Elias Fisker - Haunting you

Enfant unique, il a toujours eu la totale attention de sa famille au complet. Aucun cousin ni cousine. Il a bien deux oncles du côté paternel et une tante du côté maternel. Mais aucun autre enfant.

Elias a été un enfant sans trop de problèmes. Certes turbulent, mais lequel on pouvait facilement rappeler à l’ordre. Il passe souvent outre le filtre de la parole pour faire valoir ses pensées brutes. Ce qui lui a valu plusieurs bagarres à l’adolescence.

Pour éviter les élans de colère, ses parents l’ont inscrit à diverses activités sportives -renforçant l’esprit d’équipe du jeune homme-. Il se lie facilement d’amitié avec ses camarades de jeu. Et lorsqu’il dit qu’on peut compter sur lui, c’est un pacte qui ne brise jamais -à moins que vous ne tentiez de le duper-.

Énergique, il y a néanmoins un moyen pour qu’il reste en place; lui présenter un livre couvrant le sujet du folklore scandinave -et la mythologie nordique-. Un vaste monde où l’on peut comprendre et démystifier l’histoire d’un peuple. Des croyances d’autrefois, mais qui persiste encore à ce jour. Un sujet qui le fascine au point de se lancer dans des études supérieures dans ce domaine avec la conviction de l’enseigner ensuite.

Il adore surfer, son paternel l’a initié très jeune à dompter les vagues. Même si de fait, il a pris sa retraite bien jeune de cette passion. La tradition obligeait son père, à chaque vacance d’été, d’aller à Sydney pour profiter des vagues avec son garçon.
Il est également un très bon nageur et a gagné quelques compétitions dans son pays natal dans ce domaine.

Il est frileux. Il déteste le froid et le jeune homme a toujours préféré le soleil et la douce chaleur que ses rayons pouvaient apporter.

Elias a même proposé -supplié- à maintes reprises ses parents pour déménager à Sydney, en Australie. Là où il pourrait s’adonner à l’une de ses passions avec son père à longueur d’année.

La toile qui parvient à relier tout le globe terrestre en entier.
Un moyen par lequel Elias a noué avec un américain. Ils ont échangé énormément malgré le décalage horaire. Pour Elias afin de parfaire son anglais et son ami virtuel qui souhaitait s’initier à la langue danoise. Un échange de bon procédé comme on dit. Mais au bout de trois ans, les deux jeunes hommes souhaitaient se rencontrer. Franchir cette barrière du virtuel. Un projet qui se concrétise dès que Elias clique sur le bouton Paiement pour l’achat d’un billet d’avion en direction du sol américain.
Un autre pays, une autre culture. Les Américains ont bien leur propre façon de vivre. Mais dès qu’il met les pieds dans ce pays, il y a cet ami qui l’attend avec la classique affiche avec son nom et son pseudo débile de Discord pour être sûr qu’il n’y a aucun quiproquo.

Les liens se forgent, se solidifient. Elias qui pointait le bout de son nez sans trop savoir comment son voyage se terminera, le voilà avec une amitié qu’il sait qui perdurera à jamais. Un Gamble qu’il a pris et dont il a tout raflé!

La vie bascule en une journée. Une journée dont ni l’un ni l’autre n’a eu conscience à l’instant où la pluie changea tout. Ils ont démontré des ingéniosités pour survivre en duo. Son ami avec son revolver tandis que le blondinet avait adopté la batte de baseball en métal de ce dernier -n’ayant jamais touché une arme à feu de sa vie-. Il ne se faisait pas confiance et il préférait que l’américain tire plutôt que lui qui manquera sa cible à moins d’être à deux pouces de sa personne.
Une arme qu’il affectionne tout particulièrement et dont il ne s’en séparera jamais. Il s’en est fait la promesse depuis ce jour…

Pour parvenir à résister à ce monde qui veut votre mort à chaque pas que vous faites, il faut parfois s’allier. Un petit groupe croise les deux amis. Si Elias n’est pas chaud à l’idée, Daniel lui l’est. Il roule des yeux le blondinet, mais décide de faire confiance aux décisions de l’américain. Après tout, il est un inconnu sur ce sol du drapeau à cinquante étoiles.
Puis, on ne va pas se mentir, une jeune femme d’à peu près son âge lui a clairement tapé dans l’œil. Il prend un vilain plaisir à l’agacer. La voir sortir de ses gonds pour un rien. Pour une parole de trop. De multiplier les occasions pour poser sa tête sur son épaule en prétextant être malade. Tout et n’importe quoi pour attirer son attention sur lui. Sur sa personne uniquement. Un jeu qui crève les yeux pour tous, mais que les deux protagonistes s’entêtent à fermer les yeux.

Si le binôme réussissait à survivre dans cette merde qu’était devenue la vie quotidienne, la vie peut basculer en une fraction de seconde. Tout semble lui être une milliseconde, mais le tout s’est déroulé sur plusieurs jours.
Oh, il lui demandait chaque heure de l’aider. De guérir son ami pour qu’il se remette sur pied. Elle avait des capacités en médecine. Elle en a vue des situations. Elle en a géré de centaines et des centaines à parcourir les rues et les boulevards de Boston. Alors il la supplie de le guérir. De ne pas le laisser devenir un de ces infectés. Il sait qu’elle en est capable. Il sait qu’elle peut le sauver.
Il succombe.
Elle l’a laissé tomber.

Ce crépuscule.
Là où Elias s’est porté volontaire pour accompagner la paramédic qui ne sert à rien. Les seuls sourires qu’il lui accorde sont ceux emplis de mépris et parsemés d’arrogance. Il devient un enfer pour elle et cette mini expédition est l’occasion rêvée pour continuer de la tourmenter. De lui rappeler qu’elle n’est même pas en mesure de sauver qui que ce soit.
Jusqu’à croiser des rôdeurs. Il s’en tire à merveille, mais sa compagne de fortune beaucoup moins. Pourtant il reste, observe la scène. Sa batte de baseball à la main, il pourrait intervenir. L’aider à s’extirper de ce merdier. Il reste en retrait. Son ami avec lequel il a promis de survivre coûte que coûte est devenu l’une de ces abominations à cause d’elle… Elle en deviendra un à son tour.
N’est-ce pas poétique?

Elias ne revient pas à ce nouveau groupe dans lequel il a passé les trois derniers mois. Il ne peut plus accorder sa confiance à autrui. Alors il poursuit, seul. Jusqu’à atterrir à ce camp nommé le Refuge. Celui dont ça semblait être le moins prise de tête, mais son caractère fougueux et impulsif lui emmène un lot de problèmes considérable au point que quelques réfugiés souhaitent sa disparition.
C’est avec un autre membre de ce camp qui dit ne pas y trouver sa place que Elias quitte le stade. Il ne lui fait pas réellement confiance, mais il l’aide à intégrer la Tanière.

Une semaine s’écoule à peine depuis son arrivée qu’il a déjà réquisitionné un stand abandonné au sein du marché connu de la Tanière. Il y vend de tout -surtout ses trouvailles lorsqu’il se greffe à un groupe d’explorateurs pour les emmerder-. Si vous avez une demande spéciale, il tâchera d’y répondre positivement, peu importe ce que ça implique, et de la manière qu’il s’applique -de toute manière, il est réputé pour être un aimant à problèmes-.

Il croise un fantôme du passé. Si la surprise le saisit dans un premier temps, bien vite, il laisse place à ce fameux rictus dont cette dernière raffole tant. Un clin d’œil en bonus.