Event n°1 - Groupe 1

Quand le froid s'empare de Malden

Sortir du Refuge n’était pas sa tasse de thé, mais Thalia l’avait motivée à le faire. Il fallait bien connaitre le terrain et Priya le connaissait très mal. Elle recherchait n’importe quoi pouvant être utile, de la nourriture, des balles, armes… N’importe quoi pouvant, aidez sa communauté en plus d’elle-même, sa femme de son côté était partie pour ses propres recherches, chacune de leurs côtés avec une heure et un lieu de rendez-vous pour plus tard dans la journée, espérant rentrer ensemble.

Pour autant, la journée s’était vite transformée en quelques choses de plus compliqué. En plus de mal connaitre l’extérieur, manquant clairement de carte et de connaissance sur la région, en plus de la neige avait commencé à tomber, c’était clairement plus difficile pour la britannique de retrouver son chemin. Perdue entre faire demi-tour et essayer de trouver un abri le temps de la tempête, de préférence un abri en hauteur lui offrant une vision en 360, elle n’était pas ancienne tireuse d’élite pour rien.

Prenant justement son arme en main, celle-ci trônant sur son dos, un mauvais pressentiment remplissant son cœur, à peine l’arme s’était retrouvé dans ses mains, que le bruit et les cris des charognes s’était fait entendre. En plus de ne pas avoir de grosses compétences en combat en corps à corps, son arme à feu restait une carabine de précision, donc peu efficace dans la précipitation et la vitesse, non pas comme une arme de poing.

C’est alors bien pour cela que la fuite avait été une bonne option. Courant dans les rues, son arme contre elle, jetant de temps en temps des coups d’œil en arrière. Voilà pourquoi Priya n’aimait pas l’extérieur. Thalia le savait. Tournant rapidement à un carrefour, une masse blonde lui rendre violemment dans la poitrine, enfonçant son arme froide contre sa peau alors qu’elle avait eu la chance de ne pas se frapper le crane au sol dans sa chute, son corps, maintenant douloureux, ayant servi de coussin.

— Aie…

Se redressant avec l’aide de ce qu’elle n’avait pas encore reconnu comme une forme humaine, Priya semble encore un peu confuse pendant que sa course reprend, la forme blonde tirant sur son épaule pour la faire avancer plus vite. Comment avaient-elles rejoint l’immeuble ? Bonne question. Elle était encore trop surprise pour dire quelques chose alors que la voyant frapper à la porte, l’écoutant, ses yeux s’offrent un dernier regard vers l’arrière. Les charognes. Reprenant enfin ses esprits, Priya frappe également à la porte, ne souhaitant pas finir en repas pour créatures.

— Ouvrez !

Quand le froid s'empare de Malden

Frappant à la porte avec la blonde, la peur de Priya grandissait petit à petit alors qu’elle entendait les créatures dans leurs dos s’approcher de plus en plus de leur duo. Elle ne devinera jamais si c’était le temps, le froid, leurs coups sur la porte qui avait abimé la structure du bâtiment. Le mur finissant par s’écrouler.

Encombrée par son arme, celle-ci frappant ses jambes, n’aidant pas à sa fuite, une douleur fulgurante traverse le crâne, sentant tout d’un coup un liquide chaud coulé sur son front et le long de sa joue alors que son esprit était encore sonnée par le coup. Reculant finalement, le haut de son crâne douloureux, Priya n’ose pas poser une main sur son visage ou son front. Ne supportant pas la vue du sang.

Pour autant, ce n’est pas son propre sang qui l’avait dérangée, mais celui de l’homme plus haut. Ian si elle avait bien compris. Blessée tout comme elle observe le liquide rouge sur son visage, manquant de tourner de l’œil alors que son visage, d’habitude si bronzé, commençait à pâlir légèrement, l’adrénaline ayant surement la jeune femme à ne pas se concentrer sur le sang. Pour autant, Priya était toujours tout autant perturbée par sa vision.

Baissant les yeux vers la poudreuse, essayant de reprendre son souffle, quelques gouttes de son propre sang tombent alors dans la neige, celle-ci avalant les traces rougeâtres tandis que, se sentant partir, la main de la blonde, Olivia l’oblige à se ressaisir alors qu’elle la tire rapidement pour quitter cet endroit de mort.

Hoquetant quelques mots incompréhensibles, l’indienne finie par la suivre, attrapant son arme de sa main libre pour la ramener contre sa poitrine et ne pas l’embêter. N’arrivant pas à observer l’homme devant elle, ne souhaitant pas être abandonnée si elle finissait par s’évanouir, elle ravale sa salive, finissant par reprendre quelque peu ses esprits, répondant au semblant de militaire.

— Ça va. Je crois. On discutera plus tard !

Plus tard, en espérant que ce plus tard ne soit pas dans le ventre des grognements dans leurs dos.