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Avant on se rechauffait autour d'un un poêle a bois maintenant on se retrouve avec une poele a frire

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Novembre 2023- Alentours de l’aéroport.

Sortir n’était pas une bonne idée, le faire seule dans mon état, encore moins. Je pensais rester suffisamment près de la tanière pour ne pas être en danger, sauf qu’il aura suffit d’une petite pluie, m’obligeant a me réfugier précipitamment dans des ruines d’anciennes maison, pour me désorienter. Je ne peux qu’estimer ma direction, mais je refuse de rentrer bredouille, aussi, je me donne encore un peu de temps pour trouver quelques affaires, vêtements, outils, nourriture, équipement, n’importe quoi d’utile, afin d’arrêter de vivre sur les affaires emprunter a des bonnes âmes.

Cela ne fait que quelques semaines que je suis a la tanière, je suis loin d’avoir retrouvé mes forces, si tant est que cela me serait utile vu mes capacités. Soyons réaliste, le couteau à ma taille ne sert qu’a forcer les serrures et le bâton pousser des détritus sans risquer de me faire mordre par un rat. J’ai passé tout mon temps enfermée, je n’ai qu’une vague idée d’un affrontement avec un contaminé et je compte bien éviter a tout prix que cela arrive. Je claudique toujours un peu et je flotte dans ce pull tellement large pour moi, qu’il m’arrive presque au-dessus des genoux. Néanmoins, il cache mon corps du regard des autres et, étrangement, cela me rassure.

Les maisons ont toute été déjà visité et le temps a laissé une forte emprunte sur elle. Fenêtres brisées, parquet moisi, meubles écroulés, seule la végétation et la poussière semble vivre ici. J’imagine que cela est rassurant. Un infecté aurait forcément laissé des traces dans cette crasse épaisse qui s’amasse sur un sol traitre. C’est avec prudence que je fouille ce que les autres ont abandonné ici, évitant avec soin de trop regarder les photos de famille des anciens résidents. Sont ils morts ? Ont il trouvé un refuge ? Tout ce que je leur souhaite c’est d’être ensemble et ne pas avoir a vivre mon calvaire.

Mon butin semble bien mince a côté de mes efforts : quelques vêtements raides de saleté, une couverture élimée, des couteaux de cuisines rouillés et une poêle a frire qui semble légèrement cabossée. Je souris en lisant « tout feu ». Pas sur que le concepteur ait pensé à inclure une flamme directe a la liste des « tout feux ». Ce fugace moment de légèreté s’évanouit rapidement alors que je me fige en entendant des pas. Mon instinct me fait bondir derrière ce qui a dû être un bar de salon. Si je prie d’avoir rêvé la menace, alors que je m’accroche, tremblante, a ma poêle, je ne tarde pas a réaliser qu’il y a bien quelqu’un qui est entrée dans la maison. Est-ce le léger crachin qui l’a attiré ici, ou des envies de dénicher des objets, comme moi ? A moins qu’il ne m’ait vue et que ce ne soit pas pour me proposer un café qu’il m’a rejoint….

Ma respiration s’accélère, je réalise a quel point j’ai été nulle et mesure, seulement maintenant, les risques liés à une mauvaise rencontre. Je refuse de repartir dans un enfer de la sorte. J’ai tellement peur que je suis essoufflée comme si j’avais couru un marathon, je sens une larme creusé un sillon dans la suie qui s’est collée a mon visage pendant mes recherches. Malgré tout, mon esprit reste assez lucide pour que réalise que rester cacher ne sert a rien : non seulement mon sac est en évidence dans la pièce, mais un simple coup d’œil furtif me confirme que j’ai laissé des empruntes très visibles jusqu’à ma cachette de fortune. Mon manque d’expérience crève presque autant les yeux que cette piste ridicule qui peut me couter cher. Je prends une bonne respiration et d’une voix que j’espère assurer, je ne manque pas de tenter ma chance, puisque c’est surement la dernière chose qui me reste pour me sortir de ce pétrin.

« Je vous conseille de ne pas avancer plus ! »


J’arrive a maitriser mon timbre, du moins, il me semble. En fait, je n’en ai aucune idée tellement je suis terrifiée.

« Je suis armée alors quittez cette maison gentiment pour nous éviter un moment désagréable a tous les deux ! »

Les sens en éveil, osant a peine tendre le cou pour voir ce qui se passe, je prie intérieurement pour qu’il parte, crachin ou pas. A part raiponce, je ne connais pas grand monde capable de faire autre chose que de la cuisine avec une poêle.

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Oliver Blackwood
Oliver Blackwood


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TW : Je n'en ai pas en particulier. Dans tous les cas, on en discute.
Pronom INRP : Il/He
Faceclaim : Daniel Sharman
Age : 36
Statut civil : Célibataire
Localisation : Le refuge
Occupations : Explorateur
Responsabilité : Responsable des expéditions
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Notes :
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Il est le deuxième enfant d'une fraterie de cinq enfants ✧ Porte toujours son uniforme militaire, pouvant être confondu pour un membre de la Colline ✧ Il s'est engagé dans l'armée américaine dès qu'il a pu ✧ Il a une fascination pour les lézards, aller savoir pourquoi ✧ Son regard bleuté se lève toujours vers le ciel étoilé. Une tradition qu'il a développé avec ses frères et soeurs ✧ Il a tout sacrifié pour aller chercher son meilleur ami dès la première pluie.
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Avant on se rechauffait autour d'un un poêle a bois maintenant on se retrouve avec une poele a frire
@Oliver Blackwood
Ses allers-retours à la Tanière se montrent beaucoup plus fréquents de ce qu’il aurait aimé, le militaire. Il en fallait, c’était un fait. Surtout avec le froid hivernal qui pointait déjà le bout de son nez, ça ne sera qu’une question de temps avant dont la neige saupoudre la ville et qui rende quasi tout non fonctionnel. Si seulement cette poudre blanche ne paralysait pas autant que la pluie. Les gouttes d’eau finissent par s’évaporer, éliminant ainsi le virus. Tandis que la neige, elle ne disparaît pas tant que la température reste en dessous du zéro. Plus d’équipement. Des combinaisons pour moindrement que tu souhaites t’aventurer à l’extérieur dans ces conditions. En somme; une vraie plaie!
Alors il en profite du mieux qu’il peut, Oliver. S’assurer que les réserves arrivent -par un quelconque miracle- de tenir jusqu’au printemps. Mais les commerçants à la Tanière sont rudes en affaires. Avares, ils ne te laissent pas repartir avec ce qui t’intéresse sans que tu aies quelque chose à offrir en échange d’alléchant. Mais si ce camp établi à l’aéroport possédait l’eau purifiée, au Refuge, ils avaient l’alimentaire comme atout. Deux ressources beaucoup trop précieuses pour la survie et -ironiquement- extrêmement liées l’un à l’autre. Si seulement l’humanité pouvait s’unir plutôt que se diviser, mais c’était utopique d’y croire!
Mais il y avait une autre raison qui poussait Oliver à rendre visite au marché de la Tanière; trouver des cordes pour le violoncelle de Mya. Pour qu’elle soit en mesure d’en jouer. Pouvoir retrouver sur ses iris des étincelles tels un milliard d’étoiles dans le ciel dégagé la nuit. L’entendre faire vibrer les cordes de cet instrument -le berçant par la même occasion-. Il paierait cher pour ça. Quand est-ce que la dernière fois qu’il a pu écouter sa petite sœur volatilisant tous ses soucis, tous ses tracas? Depuis beaucoup -trop- longtemps…

Sa destination n’est plus trop loin, mais il ne peut cacher la fatigue qui l’accable. Enchaîner les distances finit tôt ou tard par vous rattraper et votre corps -tout aussi sadique qu’il soit- vous le fait sacrément réaliser. Pourtant, il le voit l’aéroport. Cet énorme bâtiment. Mais il ne se sent pas d’attaque pour y arriver d’ici la nuit. Il traîne de la patte. Ses rencontres avec les rôdeurs l’ont lessivé.
Il y a des maisons -en piteux état-, mais qui pourra certainement lui offrir un toit pour l’espace de quelques heures. Reprendre des forces puis retourner faire le lèche-vitrine. Vraiment, si ça pourrait être que le moindre de ses soucis… Mais dès qu’il met un pied dans la demeure, il scrute tout. Les débris rendent quasi l’environnement insalubre, mais il ne peut pas s’octroyer un luxe. Il devra s’y faire. Néanmoins, il y a quelque chose qui jure dans le décor. Un sac arborant une bien meilleure constitution que le reste laisser à l’abandon.
Dès ce signe, la main du militaire se pose sur son revolver qu’il ne tarde à sortir par mesure de sécurité. Il avance, doucement. Réduis sa respiration, mais le plancher trahit sa présence au vu du manque d’entretien. Pour la subtilité on repassera. Puis, l’espoir de dénicher quelques denrées s’était déjà volatilisé à la seconde où son regard s’est apposé sur l’état des lieux. C’est d’une évidence même que la maison a au préalable été farfouillé dans tous les recoins.
Il balaie un chemin, file vers un angle lui permettant d’avoir une bonne vue sur les différentes entrées du salon. Jusqu’à ce qu’une voix parvienne à ses oreilles. Aussitôt son arme braque dans sa direction. Il s’immobilise dans son coin, qui n’est pas un désavantage en soi.

— Et pourquoi pas discuter plutôt?

Les dernières menaces n’avaient guère trouvé leur effet. Ils pourront probablement trouver un terrain d’entente. Ou bien s’entretueront dans une marre de sang. Quitte ou double, c’était souvent la triste réalité de cette époque où tout se montre hostile avec sa personne.
Malgré que Oliver préférait tendre la main honnêtement que de descendre un individu -même s’il n’hésitera jamais à appuyer sur la détente si sa vie se retrouve à un fil-. Alors il patiente, que cette jeune dame sorte de sa cachette. Son arme toujours à la main -il faut bien que l’échange soit équitable si elle est armée-.

— En face à face.



Staring at the shining stars, hoping for the best. Some hopes will never get away. While some will perrish into the despair of a falling world.