— Tu veux t’y prendre comment? La lame du couteau ne pourra pas se rendre et enclencher le dispositif de la serrure.

Récupérer de quoi sustenter son ventre puis laisser derrière lui cet homme qui lui fait froid dans le dos sans qu’il puisse réellement mettre des propos concrets sur ce sentiment incommodant.

Staring at the shining stars, hoping for the best. Some hopes will never get away. While some will perrish into the despair of a falling world.

Jeu 4 Jan 2024 - 22:48

Sa petite sortie n'aura donc pas été infructueuse puisqu'il vient de trouver possiblement quelques petites choses à manger. On est loin du plein de course fait au supermarché pour tenir plusieurs semaines. Sans oublier qu'on est ici sur de la nourriture pas du tout équilibré du genre barre chocolaté, bonbon, biscuit bien sucré ou même des chips. Mais vu le monde actuel, s’empiffrer de tout ça ne risquera pas de vous ruiner votre régime qui est déjà plutôt réduit. Il en gardera pour lui, faut pas imaginer Javik comme Mère Térésa, mais il en rapportera surement au camp pour les quelques personnes qu'il apprécie. Mais c'était sans compter l'arriver d'un trouble fête ! Bon sang, fallait que ça tombe à ce moment là. Par chance, ce n'était pas un pseudo zombie qui venait pour le croquer. Mais est-ce que croiser un humain était mieux ? Ils sont presque plus vicieux que les "contaminés" qui eux agissent comme de simple animaux à présent. L'humain peut-être fourbe et manipulateur, Javik le sait très bien pour être ce type de personne, capable de tout s'il le faut. Ainsi, il se tourne légèrement pour observer ce type qui vient de débarquer. Il est armé, pas spécialement menaçant pour le moment, mais ça pourrait le devenir. Jav' n'a que son couteau en main, son fusil d'assaut pendant grâce à la bandoulière. Les rôdeurs ne faisaient pas peur au braqueur, bien que ça le ferait chier de devoir en affronter plusieurs et gâcher des munitions aussi bêtement. "Le plus bruyant de nous deux ici, c'est toi..." fit remarquer Javik à l'autre homme en s'adressant à lui à demi-voix. Comme pour menacer ou prévenir d'une certaine manière le braqueur, il lui indiquait qu'il n'hésiterait pas à le laisser. "Tu manques pas de courage..." rétorque t'il l'air moqueur alors que l'autre pourrait s'énerver. Mais il est comme ça, pas du genre à se laisser faire ou impressionner par un autre.

Le gars voit donc le distributeur qui semblait aussi l'intéresser. Ben voyons ! Monsieur veut partager peut-être ? "Merci monsieur le technicien, mais je me passerais de ton aide. C'est mon distributeur, vas t'en trouver un autre !" Oui, ce n'était pas très sympathique dit comme ça, mais qui dit qu'il ne va pas l'aider pour tout rafler après ? Personnellement, c'est ce que ferait Lawson... "T'imagines quoi ? Que tu vas pouvoir me voler ?" demande t'il comme s'il posait une simple question. Pourtant, il restait sur ses gardes, prêt à agir si besoin, son couteau toujours en main. Bon d'un autre côté, ouvrir le distributeur n'allait pas être une mince affaire. Avec son couteau, rien n'avait bougé. La meilleure solution serait de péter la vitre et de tout prendre. On oublie la monnaie, car même avec ça, sans électricité, ça ne marchera pas. Soit il collabore avec cet homme au risque de se faire avoir, soit il refuse catégoriquement. Hum, difficile de faire un choix. "Tu proposes quoi ? T'as peut-être la clef de la machine ?" imagine t'il cyniquement, sachant très bien qu'il ne risquait pas d'avoir le passe partout qui ouvrira la "vitrine". Est-ce que ça va être le début d'une collaboration ? Finalement, s'il peut se servir de lui, c'est pas plus mal. L'ancien braqueur devrait pouvoir le gérer si jamais ça dégénère, un homme seul c'est gérable.

@Oliver Blackwood

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Ven 26 Jan 2024 - 4:14

Bad timing, or not?

@Javik Lawson

Oliver Blackwood

Il ravale une remarque. Oliver parvient à cerner ce genre d’individu qui lancera une remarque que pour avoir le dernier mot. Inutile de gaspiller la moindre once de salive pour débattre sur un sujet aussi futile -puis son message était déjà véhiculé-. Si ce chenapan rameute les rôdeurs, le militaire le laisse en plan. Simple et efficace. Il ne risquera pas sa vie pour un tiers comparse qui exécutera exactement le même plan.
Ses iris bleutés s’attardent sur chaque mouvement, mais ses épaules répondent au commentaire au sujet de son caractère. Le courage ne fait pas tout. Néanmoins, l’aîné aurait préféré qu’on souligne l’honnêteté. Mais le ton employé par son vis-à-vis dénote qu’on est loin du compliment envers sa personne. Dommage pour ce dernier, s’il souhaitait sortir Oliver de ses gonds, il en faudra bien plus que ça. Par contre, on pourrait lui offrir le mérite d’essayer -les individus démarrant au quart de tour pour la moindre parole piquante peuplent davantage la ville à présent-. Les nerfs si facilement ébranlables. La patience devenue quasi inexistante. Suffit parfois qu’un seul mot de travers et c’est le chaos qui s’installe. Heureusement, l’ancien membre des forces armées américaines n’a pas encore franchi ce cap. La discipline et la rigueur de l’armée l’avaient encré -ou plutôt l’avait d’autant plus façonné-.

— Toujours mieux que l’arrogance.

Il n’y avait aucune règle l’interdisant de remettre ce petit con à sa place.
Oliver s’amuse en quelque sorte à voir son compagnon d’infortune galérer sur ce distributeur. Fracasser la vitre serait plus efficace, mais loin d’être le geste le plus intelligent s’ils veulent rester en tête-à-tête -quoi que des rôdeurs sachent tenir des chandelles?-.
Il s’accroupit, regarde les manœuvres échouées.

— C’est le plus garni. Il y a de quoi faire pour deux.

Le pauvre, il ne compte pas le lâcher tant que l’explorateur n’aura pas avalé quoi que ce soit. Surtout que l’idée de piller le reste de l’établissement ne l’enchante pas tout en ayant conscience qu’il a de la nourriture à cet endroit précis.
Mais le partage, vraiment, est loin d’être une valeur que ce Javik prône.

— Ironique, non? Venant de toi…

Oh, il assume, Oliver. En réalité, il n’a jamais réussi à avoir la moindre preuve que cet homme s’octroyait le luxe de dérober les biens des malheureux croisant son chemin. Mais les soupçons ne l’ont jamais lâché. Et n’était-ce pas une occasion de vérifier? En assurant que le jeune brun s’adonne à cette pratique plus que discutable -mais la nature humaine reste une bête indomptable-.
Sa tête pivote en la direction de Javik. Les sourcils arqués, surpris des derniers propos. Le désespoir? Son estomac qui lui hurle de lui offrir le moindre aliment à dissoudre? Et si l’idée de possession de cette fameuse clé et malgré tout le laisser perdre son temps sur la machine distributrice le faisait rigoler silencieusement, il ne jetterait pas ses propres grains de sable dans le néant du temps pour ça.

— La clé doit reposer avec les cadavres brûlés.

Autant être clair dès le début.
Sa main plonge au fond d’une de ses poches de pantalons au motif caractéristique de l’armée américaine. Un couteau multifonctions tournoie entre ses doigts. Une mini scie intégrée se dévoile. Une lame assez fine qui pourra probablement se glisser entre les fentes de la machine et si la chance leur souris, peut-être parviendra-t-il à scier les compartiments en mauvais état. En fait son gambling reposait sur le manque d’entretien de la machine.

— Tu permets?

Il fait la demande pour paraître poli, mais préfère que le jeune lui cède la place avant de s’atteler à son tour à la tache. S’il peut déloger ce qui maintient la vitrine sans l’envoyer en éclat, ça relèverait du miracle. Mais rester les bras croisés sur place, très peu pour lui.
Dès qu’il a l’espace, il rabat son attention sur cette machine dans son approche bancale. Néanmoins, une autre idée lui traverse l’esprit, mais le simple fait de quitter le hall -même pour quelques minutes- le poussait à rester.

— Monte à l’étage et ramène ce qui reste de draps dans les chambres.

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Mar 30 Jan 2024 - 23:46

Autan dire que ce type, il ne le sentait pas. Faut dire qu'il avait l'air de se la péter et de péter plus haut que son cul. C'est quoi qui fait ça ? Le pouvoir du treilli qui faisait ça ? Parce que monsieur est ou était militaire ou juste parce qu'il choppé les fringues d'un ancien militaire. Ouais, ben c'est pas ça qui va impressionner notre braqueur qui lors de certains braquages a déjà eu affaire à la police (mais bon la police ça reste banal et on est loin d'avoir des mecs tout le temps hyper entrainés) ou encore au SWAT et ça c'était plus compliqué à gérer. Heureusement que dans leur groupe Ash et Rico, anciens militaires, les avait lourdement entrainé pour être au top et justement parer à ce genre d'éventualité. Heureusement, le SWAT, ce n'était arrivée qu'une seule fois. Car leur braquage était toujours très bien préparé, réglé comme du papier à musique pour éviter les problèmes. Le groupe n'était pas des tueurs de tueur de flic, mais si fallait se défendre et tirer pour rester libre, aucun d'eux n'hésitaient. Eux aussi avaient un "métier" dangereux. Javik ne regrette pas son passé de criminel, au moins, il avait eu une belle vie, réussit à avoir ce qu'il voulait, ça changeait de son enfance horrible enfance...

Le militaire n'avait pas l'intention d'aller chercher un autre distributeur, il faisait tout pour lui casser les couilles celui-là. Mais d'un autre côté, s'il peut lui ouvrir la machine, ceci lui ferait gagner pas mal de temps il faut le reconnaitre. Il passe outre les piques que l'autre lui envoie, des fois ça sert à rien de riposter et puis ça fait perdre du temps. Qui sait, à tout moment, un zombie pourrait surgir ou un énième survivant venant faire l’aumône. Pas de clef, il aurait dû s'en douter et il ne faudra pas compter sur lui pour aller chercher les cadavres et les cadavres ambulants pour trouver le fameux sésame de ce distributeur. "Dans ce cas, je vais passer de clef !" Au mieux, il défoncera la vitre, tant pis ça fera du bruit, mais ça lui laissera surement un peu de temps pour prendre pas mal de choses avant que les morts vivants ne débarquent.

Le bidas sort alors l'outil préféré de McGyver, une sorte de couteau Suisse pour utiliser un ustensile de ce dernier, une sorte de petite scie. Il compte faire quoi avec ça ? "Tu crois que tu vas réussir à ouvrir la machine avec ce truc ?" demande t'il plutôt dubitatif. Jav' n'y croyait pas trop, mais alors pas du tout. Quant à sa demande, il le regarde légèrement moqueur. Est-ce qu'il le prendrait pas pour un con ? "Tu crois que je suis ta boniche ?" lui lance t'il avec sarcasme. "Penses pas que tu vas me la faire à l'envers, si je bouge, tu bouges ! Je te laisse pas seul en tête à tête avec la machine !" Lawson était comme une bête sauvage protégeant sa nourriture. Hors de question de le laisser là sans surveillance. De plus, la petite expédition comme ça, gratuite, représentait un plus grand danger que de rester là. "Si tu veux tes draps, tu bouges ton cul et tu viens avec moi," indique le braqueur qui n'avait pas la moindre intention de bouger son cul d'ici pour le moment.

@Oliver Blackwood

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@Javik Lawson

Oliver Blackwood

Qu’il le souhaite ou non, il devait faire sans cette fameuse clé qui aurait faciliter la vie à tous les deux -écourtant leur périple commun-. Dans ce monde, plus rien ne vous tombe sur la tête sauf la faucheuse -ou un infecté-. Mais si l’ancien militaire devait choisir; aucun. Et c’est bien pour cette raison qu’il doit se montrer coopératif malgré cette amère sensation qu’un couteau peut lui broyer le dos à tout moment avec cette compagnie improvisée.
Il tente de dénicher une solution avec les instruments qu’il a à sa disposition, le chef d’expédition. Son compère se moque, de toute évidence. Qu’est-ce qu’il espérait réellement? Il ne traînait pas avec lui une boîte à outils et il est encore moins démonteur professionnel de machine distributrice.
Mais il l’ignore. Il se concentre, mais faute de constater qu’il n’ira pas loin avec son idée primaire. La chance tentée néanmoins. Cette machine demeure dans un meilleur état que Oliver aurait souhaité.

La réalité le frappe à nouveau. Il balaie son regard sur l’insolent de service. Le militaire hausse les épaules en guise de réponse. Le frisé ne vaut même pas que le plus âgé gaspille sa salive pour répliquer aux remarques discutables de son compagnon d’infortune.
C’est plutôt un soupire qui franchit le seuil de ses lèvres. Il doit blaguer, non? Oliver ne va tout de même pas installer une nappe au sol, ouvrir un panier tissé de paille pour en desservir des sandwichs coupés en quart de triangle? Lui raconter son périple jusqu’en ces lieux délabrés?
Il secoue la tête avant de ranger son couteau multifonctions. Il saisit le bras de Javik et le force à se tourner vers les escaliers menant à l’étage. Ce n’est qu’une question de temps avant que ce dernier réclame sa liberté de mouvement et Oliver daigne de relâcher sa prise.

— Alors, bouge.

Quelle perte de temps tout de même!
Ils ne gagnent aucune milliseconde à se déplacer en duo. Il aurait pu investir plutôt son temps à comprendre davantage les mécanismes de la machine, mais il savait pertinemment que son binôme n’aurait jamais lâché le morceau -même avec un fusil sur la tempe-.
Dans un autre ordre d’idée, autant optimiser le nombre de paires de bras à leur disposition. En plus des draps, récupérer quelques oreillers pour amortir les éclats de la vitre ne serait pas de refus.
Ils gravissent les marches une à une, jusqu’à ce que l’une d’entre elles décide de ne pas supporter le poids de nos aventuriers. Un grincement résonne et l’effet écho s’enchaîne. Le souffle en suspend, Oliver scrute les alentours sans diverger son poids. Il tend l’oreille, des pas saccadés s’activent et se rapprochent. Un juron lui échappe. Il attrape le collet de Javik et le somme de monter en trombe les escaliers.

— En haut, tourne à droite puis la troisième porte à gauche!

C’était dans cette chambre qu’il s’était réfugié un peu plus tôt. La fenêtre encore intacte, ils seront à l’abri de tout élément extérieur du bâtiment. Restait plus à espérer que rien ne s’est immiscé à l’intérieur depuis son départ -ce qui serait étonnant vu les quelques minutes seulement, mais dans ce monde, baisser sa garde une seule fois pouvait vous propulser dans les bras de la faucheuse-.

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Si ce type croyait pouvoir berner Javik, c'était mal parti pour lui ! Comme s'il allait s'absenter pour aller chercher de quoi l'aider et revenir et ne rien retrouver. On ne la lui fait pas à lui. Disons que lui même aurait pu faire ça pour essayer de l'avoir. Alors, c'est à deux qu'ils partiront chercher des draps et compagnie pour les aider à récupérer tout ça.

Tarder ici n'avait donc plus le moindre intérêt, le duo assez improbable se dirigea vers les escaliers. La porte ouverte en douceur, histoire de voir si un mordeur ne trainait pas derrière la porte ou le coin d'un mur. R.A.S. Javik ouvrit et passa le premier, son arme devant lui pour se défendre rapidement au cas où. Rien dans la cage d'escalier du dessous, ni du dessus. Un signe de tête et il fait signe à Oliver qu'il peut monter, ça sera à lui de vérifier en avançant qu'il n'y a rien. Les choses auraient pu bien se passer, mais faut toujours qu'une couille arrive. Pour une raison inconnue, l'un des escaliers craqua en faisant un bruit de tout les diable. Le genre qui fait bien écho dans une cage d'escalier et raisonne un petit moment. Les deux hommes s'étaient stoppés immédiatement, la respiration retenue, ne bougeant plus le moindre orteils. L'attente, celle de savoir si ça allait partir en cacahuète comme dans le Seigneur des Anneaux dans les mines de la Moria. Un petit caillou qui avait réveillé toute la mine et fait venir une armée d'Orc en tout genre. Sauf que là ce n'était pas des orcs mais une armée de zombie qui se faisait entendre. Le bruit gutturale de leur gorge se faisait entendre, leur pas trainassant raisonnait. Impossible de déterminer le nombre d'ennemi mais rester ici était tout simplement du suicide. Pour sa part, Javik n'avait pas envie de finir en sandwich.

Quand Oliver lui indiqua un chemin, il n'eut d'autre choix que de suivre ce qu'il avait dit, en haut, à droite, troisième porte à gauche. La discrétion n'était plus de mise, alors qu'il pressa la pas. Cependant, la porte fut ouverte en douceur encore, car il se pouvait que rien à cet étage n'ait entendu le bruit de l'escalier. Là encore rien, ce qui est plutôt positif. Devant la porte des escaliers, il bloque un banc. C'est une sécurité, bien qu'il ne pense pas voir les zombies débarquer ici pour le moment. Puis il trouve la fameuse chance et c'est Oliver juste derrière lui qui ferme la porte. Se retrouver coincé ici avec un type inconnu, ça ne plaisait pas des masses à Lawson, mais pas le choix. "Et maintenant ?" demande t'il au petit génie. "On s'installe ici, on coule des jours heureux jusqu'à ce que mort s'en suive ?" demande t'il avec sarcasme. Des zombies, il y en aura toujours dans la cage d'escalier, cet accès là était donc mort. Même s'il y a d'autres escaliers dans une autre aile de l’hôpital, ça sera pareil. Être coincé ici, franchement, il se serait passé de ça.

@Oliver Blackwood

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Mar 26 Mar 2024 - 1:51

Bad timing, or not?

@Javik Lawson

Oliver Blackwood

Il s’étonne à constater que son compagnon improvisé coopère ainsi. Après, c’était ce dernier qui sollicita le périple en duo. Impossible à présent de se déplacer sans que le second colle le cul de l’autre.
Javik prend les devants, mais pour l’ascension de la cage d’escalier, ce dernier intime au militaire de prendre le relais. Oliver connait déjà le lieu, donc il s’enfonce sans même perdre une seule seconde. Pistolet à la main, puisqu’on ne sait jamais lorsque la compagnie décide d’arriver. Si les deux humains souhaitent rester en tête-à-tête encore longtemps, le karma en choisit autrement.
Un juron échappe d’Oliver suite à la manifestation des rôdeurs qui devaient se réjouir des visiteurs ayant toute leur tête.

Le chemin dicté, les deux hommes s’engouffrent à l’étage supérieur. Le membre du Refuge tourne les talons. L’arrogant décide d’obstruer l’accès, mais avec les échos perçus plus tôt, il doute que ça puisse barrer réellement leur route. La pression sur les portes aura bien raison du pauvre banc qui ne fera pas le poids contre la horde affamée. Cependant, il le laisse finir. Si néanmoins ça peut les ralentir, ça sera ça de gagner.
Le soldat lui sème d’accélérer la cadence avant qu’un de ses monstres ne les aperçoive. Ils se doivent de se planquer et de passer pour des fantômes jusqu’à ce que les zombies abandonnent leur chasse -ce qui risque d’être long puisque ces charognards ne ressentent plus la fatigue-. Alors que la tienne commence déjà à s’effriter depuis quelques heures.

La porte refermée, un soupire traverse le seuil de ses lèvres. Le soulagement minime n’est que de courte durée. Son binôme ne tarde pas à la ramener à la réalité.
Oliver arque un sourcil. Ce Javik préfèrerait jouer à l’appât avec les coureurs de viande fraîche? Il n’avait pas la science infuse, le militaire, par contre, il avait primé la survie en les réfugiant dans une pièce où il savait qu’ils ne risqueraient rien. Aucun zombie à les attendre pour croquer leurs fesses. Une fenêtre intacte malgré les jours d’apocalypse qui empêche les intempéries de s’incruster. Il voulait qu’Oliver lui offre le ciel en plus?

— Si tu as une meilleure solution le temps que nos amis se calment, je t’écoute!

Les dents serrées, il s’assure d’activer le verrou à la poignée.
S’ils évitent de faire trop de brouhahas, ils n’auront aucune visite surprise.

— Ou si tu veux leur servir de distraction, je ne te retiens pas.

Il n’est pas niais au point de croire que les zombies rebrousseront chemin -par dans leur entièreté-. Il en aura toujours qui y resteront y errer, mais si au moins ils pouvaient être moins nombreux, ça sera plus gérable que l’attroupement au complet.
Ses pas le guident vers le premier lit de la chambre. Un total de deux y est -en bon état-. Il récupère l’oreiller ainsi que la couverture qu’il plie pour le fourrer dans son sac à dos. Il aura le matériel qu’il souhaitait pour casser la vitre du distributeur sans alarmer toute la maisonnée.
Un objectif atteint. Par contre, restait à trouver le moyen d’y revenir sans être le repas.

— On devrait attendre avant d’y retourner. Si jamais tu as sommeil, profites-en pour te reposer. Contrairement à ce que tu peux penser, je ne compte pas te laisser à la première occasion.

Car même si l’envie ne vole pas haut pour faire équipe avec ce sarcastique qui a le don de lui faire grincer des dents, il faut avouer que leur chance de survie s’avérer plus élevé ensemble que séparer.

Staring at the shining stars, hoping for the best. Some hopes will never get away. While some will perrish into the despair of a falling world.

S'il y a bien une chose que Javik n'aime pas trop, c'est de devoir se terrer comme un rat et attendre. Faut croire que la patience c'est pas trop son truc, à moins que ce soit juste le fait d'être enfermé. Disons que ça lui rappelle de mauvais souvenir de son enfance. Le genre de chose dont il préférait ne pas se souvenir et oublier à tout jamais. Sauf qu'on oublie pas son passé comme ça et à moins de prendre un sérieux coup sur la tête, capable de le rendre amnésique sur toute la partie de son enfance, ceci n'arrivera jamais. Au moins, faut voir le côté positif des choses, il n'est pas enfermé ici avec son putain de connard de paternel. Si ceci serait le cas, il y aurait fort à parier qu'un seul homme sortirait vivant des lieux et ça ne serait surement pas Javik.

Oliver peste contre le commentaire du braqueur, hélas, il n'a pas de meilleure idée. Il pourrait bien dire, on sort et on dégomme tout, mais n'ayant pas une idée du nombre exacte d'ennemi ceci serait purement et simplement un suicide. Alors, il va éviter ça. Ne répondant rien, il s'approchait de la fenêtre pour observer dehors et observer. D'ici que les zombies se soient tirés, s'ils se tirent vraiment, la nuit sera tombée et il sera plus risqué de retourner au camp. Sacré journée de merde !

Alors que l'autre prend ce qu'il voulait à la base, Javik alla s’asseoir sur l'autre lit. Par acquis de conscience, il vérifia son chargeur avant de le remettre dans son arme. Au moins, il a de quoi se défendre si ces choses parviennent à défoncer la porte. "C'est pas comme si on avait d'autre chose à faire de toute manière. Tu sais quand même que ces trucs peuvent rester des jours dans ce couloir... Franchement, je préférais passer ce temps en plus charmante compagnie," lance t'il en s'allongeant sur le lit. Dans le fond, il n'avait pas tort, à moins qu'un bruit ou qu'une odeur de sang ne fasse son apparition les morts vont rester à zoner dans le coin. Peut-être pas directement devant leur porte, mais dans l'étage. Admettons qu'il n'y ait plus personne devant la porte, ils ne seront loin. Quoi qu'il arrive, leur marge de manœuvre sera réduite. "Si on doit rester là, essayons de passer le temps. Parles de toi Mr Parfait ?!" dit Javik qui commençait déjà à s'ennuyer.

@Oliver Blackwood

In the deep

Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
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