Le Deal du moment :
Bon plan achat en duo : 2ème robot cuiseur ...
Voir le deal
600 €


La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian)

2 participants
Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) 2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
La pluie éclate et les papillons souffrent.
Ian
Joan
J’avais besoin de trouver une piste, aussi infime soit elle. J’avais besoin de trouver des informations sur ma cadette et le sort qui avait pu être le sien. Si évidemment, j'espérais pouvoir un jour la retrouver en vie, une partie de moi savait que l’impensable pouvait être arrivé. Mais je refusais d’y croire tant que je n’en avais pas la preuve formelle. Pour elle et pour trouver cette piste, je n’hésitais pas un seul instant. Bien que pas la mieux placée en termes de survie, je devais admettre que, dans ce cas précis, prendre des risques m’importait peu. Elle était tout ce qu’il restait de ma famille et je refusais de me résigner à vivre dans l’ignorance. Alors, parfois, je sortais, seule. Arpentant les rues de la ville et tentant de rester le plus éloigné du danger possible. Évidemment, ce n’était pas chose aisée dans ce qui restait de Malden, mais je ne pouvais pas faire les choses différemment et entraîner quelqu’un dans ma chute était hors de question. Alors c’est seule que je poursuivais ma quête, consciente des risques que cela impliquait. Néanmoins, s’il devait m’arriver quelque chose, je ne voulais pas qu’il y ait de dégâts collatéraux. C’est pour cette raison que je me retrouvais là, au milieu des immeubles délabrés du quartier de Redwood Falls. J’étais plutôt loin de mon Refuge habituel, mais je le savais entre de bonnes mains avec Hanaë aux commandes de l’infirmerie. Les bretelles de mon sac à dos bien serrées, j’escaladais aussi bien que je pouvais le mur qui me séparait des immeubles et qui m'évitait un détour jusqu’à ce qui était autrefois l’entrée qui menait au appartement. Pourquoi je venais traîner dans le coin ? Simplement parce que lors de l’une de nos conversations, ma sœur m’avait avoué avoir trouvé un petit job dans une boutique. J’en ignorais le nom. Pas parce que je ne l’avais pas retenu, mais parce qu’elle ne m’en avait jamais fait part. Alors s’il le fallait, j’allais faire chacune des boutiques de cette foutue ville tant que ça me permettait de retrouver sa trace. Atteignant la première devanture, je jetais un œil par-dessus mon épaule pour m’assurer que rien ne se tramait dans mon dos. Si je n’étais pas des plus douées en survie, j’essayais néanmoins de toujours faire preuve de discrétion. Genoux fléchis, je venais saisir la grille de l’enseigne, pour la soulever. Elle avait déjà été forcée, probablement par des survivants à la recherche de ressources. La soulevant suffisamment pour que je puisse passer, je prenais grand soin de la refermer avec autant de délicatesse que possible. Bien qu’à la hâte et sur mes gardes, je m’empressais de passer derrière le comptoir fouillant à mon tour les lieux. Je mettais le nez dans ce qui n'intéressait pas ou peu de gens : les papiers administratifs. Contrat de travail, courrier, tout ce qui pourrait m’indiquer un endroit plus précis où chercher pour retrouver ma cadette. Fermant avec une certaine frustration, le tiroir que je venais de retourner. Je retournais à l’entrée pour quitter les lieux et passer à la boutique suivante. Sur ma route, j’entendais vaguement un bruit, saisissant sans attendre le couteau que j’avais toujours sur moi, je changeais d’avis lorsque le bruit ressemblait à une voix. Troquant mon couteau contre l’une des seringues remplit de tranquillisant à portée de main dans la poche de mon sac, je la glissais dans ma manche, pour qu’elle soit le moins visible possible, mais que je reste prête à l’utiliser si nécessaire. Continuant ma route, je n’avais pas vraiment l’intention de m’arrêter, après tout, qui me disait qu’il ne s’agissait pas d’un piège ou d’un survivant prêt à m'abattre pour quelques maigres ressources supplémentaires. Malgré tout prête à planter mon aiguille sans la moindre hésitation, je continuais d’avancer. Une partie de moi s’en voulait d’agir ainsi, mais je ne pouvais décemment pas prendre de risque. Pourtant, au bout de quelques pas, je m’arrêtais. Serrant les dents avant de lever les yeux au ciel, je m’en voulais déjà de ce que ma conscience me poussait à faire. Revenant sur mes pas, j’essayais de saisir d’où provenait ce bruit qui se rapprochait d’une voix. Mon dévouement, c'est ça qui me perdra un jour.

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ian W. Harper
Ian W. Harper


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : ethereal-rpg
Messages : 135
TW : On peut en discuter
Pronom INRP : Il
Faceclaim : Matthew Daddario
Age : 34
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Explorateurs
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) Tumblr_inline_pdosatZ9hJ1t8himi_1280
Notes :
Rps en cours [1/2] :
Joan

• ılıılıılıılıılılılı.

Faith is like a fire that never burns to embers



Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t123-ian-w-harper#bottom
LA PLUIE ÉCLATE ET LES PAPILLONS SOUFFRENT
Ian s'était aventuré seul hors du camp de la colline, sa démarche chargée d'un réalisme pragmatique qui contrastait avec la lueur d'espoir dans ses yeux. Le refuge, réputé abriter un groupe plus humain, attirait sa curiosité. L'idée aussi de revoir des visages familiers flottait dans son esprit, mais il restait conscient des dures réalités qui avaient sculpté ce monde post-apocalyptique, qu’elle serait la chance pour qu’il puisse retrouver une partie de son passé ? Il lui arrivait parfois de se demander comment s’en sortaient ses coéquipiers, où se trouvait Olivia ? Était-elle encore en vie ? Elle qui avait plus de chance que lui de s’en sortir. Elle était forte, savait se battre, avait bon nombre de compétences qu’il n’avait pas, mais était-ce bien suffisant dans ce monde ? Bon nombre, de militaire, policier, avaient trépassés et lui, simple joueur de baseball avait réussi à survivre pour l’instant à cette merde. Était-ce de la chance ? Très certainement.

Le chemin jusqu'au refuge se déroula sans heurt apparent, chaque pas résonnant dans les rues désertes. Les murmures lointains des morts-vivants semblaient accompagner sa solitude, une symphonie morbide qui rythmait son avancée. À mi-chemin, l'inattendu se manifesta sous la forme d'un groupe de zombies à l’angle d’une ruelle. Son pied avait balayé accidentellement une bouteille en verre, faisant se diriger les zombies vers lui. L'urgence de la fuite le poussa à escalader une clôture décrépite, une manœuvre qui laissa son avant-bras éraflé par un morceau de métal rouillé. Heureusement son vaccin antitétanique était à jour Survivre à une année entière contre des infectés pour finir par mourir d’une infection sanguine, serait le comble de la malchance.

La blessure, bien que douloureuse, n'était rien comparée à la surprise qui l'attendait de l'autre côté. Une jeune femme émergea des ténèbres, dépourvue de la sinistre démarche des morts-vivants. La rencontre imprévue dans cette ruelle abandonnée révéla une humanité intacte, un phénomène rare dans ce monde déchu.

La méfiance planait dans l'air, mais Ian ne pouvait ignorer la réalité évidente devant lui. "Tu n'es pas comme eux", articula-t-il d'une voix rauque, un constat empreint de soulagement de courte durée quand les zombies qu’il tentait de semer commençaient à se regrouper derrière la clôture qui semblait s’affaiblir de plus en plus. Attrapant la main de la demoiselle, il se mit à courir vers un bâtiment. Un ancien magasin de musique semblait-il au vu des nombreux vinyles éparpillés sur le sol. Il prit soin de faire le tour rapidement et referma la porte.

“Putain…C’était moins une.”

Son bras continuait de saigner, il retira son sac qu’il posa au sol puis sa veste et remonta la manche de son pull qui commençait déjà à coller sur la plaie pour inspecter les dégâts. “Merde…” souffla t’il, puis montra son bras à la demoiselle pour la rassurer. “Ce n’est pas une morsure. Juste un morceau de ferraille.” Il attrapa le couteau à sa taille et coupa la manche de son pull pour l’enrouler autour de son avant bras pour éviter le saignement. “Je suis désolé. Moi c’est Ian.” Dit-il en tendant sa main qui était remplie de sang, puis la retira en faisant un léger sourire gêné.

Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) 2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
La pluie éclate et les papillons souffrent.
Ian
Joan
Inconsciente ? Probablement, très certainement même. Mais ça m’importait peu, seul mon objectif comptait. Tout du moins, c’était ce que je pensais, arpentant les rues perdues dans le flot de mes pensées, tentant vainement de trouver la meilleure méthode à adopter pour effectuer des recherches efficaces. Sortie de ma zone de confort, je n’avais pas l’âme d’une détective et encore moins le savoir-faire. Mais malgré mes efforts pour devenir aussi individualiste qu’il le fallait pour survivre dans ce monde, mon naturel bienveillant et protecteur avait fini par reprendre le dessus. En revenant sur mes pas, je découvrais un homme caché derrière un mur en ruine. Il avait l’air de se faire le plus petit possible pour ne pas être vu. Silencieuse, je l’observais avec beaucoup d’attention gardant à l’esprit que même humain, je ne pouvais jamais savoir à qui j’avais affaire. Lorsque nos regards se croisaient, je pouvais sentir la même méfiance dans ses yeux. Mes sourcils se fronçaient lorsque sa voix se faisait entendre. Et, sans un mot, je répondais d’un simple signe négatif de la tête. Loin de moi l’idée de paraître impolie, mais les grognements et autres gargouillis qui se faisaient entendre de l’autre côté de la clôture fébrile me poussait à me montrer la plus discrète possible. Alors que je n’en étais encore qu’au stade d’évaluer la situation et les possibles solutions, je sentais sa main saisir la mienne, m’entraînant avec lui dans sa course contre la montre. Ce besoin permanent, de planifier les choses étaient un désavantage considérable en survie. J’en avais bien conscience, mais c’était plus fort que moi. Je ressentais cette nécessité de poser les choses, de les calculer et de connaître les tenants et les aboutissants avant de prendre une décision. Par chance, visiblement, l’inconnu n’était pas de la même école et sa réactivité nous avait probablement épargnés. À l’intérieur, je pouvais sentir mon cœur frapper contre ma poitrine. La peur, l’adrénaline, j’avais l’impression de l’entendre battre dans mes oreilles indiquant que la pression sanguine dans mon corps avait été modifiée. Ce n’est que lorsque j’entendais à nouveau sa voix que je faisais abstraction de cette sensation désagréable qui mettait mon corps en alerte. Toujours dans un silence de plomb, je continuais d’observer, réalisant rapidement que l’homme était blessé. Même lorsqu’il tendait son bras dans ma direction affirmant qu’il ne s’agissait pas d’une morsure, je restais silencieuse. Puis, lorsqu’il sortait son couteau pour faire, à la va-vite un pansement de fortune, je levais les yeux vers le plafond. Pourquoi, fallait-il toujours que je cède à ce besoin de venir en aide à tout le monde ? Peut-être parce que ce monde n’avait pas éteint complètement la faible lueur d’espoir qu’il restait en moi. Ian, c’était son prénom. Présentation que j’aurais certainement préféré faire dans d’autres circonstances. Retirant sa main pleine d’hémoglobine de ma vue. Je pesais encore le pour et le contre. Puis, consciente que nous allions devoir rester enfermés là le temps que la situation ne se calme dehors, je retirais mon sac de mon dos. “Ça va s’infecter.”, lançais-je en m’accroupissant pour ouvrir mon sac. J’attrapais à mon tour sa main pour l'entraîner avec moi et le faire asseoir avant de défaire le bandage de fortune. Si son réflexe était bon en termes de survie, je ne pouvais pas me résigner à le laisser prendre le risque. Après tout, l’infirmière que j’étais ne pouvait définitivement pas sortir hors du camp sans avoir le strict minimum pour effectuer les premiers soins. Et puis, si on devait mourir ici, autant que le peu de matériel que j'avais emporté avec moi nous soit utile. Finalement, peut-être que ça avait du bon d’être prévoyante et organisée. Passant un morceau de tissu propre imbibé d’une dose infime mais suffisante de désinfectant sur sa plaie. Je relevais le regard vers le jeune homme dont je connaissais à présent l’identité ou une partie en-tout-cas. “Je m’appelle Joan.”, lui adressais-je alors que mon regard bleu se plantait dans le sien. Laissant un instant le tissu sur la plaie pour ne pas la laisser à l’air libre, j’attrapais une bande de tissus, que j’enroulais autour de son bras avec douceur. “Qu’est-ce que tu fais dans le coin ?”, demandais-je enfin en déchirant la fin de la lanière de tissus pour la séparer en deux parties et faire un nœud. “Ce n'est pas le grand luxe, mais ça sera toujours mieux que ton morceau de chemise pleine de rouille.”, ajoutais-je en saisissant le dit morceau de tissu pour lui montrer qu’il n’était pas des plus propres. Puis, à mon tour, je venais m’asseoir à ses côtés le temps de ranger le peu d'affaires que j’avais sorti et, enfin, reprendre un rythme cardiaque décent. “Tu penses que ça va suffire ?”, l’interrogeais-je en désignant la porte qu’il avait fermée d’un mouvement de tête. Si je n’avais pas l’âme d’une détective, mon partenaire d’un jour allait vite s’apercevoir que je n’avais pas, non plus, l’âme d’une survivaliste.

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ian W. Harper
Ian W. Harper


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : ethereal-rpg
Messages : 135
TW : On peut en discuter
Pronom INRP : Il
Faceclaim : Matthew Daddario
Age : 34
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Explorateurs
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) Tumblr_inline_pdosatZ9hJ1t8himi_1280
Notes :
Rps en cours [1/2] :
Joan

• ılıılıılıılıılılılı.

Faith is like a fire that never burns to embers



Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t123-ian-w-harper#bottom
LA PLUIE ÉCLATE ET LES PAPILLONS SOUFFRENT
À l'annonce de l'infection possible de sa blessure, Ian abaissa le regard vers son avant-bras, ressentant une légère piqûre. Bien qu'il ne fût pas particulièrement douillet à la base, il devait admettre que la blessure était plutôt désagréable. "Heureusement que mes vaccins sont à jour..." plaisanta-t-il. Son sourcil se fronça lorsque la jeune femme se pencha pour prendre quelque chose dans son sac. Le brun resta sur ses gardes, conscient que l'apparence pouvait parfois être trompeuse, surtout à leur époque. Cependant, lorsque la demoiselle prit sa main pour le conduire vers un endroit où s'asseoir, il comprit rapidement qu'elle avait simplement l'intention de soigner sa blessure.

Ian, le coude calé sur son genou, scrutait les environs avec vigilance. Les rôdeurs, semblables à des requins, pouvaient détecter l'odeur du sang frais à plusieurs mètres. Même s'ils avaient réussi à semer ceux derrière la grille, l'incertitude persistait quant à la présence éventuelle de rôdeurs dans les environs immédiats. Sa main se crispa lorsqu'une sensation d'alcool toucha sa plaie, se relâchant aussitôt après. Les yeux du brun se posèrent brièvement sur le visage de son infirmière, admirant ses traits fins, elle était magnifique.

Lorsqu'elle se présenta, fixant son regard dans le sien, l'ancien joueur de baseball professionnel détourna les yeux, ses joues prenant une légère teinte rosée. Il avait eu l'impression d'être pris en flagrant délit d'observation et ne voulait pas donner l'impression d'être trop insistant. "Enchanté, Joan," dit-il en s'éclaircissant la gorge, levant son bras pour l'aider à faire le tour avec la bande. Il observa le bandage. Il n'y avait pas à dire, c'était du travail professionnel.

"Merci." Ian retira son pull, essuya le sang de ses mains, enroula le vêtement autour d'un morceau de pierre trouvé dans l'ancien magasin, et envoya le tout valser à une vingtaine de mètres. Cela contribuerait probablement à brouiller les pistes olfactives pour les rôdeurs. Remettant son manteau, il jeta un coup d'œil à l'extérieur avant de se diriger vers la brune.

"J'étais en chemin pour rejoindre le refuge, mais je ne pense pas que cela suffira. Ils ont un très bon odorat, et même si ma plaie est couverte, la manche de mon manteau est imprégnée de sang. On devrait se sépa..." Au moment où il allait finir sa phrase, quatre rôdeurs passèrent devant la boutique et commencèrent à entrer, deux par les fenêtres brisées et les deux autres s'entassant devant la porte d’entrée. "Fait chier !" Ian attrapa son sac qu’il déposa sur son épaule et celui de Joan qui traînait encore sur le sol, puis il lui saisit le poignet pour l’emmener à l’arrière de la boutique. Il tcheka rapidement l’environnement, referma la porte, et fit tomber une étagère en ferraille en travers, bloquant ainsi la poignée et l’entrée. Ils étaient maintenant enfermés dans le noir. Ian sortit sa lampe torche à dynamo et l’alluma.

Les rôdeurs commençaient à frapper contre la porte, mais heureusement, celle-ci n'allait pas céder d'aussitôt. Ian balaya la salle du rayon de sa lampe et chercha l'issue de secours qui devait se trouver au fond du stock. "Je suis désolé, une fois dehors, je m'occuperai de faire le plus de bruit possible pour en attirer un maximum. Ce fut un plaisir de te rencontrer, Joan," dit-il avec un léger sourire avant de poser sa main sur la poignée prêt à courir pour sa vie.


Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) 2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
La pluie éclate et les papillons souffrent.
Ian
Joan
Dans ce monde, la confiance était une chose qu’on ne pouvait pas se permettre d’accorder à la légère. Pourtant, je n’avais hésité que très peu de temps avant de faire demi-tour ou même de troquer son morceau de tissu souillé pour l’un des miens, plus sains. “A ton service.”, me contentais-je de rétorquer à ses remerciements avant de ranger ce qui était encore utilisable et de me délester du reste. Quelques mots, c’est ce que nous avions eu le temps d’échanger, il n’avait pas eu le temps de terminer sa phrase, pourtant, j’en avais compris le sens sans même en avoir la fin. Si j’avais un avis très arrêté sur la question, je n’aurais pas le temps de lui en faire part. Tout se passait rapidement, trop rapidement pour moi. Les quelques morceaux de verre qui restaient à la fenêtre se brisaient au sol venant perturber mes pensées. Mon rythme cardiaque accélérait à nouveau, pendant que j’observais encore la situation, Ian lui réagissait rapidement. Il était vif et m’entraînait sans me demander mon avis dans sa course. En une seconde, je me retrouvais dans l’obscurité et je ne pouvais que faire de vagues suppositions. Dans le noir, je positionnais mes mains vers l’avant, cherchant quelque chose à quoi me raccrocher un repère. Mais avant que je n’ai eu le temps de tomber sur quoi que ce soit, le faisceau lumineux de la lampe venait m’éblouir un court instant. Par réflexe, ma main venait protéger mes yeux dans une grimace qui trahissait à quel point passer si rapidement de l’obscurité à la lumière était désagréable. Silencieuse, je suivais le filet de lumière en même temps que le brun, je me sentais oppressée, dépassée. J’avais beau essayer de me concentrer, l’allure à laquelle tout s'enchaînait m’empêchait de réfléchir convenablement. Je sursautais légèrement lorsque les rôdeurs frappaient contre la lourde porte. L’espace d’un instant ma mémoire avait décidé de les oublier une seconde probablement pour mieux mettre de l’ordre dans mes idées. Puis, c’est la voix du jeune homme qui m’interpellait, il évoquait rapidement son plan qui ressemblait plus à une mission suicide qu’autre chose. Sa main se posait sur la poignée de la porte et, sans attendre, je venais saisir son poignet l’incitant à la lâcher avant de me glisser entre la porte et le brun pour lui barrer la route. “Ian, c’est ça ?”, demandais-je pour gagner du temps et réussir à mettre enfin un peu d’ordre dans mes idées. “Aucun de nous ne va se sacrifier.”, affirmais-je avant de lâcher son poignet. “Il y a forcément une autre solution.”, ajoutais-je en plantant mon regard déterminé dans le sien malgré la pénombre. Je levais les mains comme pour l’inciter à me laisser parler. “Je sais que la situation est urgente et qu’il faut réagir vite. Mais se précipiter n’est pas toujours la meilleure solution. Ils sont nombreux et tu es blessé.”, expliquais-je, me permettant, par la même occasion, de poser les choses. “On ne sait pas à quel point la plaie est profonde, ni même l'ampleur des dégâts. Ils sont nombreux et tu es diminué. Ton plan, aussi brillant, soit-il, n'a aucune chance de fonctionner.”, concluais-je avant de passer une main le long de mon front. “Tu as dit que tu voulais aller au Refuge, pourquoi ?”, demandais-je fermement, toujours bien planter devant la porte. J’avais besoin de connaître ses intentions. J’avais besoin de savoir qu’il n’était pas une menace pour le camp avant d’envisager les différentes solutions qui s’offraient à nous. La porte de l’arrière-boutique semblait plus solide que celle de l’entrée, ce qui nous laissait un peu plus de temps. Aussi infime soit-il, j’avais la ferme intention de l’utiliser de la meilleure manière possible pour trouver un plan plus viable que le sien pour nous deux. J’ignorais qui il était, d’où il venait ou même ce qu’était sa vie avant tout ça, mais c’était contre mes principes de laisser quelqu’un mourir inutilement. “Laisse-nous un peu de temps pour réfléchir d’accord ? Si on ne trouve pas mieux, alors je suivrais tes directives. Je te demande juste un peu de temps.”, affirmais-je comme si c’était une promesse, mon regard toujours planté dans le sien. Un soupir s’échappait d’entre mes lèvres et je me sentais bien mieux maintenant que la situation était posée. Je laissais ma tête aller en arrière, pour se poser contre la porte métallique froide de la sortie de secours. L’espace d’une seconde, je m’étais dit que ces créatures finiraient bien par entendre ou sentir autre chose qui attirerait leur attention, même si l’espoir était mince, j’osais, une seconde, m’y raccrocher au moins le temps de trouver mieux. En-tout-cas, je n'étais visiblement pas la seule inconsciente dans cette histoire.

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ian W. Harper
Ian W. Harper


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : ethereal-rpg
Messages : 135
TW : On peut en discuter
Pronom INRP : Il
Faceclaim : Matthew Daddario
Age : 34
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Explorateurs
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) Tumblr_inline_pdosatZ9hJ1t8himi_1280
Notes :
Rps en cours [1/2] :
Joan

• ılıılıılıılıılılılı.

Faith is like a fire that never burns to embers



Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t123-ian-w-harper#bottom
LA PLUIE ÉCLATE ET LES PAPILLONS SOUFFRENT
Ian baissa le regard sur son poignet, où la délicate main de la demoiselle se posa, exerçant une légère pression qui l'empêcha d'ouvrir la porte avec son corps. La jeune femme se plaça entre lui et la porte, créant ainsi un obstacle physique supplémentaire. Un léger sourire étira les lèvres d'Ian alors qu'il observait la scène. La jeune femme était bien plus petite que lui, sa silhouette gracile contrastant avec sa propre stature imposante. En un instant, il aurait facilement pu la déplacer pour libérer le chemin, mais il préféra simplement hocher la tête en réponse à sa demande de confirmation sur son prénom. Elle avait réussi à capter son attention. Ses yeux reflétaient une détermination qui avait ébranlé les certitudes d'Ian. Après tout, il n'avait pas envisagé d'autres solutions. Ils étaient enfermés, en sécurité dans cet abri improvisé. Pourtant, malgré les provisions que Ian avait minutieusement prévues pour pallier à son périple, il savait que sa réserve ne suffirait pas éternellement. Ils ne pourraient pas rester indéfiniment ici, isolés du reste du monde. Trois ou quatre jours, tout au plus, avant que la nécessité de trouver une issue ne devienne impérieuse.

La femme semblait s'inquiéter pour sa plaie, mais Ian n'était pas du genre à se laisser arrêter par une blessure. Bien sûr, la coupure était peut-être un peu plus profonde qu'il ne l'avait d'abord pensé, mais ce n'était pas quelque chose qui allait l'empêcher de courir. La course était ce qu'il avait fait toute sa vie, bravant les obstacles physiques et mentaux avec une détermination inébranlable. La douleur n'était qu'un défi de plus à surmonter, mais peut-être que sa solution mettrait en danger Joan, après tout. Il ne pouvait pas prévoir que les rôdeurs le suivraient, lui, et non l'inverse. En hurlant dans les rues désertes de la ville, sa voix ne ferait qu'écho contre les bâtiments, attirant l'attention des créatures avoisinantes et mettant peut-être ainsi en péril la vie de la brune. La réalisation de cette possibilité ajouta un poids supplémentaire à la décision d'Ian.

“Tu as sans doute raison. On peut réfléchir, de toute façon, ils ne peuvent pas rentrer.”

Ian s'éloigna légèrement de la brune, préférant s'installer sur un bureau à proximité. Le rayon de sa lampe fixée au plafond diffusait un faible rayon de lumière dans la pièce sombre, éclairant à peine les contours de l'abri. Lorsque Joan posa sa question sur son intention de se rendre au refuge, le ton de sa voix révéla son implication. Ian comprit alors qu'elle faisait partie de ce groupe, ce qui expliquait son intérêt pour ses intentions. Il sentit le poids de sa réponse alors qu'il réfléchissait à la manière de formuler ses mots avec prudence, conscient que chaque mot pouvait avoir des répercussions.

“Je crois que ce camp me correspondrait mieux je suppose ? Je fais parti de la colline, ok, on est protégé, nous avons des médecins, mais, c’est froid ? Je n’ai pas l’impression d’être à ma place là-bas ?”

Ian avait longuement réfléchi aux avantages et aux inconvénients de son camp.. Les rumeurs peu flatteuses qui circulaient, mettant en lumière un aspect militarisé qu'il trouvait désagréable. Il ne se sentait pas à sa place dans cet environnement où la loi du plus fort semblait parfois primer. Son tempérament altruiste le poussait à prendre la défense des plus faibles, mais il se retrouvait souvent en désaccord avec la culture dominante du camp.

Lorsqu'il entendit parler du refuge, fondé sur des valeurs d'entraide et de solidarité, cela avait éveillé son intérêt. Ce changement de perspective lui sembla une opportunité pour trouver enfin un endroit où il pourrait s'épanouir pleinement. C'est pourquoi il décida de se rendre au refuge pour en savoir plus et peut-être y trouver sa place, enfin, ça c’était avant de se retrouver bloqué à l’arrière d’une boutique de musique.

"Il est vrai que nous ne nous connaissons pas vraiment, et je comprends parfaitement que tu veuilles protéger ton camp", commença Ian d'un ton sincère. "Mais je crois que nous pouvons nous faire confiance. Tu as pris soin de moi en me soignant, et je ne t'ai pas laissé derrière cette porte pour te livrer en pâture aux rôdeurs", ajouta-t-il avec un sourire, cherchant à détendre un peu l'atmosphère.

Sa voix était empreinte de conviction, espérant ainsi dissiper tout malentendu et établir une base de confiance mutuelle entre eux.

Ian décida de lancer la conversation sur un sujet neutre, conscient qu'ils pourraient être bloqués là pour un certain temps. "Je pense qu'on va passer un certain temps ici, alors. autant tuer le temps ? Ça fait longtemps que tu es au refuge ?" Ian se décala légèrement de son perchoir, faisant un geste d'invitation à Joan pour le rejoindre. Son mouvement était subtil mais clair, exprimant sa volonté de partager l'espace et de faciliter la conversation avec le boucan que faisait les rôdeurs contre la porte. Attendant qu'elle se rapproche, Ian lui offrit un léger sourire.


Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) 2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
La pluie éclate et les papillons souffrent.
Ian
Joan
Il tournait les talons et mes yeux se fermaient, je réprimais un soupir de soulagement avant que mon dos ne vienne se décoller légèrement de la porte. J’ignorais combien de temps nous avions réellement devant nous, mais le fait de me sentir moins sous pression avait quelque chose d’agréable. Le faible faisceau lumineux se dirigeait vers le plafond, alors que l’homme s’installait, visiblement prêt à laisser derrière lui sa précipitation. “Pour combien de temps...”, soufflais-je plus pour moi que pour lui. La fille organisée et appréciant gérer les choses avec minutie n’était vraiment pas à l’aise dans ce monde enclin à tout faire dans une urgence absolue. Mes sourcils se haussaient et mes lèvres s’étiraient dans un sourire nerveux à ses mots. Ses propos faisaient écho à mon propre passé. Visiblement, les choses n’avaient pas évolué là-bas. Je venais pincer mes lèvres l’une contre l’autre avant d’avancer d’un pas laissant enfin s’échapper ce soupir qui me cherchait depuis quelques minutes maintenant. “On ne peut pas dire que la Colline soit un exemple d’entraide, de partage ou d’altruisme.”, affirmais-je avec une certaine rancœur dans la voix. Si j’avais décidé de quitter la sécurité de leur camp, c’était notamment pour ces raisons, celles qui allaient à l’encontre de chacun de mes principes. Chacune de ses valeurs qui m’avaient, autrefois, poussé à entamer une carrière médicale. Le Refuge, bien plus en adéquation avec ces dernières, était donc devenu ma maison, et à quelque part, ma famille. Il était donc tout naturel pour moi de faire preuve de bon sens et de ne pas laisser n’importe qui y accéder, surtout dans ce monde-là. Visiblement, Ian avait su déceler dans ma voix tout mon dévouement pour mon camp puisqu’il évoquait une possible confiance mutuelle. “Pour l’instant.”, ajoutais-je à la fin de sa phrase malgré son sourire que je percevais légèrement dans le maigre rayon de lumière. “Désolée.”, ajoutais-je finalement d’une voix plus douce, moins ferme, réalisant que j’avais moi aussi un côté très froid et distant à cet instant. “Disons simplement que j’ai besoin de temps pour accorder ma confiance. Je pense que tu peux le comprendre.”, étayais-je en haussant les épaules. Après tout, quand bien même il n’en serait pas capable, ça ne changerait pas vraiment la donne. J’attrapais finalement sa lampe torche, pour tenter d’éclairer la petite pièce, histoire de trouver une autre option que la sienne pour nous sortir de là. “Je t’emprunte ça.”, précisais-je en lui adressant un léger sourire en guise de remerciement. À peine avais-je saisi l’objet qu’il engageait la conversation, je dirigeais le faible faisceau lumineux autour de moi afin d’observer un peu plus la pièce. En réfléchissant à sa question, je me rendais rapidement compte que j’avais fini par perdre la notion du temps. Mon visage se tournait par-dessus mon épaule pour l’apercevoir. “J’ai arrêté de compter.”, avouais-je d’un ton monotone. Il faut dire que, plus le temps passait, plus cette situation m’avait l’air sans fin. Au fond, elle l’était très certainement, mais compter les jours ne faisait qu’accroître, à mon sens, les raisons évidentes qui nous poussaient les uns et les autres à perdre espoir. Tournant à nouveau la tête pour m’approcher d’un meuble bas délabré qui devait sans doute servir de réserve, je tentais d’ouvrir les différents tiroirs encore présents malgré leurs mécanismes visiblement dégradés. “Je dirais à peine plus d’un an, tout au plus.”, admettais-je finalement après avoir réussi, non sans mal, à ouvrir l’un d’entre eux. Je braquais la lumière vers l’intérieur avant d’y passer ma main libre pour en sortir le contenu à la recherche d’un plan d’évacuation et, par la même occasion, une trace de ma sœur en supplément. “Et toi ? T’es à la Colline depuis longtemps ? Qu’est-ce que tu y fais et surtout, quel événement t’as poussé à remettre en question ta place là-bas ?”, demandais-je à mon tour avec une pointe d'intérêt dans la voix. Il s’était peut-être passé quelque chose pour que soudainement, il se questionne. Si c’était le cas, j’étais curieuse de connaître les tenant et les aboutissants. Je continuais à fouiller et à m’acharner avec ces foutus rails délabrés. J’avais tiré si fort sur le dernier que j’avais été porté légèrement en arrière dans mon geste. La poignée avait cédé, mais un petit interstice s’était créé. Je balayais le sol du regard en suivant le filet de lumière à la recherche de quelque chose qui me permettrait de faire levier. “Il y a forcément un plan d’évacuation ou de construction quelque part.”, lançais-je pour verbaliser mes idées. Certaines boutiques étaient accolées les unes aux autres. Je n’avais pas vraiment eu le temps de faire le tour du bâtiment, mais peut-être que le toit serait notre meilleure option que ce soit pour sortir de là vivant ou pour rejoindre une autre boutique alentour qui mettrait un peu de distance entre nous et les créatures qui continuaient à tourner derrière les lourdes portes métalliques. “Tu connais le coin ? Enfin, ces boutiques, tu les connais ?”, l’interrogeais-je à nouveau en me tournant vers lui. Finalement, ma question revenait plus à savoir si oui ou non, il avait pu passer du temps ici, est-ce que même, il avait vécu à Malden ? Si c’était le cas, je n’avais peut-être pas besoin de m’acharner à trouver des plans, sa mémoire serait peut-être suffisante. Même si mon espoir quant à une réponse positive restait mince…

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ian W. Harper
Ian W. Harper


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : ethereal-rpg
Messages : 135
TW : On peut en discuter
Pronom INRP : Il
Faceclaim : Matthew Daddario
Age : 34
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Explorateurs
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) Tumblr_inline_pdosatZ9hJ1t8himi_1280
Notes :
Rps en cours [1/2] :
Joan

• ılıılıılıılıılılılı.

Faith is like a fire that never burns to embers



Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t123-ian-w-harper#bottom
LA PLUIE ÉCLATE ET LES PAPILLONS SOUFFRENT

Ian se tenait perché sur une table, un observateur attentif, alors que Joan lui faisait part de ses excuses pour son manque de confiance en lui. Avec un haussement d'épaules, il lui répondit d'un sourire empreint de tendresse. Autour d'eux, l'air était chargé de tension, comme si chaque mot était une étape délicate dans ce monde post-apocalyptique où les masques étaient monnaie courante. Ian comprenait parfaitement cette méfiance, car lui aussi avait appris à ne pas accorder sa confiance facilement. Dans ce nouvel univers où chacun jouait un rôle pour sa survie, il était difficile de distinguer les alliés des ennemis. Mais Ian, avec sa nature bienveillante et son cœur loyal, se démarquait.

"Pas besoin de t'excuser", murmura-t-il doucement, sa voix portant à travers la pièce. "Je sais ce que c'est. On ne sait plus à qui faire confiance. On pourrait tous être des loups déguisés en agneaux, prêts à nous poignarder dans le dos à la première occasion."

Il baissa les yeux un instant, contemplant les cicatrices invisibles que cette nouvelle réalité avait laissées sur lui. Malgré les épreuves qui l'avaient endurci, il refusait de perdre cette part de lui qui restait bonne et pure. C'était une lutte constante, mais Ian était déterminé à rester fidèle à lui-même, même au milieu du chaos qui régnait désormais. Pendant que Joan fouillait la pièce à la recherche d’une issue, Ian laissa son regard dériver vers le bandage serré autour de son avant-bras. Les mouvements de sa partenaire de fortune résonnaient dans la pièce, un léger bruit de fond alors qu'elle parlait. De temps en temps, une piqûre fugace traversait le bras d'Ian, lui rappelant la profondeur de sa blessure, mais c'était supportable.

"La colline ", répéta-t-il, les yeux toujours fixés sur son bandage. "J’y suis depuis un moment déjà, combien, je n’arrive pas à me souvenir. J'ai été attiré par le côté sécuritaire, militaire, médical... Mais au fil du temps, les rumeurs que j'ai entendues ont commencé à me mettre mal à l'aise. L'ambiance là-bas est assez tendue, et leurs principes ne sont pas vraiment les miens." Un léger frisson parcourut Ian alors qu'il se remémorait les récits inquiétants qui avaient filtré des couloirs de la colline.

Ian se redressa instinctivement sur ses pieds, tendant le bras pour attraper Joan alors qu'elle chancelait, déséquilibrée par la poignée défaillante d'un tiroir. Cependant, elle parvint à reprendre son équilibre avec agilité. Observant le tiroir entrouvert, Ian glissa ses doigts à l'intérieur et tira de toutes ses forces, s'appuyant de son pied gauche sur le rebord du meuble pour plus de stabilité. Avec un grincement résistant, il débloqua enfin l'élément, permettant à sa main de s'infiltrer pour récupérer des papiers et une clé.

"Peux-tu éclairer ?" demanda-t-il à Joan, faisant signe de s'approcher avec la lampe torche. "Hélas non, je ne suis pas de Malden, je viens de la Caroline du Nord", répondit-il pendant qu'il examinait les papiers qu'il venait de retirer du tiroir. Un plan attira son attention, montrant une trappe dissimulée dans le plafond. Un escalier secret menant à l'appartement du dessus peut-être ?

"Il me faut ça," dit-il avec un sourire, récupérant doucement la lampe torche des mains de Joan. Il la dirigea vers le plafond, s'avançant un peu plus loin dans l'obscurité oppressante. Soudain, ses yeux s'illuminèrent.

"Bingo," murmura-t-il, tendant la main vers une corde qui pendait, activant le mécanisme de la trappe. Tirant doucement sur la trappe, il resta sur ses gardes, prêt à affronter toute menace éventuelle.

"J’ouvre la voie," déclara-t-il d'une voix déterminée. Avec précaution, il gravit les escaliers, son arme pointée devant lui, prêt à réagir au moindre signe de danger. Chaque marche était un pas vers l'inconnu, chaque craquement du bois sous son poids faisait battre son cœur un peu plus fort.

Parvenant en haut des escaliers, Ian se retrouva dans un appartement qui semblait étrangement préservé. La lampe torche balayait les murs, révélant un intérieur encore en bon état malgré l'atmosphère oppressante de l'apocalypse. Pas de rôdeurs en vue, pas de signe de vie humaine non plus. Le silence régnait en maître, seulement rompu par le bruit des rôdeurs qui frappaient sur les portes en bas.

"On dirait que nous avons de la chance," murmura Ian, ses yeux scrutant chaque coin sombre de la pièce. Avec précaution, il s'approcha de la porte menant vers l'extérieur, constatant qu'elle était fermée à clé. Sa main glissa dans sa poche à la recherche de la clé qu'il avait trouvée dans le tiroir en bas, elle devait peut-être servir à cette serrure, mais avant de s'occuper de la porte. Ian se dirigea vers les fenêtres couvertes de rideaux. Avec un mouvement fluide, il les tira lentement, laissant filtrer la lumière du jour. Un rayon de soleil pâle inonda la pièce, révélant les contours de l'appartement abandonné.

"Ça me fait étrangement bizarre de voir un appartement dans un aussi bon état..." marmonna Ian, son regard balayant chaque recoin de la pièce. Un frisson parcourut son échine alors qu'il se laissait imprégner par l'atmosphère étrange qui régnait dans cet endroit préservé. Les meubles intacts, les rideaux poussiéreux qui dansaient légèrement avec la brise, tout cela semblait figé dans le temps, comme si le chaos du monde extérieur n'avait jamais atteint ces murs.

Un sentiment de malaise s'empara de lui alors qu'il tentait de comprendre comment cet appartement avait pu échapper à la destruction et à la dévastation qui avaient frappé tant d'autres endroits.

"Peut-être que le propriétaire du lieu est parti il y a peu ?" suggéra Ian, son esprit cherchant des explications rationnelles à cette énigme. Il observa attentivement chaque détail de la pièce, à la recherche d'indices qui pourraient confirmer ou infirmer cette hypothèse.

"On peut attendre un peu ici. En ouvrant les rideaux, j'ai vu qu'il y avait un escalier de secours, mais il y a beaucoup trop de rôdeurs en bas," proposa Ian, pesant chaque mot avec prudence. Il réfléchit à voix haute, envisageant différentes stratégies pour s'en sortir. "Il serait peut-être plus sûr d'attendre que ça se calme un peu ou même d'attirer les rôdeurs dans le couloir de l'étage et de s'enfuir par l'escalier de secours," suggéra-t-il, son regard se tournant vers Joan, cherchant son avis sur la meilleure manière de procéder.

"Désolé, tu n'es pas tombé sur le gars le plus stratège de l'univers," admit-il avec un soupçon d'autodérision. Il se sentait parfois dépassé par les défis de ce nouveau monde chaotique.



Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) 2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
La pluie éclate et les papillons souffrent.
Ian
Joan
Lui présentant mes excuses les plus sincères pour cette froideur qui n’avait rien d’inné chez moi, je me justifiais un peu plus comme s’il ne connaissait pas le contexte actuel. Mais à ces mots, un sourire naissait au coin de mes lèvres, il venait de résumer la situation à merveille et, de fait, me prouver qu’il savait parfaitement de quoi je parlais. Je n’avais pas rebondi pour autant, préférant laisser derrière nous cette réalité qu’il était difficile de combiner avec la part d’humanité qui pouvait animer certains d’entre nous. Laissant cette pensée se dissiper, je continuais à redoubler d’efforts pour éviter de devoir accepter son plan suicide. Pour autant, la conversation ne s’arrêtait pas et nous avons continué à nous interroger successivement, peut-être une manière de nous sonder malgré tout. Le bruit que je faisais en remuant les divers contenus des tiroirs ne m’empêchait pas de l’écouter avec attention. Dans le fond, chacun de ses mots faisait écho en moi, faisant remonter les souvenirs de ma propre situation passée. Finalement, peut-être que je pouvais lui faire confiance, ou pas. Je n’en savais rien en réalité, mais l’idée de baisser ma garde effleurait mon esprit. “Tu penses qu’elles sont vraies ?”, demandais-je en continuant mes recherches jusqu’ici infructueuses. Un soupir d’agacement s’échappait d’entre mes lèvres, tout se mélangeait dans mon esprit, cette discussion, ce besoin urgent de trouver une autre solution que la sienne. “De toute façon quoi que tu penses, je suis persuadée que c’est encore pire que ce que ces foutues rumeurs peuvent dire.”, lâchais-je finalement, avant de tirer avec autant de force que possible sur la poignée du tiroir récalcitrant, mettant toute la rage que je pouvais ressentir à l'égard du comportement de certains membres de la Colline dans mon geste. Manquant de peu de tomber, je sentais la main d’Ian se glisser dans mon dos m’aidant à retrouver mon équilibre. Mon regard croisait un instant le sien et, dans le fin filet de lumière, je découvrais ses yeux couleur noisette. “Merci.”, soufflais-je un peu déstabilisée par la douceur dont témoignait son regard. Je le laissais prendre le relais sans sourciller, après tout, il aurait peut-être plus de chance que moi. Je me défends sur pas mal de terrain, mais je devais admettre que sur le plan physique je n’avais pas beaucoup d’atout. Ma silhouette fine, ma petite taille et mes bras fins en témoignaient laissant assez peu de place au doute. Sortie de mes pensées par sa demande, je m’exécutais sans un mot, alors qu’il répondait à ma question précédente. Debout à côté de lui, presque épaule contre épaule, j’éclairais le fond du meuble pour le laisser s'atteler à la tâche à son tour. Visiblement, son facteur chance était bien plus développé que le mien puisqu’il trouvait en deux temps trois mouvements, il trouvait ce que je peinais à chercher depuis de longues minutes maintenant. Je n’avais pas vraiment le temps de donner mon avis qu’il s’avançait déjà vers cette trappe qu’il venait d’ouvrir. Alors, sans un mot et à pas de loup, je lui emboîtais le pas, jusqu’à rejoindre cet appartement inespéré. Instinctivement, ma main se plaçait devant mes yeux lorsque la lumière extérieure venait éclairer la pièce. Mes yeux mettaient quelques secondes à s’habituer à la différence de luminosité. Lorsqu’il s’était habitué, je balayais la pièce du regard. C’était comme une parenthèse suspendue dans le temps et l’espace. La poussière s’était accumulée et le silence qui régnait dans la pièce accentuait cette impression de lieu hors du temps. Et je me surprenais, l’espace d’un instant à faire abstraction du bruit métallique qui provenait d’en bas pour me remémorer les moments d’une vie passée. Dans mes souvenirs, des discussions et des éclats de rire résonnaient dans des pièces similaires à celle-ci. Une forme d’insouciance qui me rendait nostalgique. C’est la voix d’Ian qui me ramenait à la réalité, mais, sans un mot, j’avançais vers la cuisine, cherchant à nouveau à retourner tout ce qu’il m’était possible de retourner. Bien entendu, je n’avais aucune intention de dépouiller qui que ce soit. Accroupie, je relevais la tête pour qu’elle soit visible par-dessus le meuble et mon regard se posait sur Ian. “Fais attention où tu mets les pieds, on n’est pas à l’abri d’un détraqué qui a piégé son propre appart “au cas où”.”, évoquais-je avant de reprendre mes recherches. Finalement, c’est dans une boîte remplie de matériel médical plus ou moins en bon état. Glissant ma main au milieu de ce bric-à-brac, j’en sortais une boîte de comprimés anti-douleur, il n’en restait que cinq, mais ça serait largement suffisant. Refermant le couvercle et glissant à nouveau le contenant où je l’avais trouvée, je refermais le meuble avant de réapparaître. Je m’approchais d’Ian avant de venir saisir son poignet du côté valide avant de venir déposer la boîte orange transparente dans sa main. “Un seul comprimé. À côté de la douleur, je peux t’assurer que le goût du comprimé qui fond sur ta langue sera largement supportable. Garde ce qui reste, t’en aura sûrement besoin sur le trajet.”, lui adressais-je avant de me diriger à mon tour vers la fenêtre pour constater par moi-même la situation qu’il avait décrite quelques instants plus tôt. En bas, il y avait du mouvement, beaucoup de mouvement. Trop pour s’y aventurer, il avait raison. “Pour quelqu’un qui manque de stratégie, t’as un très bon sens de l’observation. C’est un bon début.”, lançais-je alors que mon regard se tournait dans sa direction et qu’un sourire poli venait étirer mes lèvres. “On se sépare.”, affirmais-je en venant croiser mes bras sous ma poitrine. “On est en sécurité pour le moment, optimisons notre temps. Le temps que le comprimé fasse effet, on a environ une demi-heure devant nous. Ça nous laisse assez de temps pour étudier les lieux depuis chaque fenêtre. Il doit y en avoir une dans la salle de bain et une dans la chambre, elle donne peut-être un autre angle de vue sur le quartier. ”, proposais-je à mon tour. L’appartement n’était pas très grand, mais depuis la pièce de vie qui regroupait un salon et une cuisine ouverte sur celui-ci, nous n’avions une vision que sur un côté du quartier. Un point de vue plus large maximiserait nos chances de prendre la bonne décision. Mais tout ça n’expliquait pas pourquoi je proposais de nous séparer. “Je ne veux pas piller cet endroit, il pourrait sauver d’autres vies. Mais si on trouve quoi que ce soit d’intéressant et qui puisse nous permettre de survivre un peu plus longtemps à l’extérieur, on le récupère et on fait le point ensemble après.”, étayais-je pour expliquer pourquoi je voulais qu’on se partage la tâche et quel était réellement mon intention. L’appartement n’était pas grand, mais trente minutes, ça passait vite. Je ne me voyais pas voler inutilement sur des “ça pourrait servir”, même si ce monde était apocalyptique et que nos ressources au Refuge n'étaient pas toujours suffisantes, ma part d’humanité continuait à guider mes choix. “Si tu trouves un lit avec un matelas décent, j’envisagerai peut-être de passer la nuit ici.”, lançais-je finalement avec un peu plus de légèreté. “Qu’est-ce que tu en penses ?”, lui demandais-je enfin, pour m’assurer qu’il soit en accord ou non avec mes mots. Après tout, nous formions une équipe, pas vrai ? Une équipe improvisée et sûrement inattendue, mais une équipe malgré tout. Alors l’avis de chacun de nous comptait…

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ian W. Harper
Ian W. Harper


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : ethereal-rpg
Messages : 135
TW : On peut en discuter
Pronom INRP : Il
Faceclaim : Matthew Daddario
Age : 34
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Explorateurs
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) Tumblr_inline_pdosatZ9hJ1t8himi_1280
Notes :
Rps en cours [1/2] :
Joan

• ılıılıılıılıılılılı.

Faith is like a fire that never burns to embers



Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t123-ian-w-harper#bottom
LA PLUIE ÉCLATE ET LES PAPILLONS SOUFFRENT


Ian haussa simplement les épaules en réponse à la demande de Joan. Il n'avait aucune idée si les rumeurs circulant dans le camp étaient fondées ou non. Pour lui, moins il en savait, mieux il se portait. La survie était déjà assez difficile comme ça, sans qu'il ait à se soucier du sort des personnes disparues. De toute façon, à son échelle, que pouvait-il faire ? Il était un simple joueur de baseball professionnel, habitué à jongler avec les balles et les battes plutôt qu'avec les mystères et les tragédies humaines. Peut-être que son argent aurait été un atout avant cette épidémie, mais maintenant, le papier n'avait plus vraiment d'importance.

Les pieds dans l'appartement, Ian semblait un peu perdu par la tranquillité du lieu. Malgré le son régulier des rôdeurs frappant contre les portes juste en dessous d'eux, il avait l'impression de rêver. C'était comme s'il avait été transporté dans le passé, à une époque où la propreté et le calme étaient la norme. Une pause bienvenue dans toute cette misère. Pourtant, il savait que l'apparente quiétude pouvait être trompeuse. L'endroit devait sans doute encore être habité, et le propriétaire pouvait très bien rôder dans les environs à la recherche de quelque chose.

Joan le sortit de ses pensées en lui demandant de faire attention dans l'appartement. Elle avait raison. Ils n'étaient pas à l'abri de tomber sur des pièges ou des dangers imprévus. La prudence était de mise, même dans les endroits en apparence les plus paisibles.

"Oui, tu as raison," répondit-il avec un sourire entendu, avant de se plonger dans l'examen des tiroirs d'un meuble à la recherche d'objets utiles.Soudain, une main attrapa son poignet, le faisant légèrement tressaillir. Il se retourna pour découvrir la demoiselle lui tendant un flacon d'antidouleur. Surpris, il accepta le flacon, se demandant avec une pointe de curiosité si le goût était aussi infâme que ça. Malgré son sourire amusé, dès qu'il déposa le cachet sous sa langue, le goût qui envahit sa bouche le fit grimacer involontairement. Il redressa la tête pour éviter de baver, et articula avec effort : "Ch'est dé-ueulasshe."

Ian était une fine bouche. Bien sûr, avec l'épidémie qui sévissait, il avait dû apprendre à faire des concessions et à faire preuve d'efforts. Cependant, le goût amer du médicament qu'il avait calé sous sa langue le fit légèrement frissonner de dégoût. Une fois le médicament fini de se dissoudre, il s'empressa de prendre une gorgée d'eau de sa bouteille, soigneusement rangée dans son sac à dos. "Je préfère quand même la douleur de mon bras à ce goût..." plaisanta-t-il, avec un brin d'ironie, avant d'ajouter d'un ton plus sérieux : "Un bon sens de l'observation était de mise dans mon métier." C'était l'un de ses atouts majeurs ; il excellait à lire les joueurs, à déceler leurs points faibles et leurs points forts pour en tirer avantage. Le baseball n'était pas seulement une question de force brute, c'était avant tout une question de stratégie, et cette dimension lui manquait terriblement. Chaque match était comme un jeu d'échecs.

Ian hocha la tête, attentif aux demandes de Joan, et acquiesça en accord avec son principe. Si beaucoup auraient jugé sa requête ridicule, ce n'était pas le cas pour lui. La personne qui occupait cet appartement avait dû affronter les dangers de l'extérieur pour trouver des vivres. D'ailleurs, la découverte des antidouleurs par Joan le fit réfléchir ; il décida de déposer le flacon sur le meuble. Un seul suffirait, il n'était pas à l'article de la mort, et il était capable de gérer la douleur.

"Pas de problème, que le nécessaire pour se sortir de cette merde et rejoindre le refuge, compris," déclara-t-il avec un petit salut militaire pour plaisanter, puis passa devant la demoiselle pour se diriger dans le couloir et entrer dans une chambre. Il entreprit de fouiller les placards, les tiroirs de la commode et les tables de chevet. Après quelques instants, il trouva un kit de couture et considéra son bras blessé. Il décida que c'était probablement la meilleure chose à faire pour éviter toute infection de la plaie. Il déposa le kit sur le lit et s'approcha du matelas pour le tâter. Il ne put résister à l'envie de s'y asseoir et finit par s'effondrer dessus. Quel bonheur, ce matelas semi-ferme à mémoire de forme.

"Joan ! Viens essayer ça !" s'exclama-t-il en se relevant sur ses coudes et déplaçant le kit pour lui laisser de la place pour s'asseoir.

Ian se rendit compte que cela pouvait sembler un peu étrange de rester sur le lit en même temps que Joan. Il se releva donc tout en tenant le kit dans ses mains, lui faisant signe de tester le matelas en se reculant un peu plus loin.

"J'ai trouvé un kit de couture. Bon, ce n'est pas le matériel idéal pour des sutures, mais je me dis que ça vaut mieux que rien, non ?" expliqua-t-il, espérant que cela serait suffisant pour traiter sa blessure.




Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) 2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
La pluie éclate et les papillons souffrent.
Ian
Joan
Mes sourcils se fronçaient en le voyant faire. Je n’aurais pas su dire avec exactitude si je trouvais son raisonnement aberrant ou si je trouvais son comportement attachant. Même si, le sourire naissant au coin de mes lèvres tendait vers la seconde option. Il venait littéralement de se contraindre à laisser fondre le comprimé sur sa langue alors qu’il aurait pu l’avaler d’une traite avec l’eau qu’il venait de sortir de son sac. Peut-être que j’aurais dû être un peu plus claire quant à mes explications sur le mode d’emploi. Mes lèvres s’entrouvraient pour le lui faire remarquer, puis, finalement, je laissais tomber. Mais lorsqu’il précisait qu’il préférait la douleur au goût probablement amer et à la consistance certainement désagréable du comprimé, je n’avais pas pu m’empêcher de laisser échapper un rictus, sachant pertinemment qu’on aurait pu éviter le désagrément si j’avais su qu’il lui restait de l’eau. Si je n’avais pas proposé cette alternative c’était seulement parce que je savais qu’il ne me restait de mon côté qu’un quart de mon contenant et que j’en aurai sans doute besoin plus tard dans le périple qui, au fur et à mesure, devenait le nôtre. Mon regard se portait à nouveau sur la fenêtre, tentant de trouver une idée pour sortir de cet endroit. “Tant mieux, c’est une qualité dans ce monde d’être observateur.”, me contentais-je de rebondir pensant qu’on aurait sûrement tout le temps de faire connaissance plus tard. À l’heure actuelle, mon seul objectif était qu’on sorte d’ici sans que l’un de nous n'ait à se sacrifier, c’était pour moi, la seule chose qui comptait réellement. D’ailleurs, je lui exposais à mon tour mes idées, toujours dans une optique de prendre le temps et de ne pas faire les choses dans la précipitation. J’avais horreur de faire les choses dans l’empressement, je trouvais que c’était le meilleur moyen de faire des erreurs. Même si l’idée de l’escalier de secours était probablement notre meilleure option, pour quelqu’un qui ne s’estimait pas stratège, il ne manquait pour autant pas d’idée. Les bras toujours croisés sous ma poitrine, j’attendais son aval me refusant de prendre les décisions seule. À son salut militaire, je n’avais pas pu m’empêcher de lever les yeux au ciel, guidée par les souvenirs horripilants de mon passage à la Colline. Je suivais son exemple, prenant le chemin de la seule autre porte disponible dans l’appartement. Découvrant une petite salle de bain où, là aussi, la poussière trahissait le temps qui s’était figé dans cet endroit. Mon premier réflexe était de lever le rideau enrouleur pour avoir un point de vue différent sur l’extérieur. Ce qui confirmait les propos d’Ian, de ce côté du bâtiment aussi, c’était plutôt mouvementé. Mes lèvres se pinçaient l’une contre l’autre et les traits de mon visage se tiraient un peu plus par inquiétude. J'inspirais profondément en profitant de la sensation de chaleur que me donnait le peu de rayons de soleil à travers la vitre. Puis, rapidement, j’inspectais les lieux à la recherche de quoi que ce soit qui puisse nous être utile, mais le peu de mobilier présent dans cette pièce était quasiment vide. La seule chose pertinente qui me tombait sous la main était une vieille radio à antenne bien plus vieille que moi. Entre la décoration vieillotte et cette antiquité, je commençais à me dire que le propriétaire des lieux était sans doute quelqu’un de bien plus âgé que nous. Ou alors, quelqu’un de plus malin et sûrement conservateur. Alors que je laissais mon esprit divaguer sur cette analyse qui n’avait rien de très pertinente, la voix d’Ian me ramenait à la réalité. J’attrapais la radio avant de m'exécuter, prenant soin de refermer le rideau avant de sortir de la pièce. Prenant le chemin vers ce qui devait certainement être une chambre, je prenais le temps d’observer la radio, cherchant le compartiment d’alimentation de la machine. Au vu du modèle, il devait sans doute s’agir d’une radio à batterie ou à pile comme nos parents et nos grands-parents avaient pu en utiliser à une autre époque. Le regard rivé sur l’appareil, j’apparaissais dans l’encadrement de la porte avant de relever les yeux vers l’homme qui m’avait hélé quelques petites minutes auparavant. Mes bras se relâchaient instinctivement en découvrant le lit avec un matelas épais et des oreillers qui, vue d’ici, semblaient confortables. Retenant la radio pour ne pas la laisser m’échapper des mains, mon regard bleuté devait pétiller devant ce peu de luxe qui s’offrait à nous. Je ne me faisais pas prier à l’invitation d’Ian qui m’avait cédé la place. Je commençais par m'asseoir, dans le silence le plus total, appréciant la douceur du matelas sous mon corps qui n’avait rien à voir avec ceux qu’on avait pu nous mettre à disposition depuis mon arrivée au Refuge. Fermant les yeux une seconde, je me laissais tomber en arrière pour apprécier un peu plus le confort sachant pertinemment qu’il ne serait que provisoire. “C’est probablement le meilleur moment de ma vie.”, soufflais-je les yeux toujours clos en exagérant un peu. Un kit de couture, voilà ce qu’avait trouvé mon nouveau compagnon de route. Je levais le bras pour lui présenter ma découverte. “Une vieille radio qui date certainement de l’antiquité. Je n'ai pas mieux.”, lui annonçais-je avant de laisser retomber mon bras. Mes paupières s’ouvraient laissant à nouveau mon regard bleuté apparaître tandis que mon visage se tournait dans la direction d’Ian. “Ce n'est pas idéal, mais c’est mieux que rien.”, reprenais-je pour confirmer ses propos. “Je devrais pouvoir m’en sortir avec ça.”, ajoutais-je alors que mon regard le détaillant d’un air interrogateur. “Tu sais que tu peux en profiter aussi ? J’ai pris mon petit-déjeuner, tu ne risques rien.”, plaisantais-je avant de me décaler pour lui laisser plus d’espace. “Et puis vu ce qui t’attends, tu ferais bien de profiter de ce petit confort qui nous est offert.”, ajoutais-je en faisant référence au fait de recoudre une plaie sans anesthésie. D'autant plus que c’était sa découverte et il avait certainement autant besoin que moi de ce petit moment sur un nuage. “Si elle marche, tu crois qu’on pourrait se servir de cette antiquité pour faire diversion ?”, demandais-je alors que je levai la radio pour l’avoir sous les yeux. J’ignorais encore si elle fonctionnait sur secteur ou sur un principe de batterie, mais je me disais que si on arrivait à la faire fonctionner, on pourrait se servir du bruit pour attirer ces choses quelque part. "Peut-être même qu’enrouler dans du tissu avec le volume à fond, on pourrait la lancer depuis la fenêtre opposée à l’escalier de secours dont tu parlais tout à l’heure…”, supposais-je pour aller plus loin dans mes idées. Bien qu’elles n’étaient pas très claires, voire même qu’elles avaient l’air irréelles et que le doux matelas sous mon corps ne me donnait guère envie de réfléchir, je n’oubliais pas pour autant l’objectif principal : sortir d’ici en vie. Je me redressais finalement, consciente que si je restais davantage allongée là, j’allais probablement me laisser emporter par le sommeil. La fatigue, le stress, l’inconfort, toutes ces choses qui retombaient en même temps et qui pouvaient, sans le moindre doute, m’entraîner vers un repos plus que nécessaire pour nous tous. “Installe-toi confortablement, je vais aller chercher la boîte à pharmacie dans la cuisine. Il y aura sûrement des choses utiles pour notre petite intervention chirurgicale.”, terminais-je par lancer laissant seul quelques instants le temps d'aller récupérer la dite boîte…

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ian W. Harper
Ian W. Harper


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : ethereal-rpg
Messages : 135
TW : On peut en discuter
Pronom INRP : Il
Faceclaim : Matthew Daddario
Age : 34
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Explorateurs
Gif : La pluie éclate et les papillons souffrent. (ft. Ian) Tumblr_inline_pdosatZ9hJ1t8himi_1280
Notes :
Rps en cours [1/2] :
Joan

• ılıılıılıılıılılılı.

Faith is like a fire that never burns to embers



Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t123-ian-w-harper#bottom
LA PLUIE ÉCLATE ET LES PAPILLONS SOUFFRENT


Ian laissait Joan profiter du matelas moelleux, et un sourire échappa à ses lèvres, charmé par l'espièglerie de la brune. Il était vrai que ce matelas était un véritable nid douillet, presque comme se lover dans un nuage. En plus, les murs épais semblaient absorber tout son, créant ainsi un environnement paisible et serein. C'était un contraste saisissant avec la vie en communauté où chaque bruit était amplifié et où l'intimité était rare.

Alors qu'il observait ce qu'elle tenait entre ses mains, Ian s'approcha pour examiner la vieille radio. C'était un modèle d'une époque révolue, fonctionnant à la fois avec des piles et sur secteur. Les piles devaient sûrement être à plat depuis des lustres, et de toute façon, l'électricité ne parvenait plus jusqu'à ces bâtiments abandonnés depuis longtemps.

"Je, eu, ouai, ok," dit-il en s'installant à ses côtés sur le lit. Il avait décidé de lui céder la place pour éviter de paraître bizarre. Après tout, ils étaient encore des étrangers l'un pour l'autre, et Ian ne voulait pas la mettre mal à l'aise. Même si ses intentions étaient bienveillantes, il comprenait que partager son lit avec un inconnu pouvait être déconcertant.

Ian s'allongea confortablement, passant son bras valide derrière sa tête tandis qu'il observait le plafond, savourant le confort relatif du matelas et le calme qui régnait dans la pièce. Puis, tournant la tête vers Joan, ses yeux tombèrent sur la vieille radio qu'elle tenait entre ses mains.

"Si on parvient à trouver des piles de rechange pour la faire fonctionner," commença-t-il, envisageant les possibilités, "ton idée est géniale. Ça nous offrirait une petite ouverture pour une éventuelle évasion. Mais il faut être prudents, cela risque d'attirer l'attention et de rassembler du monde autour de nous. Nous devrons rester sur nos gardes, mais pour le moment, profitons un peu."

Le brun ferma les yeux, savourant l'instant de répit, même si une douleur lancinante irradiait de son bras. Mais cette souffrance était insignifiante comparée au soulagement que son dos ressentait enfin, reposant sur ce lit moelleux. Il sentit la femme se lever et lui adresser quelques mots. Un simple signe de pouce de sa main fut sa réponse, avant de laisser aller toute tension et de se laisser bercer par le confort.

Il savait que les instants à venir allaient être douloureux. Joan allait devoir recoudre sa blessure sans anesthésie, car dans ce monde, cela était devenu un luxe. Bien qu'il ne soit pas du genre à se plaindre facilement, il anticipait la douleur intense qui accompagnerait cette procédure. Mais il comprenait que c'était nécessaire pour son bien-être. Une plaie refermée réduirait considérablement le risque d'infection, et il était prêt à endurer cette souffrance pour cela.

Il n'avait aucune idée du temps écoulé depuis le départ de Joan, mais cela lui avait semblé une éternité. Pourtant, ces quelques minutes de repos sur le lit lui avaient apporté un soulagement bienvenu. Ouvrant un œil, il s'étira avant de se redresser.

"Je vais finir par emporter ce matelas avec moi... Tu ne m'en voudras pas ? Même si c'est totalement impossible..." déclara-t-il avec une pointe d'humour, esquissant un sourire complice. Puis, se déplaçant jusqu'au bord du lit, il tendit son bras bandé vers la demoiselle, prêt à recevoir des soins. Il savait que le processus serait douloureux et qu'il risquait de la maudire à plusieurs reprises, mais il voulait qu'elle comprenne que ce ne serait pas dirigé contre elle personnellement.

"Je risque d'être un peu vulgaire, ça ne sera pas contre toi, je préfère préciser," ajouta-t-il avec sincérité, conscient de la nécessité de clarifier les choses avant de commencer.

"Je suis prêt, doc," déclara-t-il avec résolution, affichant une détermination palpable malgré l'appréhension qui lui tiraillait l'estomac. C'était un moment qu'il redoutait, mais il était prêt à affronter la douleur pour que sa blessure soit prise en charge.

Contenu sponsorisé


Personnage
Hors RP