Event n°1 - Groupe 6

Sam 13 Jan 2024 - 20:46

ÉVÉNEMENT NUMÉRO 1

Quand le froid s’empare de Malden

16 janvier 2034

Groupe 6 : @Baja Vasquez - @Mya Blackwood - @Locke Rosenwald - @Nolan Sheppard

Une fois n’est pas coutume, sortir par un temps nuageux n’était pas judicieux mais aucune pluie à l’horizon. Mais c’est un blizzard qui vous a surpris et vous a forcé à vous réfugier dans le vieux centre commercial. Ce qui n’était pas prévu au programme, c’est les infectés rôdant dans tout le bâtiment et surtout le toit en verre qui menace de s’effondrer sous le poids de la neige. Il y a un endroit à l’abri, au troisième étage après un long couloir noir. Ce sont les bureaux des employés qui disposent d’une mini cafétéria, et surtout d’une sortie, car la neige bloque peu à peu les entrées. Il vous faut atteindre le 3e étage par tous les moyens, sauf les escaliers qui sont bloqués par les nombreux rôdeurs et les escaliers mécaniques, qui sont dans une marre d’eau croupie. Ils ne vous ont pas encore remarqué alors shhhh, ne faites pas de bruit.

Sam 13 Jan 2024 - 23:26

Au bonheur des dames et des ombres

Le ciel gronda. L'impitoyable Zeus foudroyant toute la vie sur son passage. Baja haussa la tête: le ciel était noir, lourd et prévisible. Il ne fallait pas tarder avant de s'abriter. Elle avait quitté le confort de la Colline pour quelques heures, à la recherche d'un collier qu'elle avait perdu sur la route pour venir jusque là. Cela ne l'inquiétait point. Les angoisses sont des plumes fébriles lorsqu'il s'agit de retrouver son passé. Ce collier, c'était son père qui lui avait offert. Une chaîne en or et un médaillon sur lequel était inscrit B.V. Il l'avait fait faire en l'honneur de ses seize ans. L'argent n'avait jamais été une question facile et ce luxueux cadeau lui avait toujours été orné d'une particulière préciosité. Bien sûr, depuis l'assassinat de Caleb, ce collier signifiait bien plus qu'une opportunité onéreuse. Bien plus.

Munie de son 9mm, elle sillonnait la ville. Malden était le lieu de l'enfance, de la candeur lointaine, bien lointaine mais les souvenirs de l'innocence finissaient toujours par rejaillir. La mémoire pouvait être une pesante malédiction en ces temps sombres. Malgré toute l'attention, la précision du regard, aucun bijou dans son champ de vision. La ville était de ruines et la végétalisation avait repris sa toute puissance et bien qu'elle fut armée pour une rencontre hasardeuse, Baja n'avait pu se risquer à visiter quelque lieu propice à l'humidité. Abandon de la recherche pour ce jour. Alors qu'elle rebroussaillait chemin jusqu'à la Colline, l'appel de Zeus.

Putain de ciel à la con.

Pas le temps de râler. Elle observa, inquiète ce qui l'entourait. Une bâtisse lui parut la plus avisée: l'ancien centre commercial. Les relents des moments d'errance de sa période de lycéenne n'avaient plus aucune importance. Survie primait à la poésie de l'histoire et des bons sentiments. Elle fouilla les environs mais la présence des rôdeurs l'inquiétait et le blizzard ne cessait de toquer sur les vitres. Il fallait espérer que la neige ne les éclata point. Baja se trouva un refuge, attendant que les dangers célestes s'apaisent. Trois jours passèrent avec... Douleur. Oui, beaucoup de douleur. L'insupportabilité d'être enfermée ici. Le silence de mise, de peur d'attirer les rodeurs, faisant les mille pas dans les escaliers. Elle s'était dégotée un coin dans la boutique de jouets, derrière la caisse automatique, emmitouflée dans les peluches pour se tenir au chaud. Dernière conserve. Pas bon signe. Elle l'engloutit sans délicatesse, l'appétit faisait bouillir son estomac et la soif commençant à s'imposer. Il fallait commencer à se bouger. Elle chargea son arme, enfila ses chaussures de cuir et se mit en marche. Nouvelle déambulation en espérant qu'une issue lui saute aux yeux. Ce ne fut pas le cas. Mais là. A travers les décombres de boutiques et de coffee shops, une silhouette. Elle la pointa de son arme. Non. Pas un infecté. Une jeune femme au regard translucide. Baja la toisa. Baissa l'arme. Et, tâchant de ne pas faire couiner ses chaussures sur le sol, elle s'approcha. Elle avait plus de chance de réussir à sortir avec de l'aide et cette fois-ci, sa méfiance ne pouvait pas prendre le dessus. Dans un murmure, presque inaudible, espérant qu'on puisse lire sur ses lèvres.

Le blizzard s'est calmé. Il faut qu'on se tire avant que -

De l'arme, elle désigna le plafond de verre qui les surplombait. Un tas de neige s'y était amassé et l'insalubrité du lieu le rendait bien dangereux. Se désignant du pouce, elle chuchota encore:

Baja.

Lun 15 Jan 2024 - 4:07

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - Event

@Baja Vasquez

@Mya Blackwood

@Nolan Sheppard

@Locke Rosenwald

On lui avait donné l’ordre d’accompagner un groupe d’explorateurs. Habituellement, la Colline gardait précieusement le corps médical au sein même du camp militaire -une main-d’œuvre beaucoup trop inestimable en ces temps tenant qu’à une seule corde-, mais de toute évidence, Locke ne rentrait pas entièrement dans cette catégorie. Sa perte ne semblait pas trop préoccuper les hauts dirigeants.
Malgré tout, il s’y attarde. Se prépare avec l’équipement que l’on veut bien lui refiler, ainsi qu’une arme à feu de base qu’il ne s’en servira jamais. Il accompagne la troupe qui a pour but de récupérer des denrées rares errant encore dans les décombres du centre-ville. Il reste silencieux, Locke, ne se mêle pas et se contente de suivre les pas laissés dans la poudre blanche couvrant le sol.
Mère nature se sent un tantinet sadique en ce 14 janvier. Les flocons s’abattent sur la ville, forçant les aventuriers à prendre leur jambe à leur cou. L’infirmier accompagnateur ne s’en fait pas exception et se lance à l’aveuglette dans le bâtiment le plus proche. C’est qu’une fois à l’intérieur qu’il prend connaissance des lieux. À priori, il semble être bien tombé. Il se débarrasse du capuchon sur sa tête ainsi que ses lunettes avant de s’enfoncer davantage, mais rebrousse chemin aussitôt que ses pralines sombres tombent sur des rôdeurs. Sans compter que l’un d’eux tente de l’attraper. Il l’évite de justesse et commence à zigzaguer dans les allées en espérant que l’infecter lui lâche les baskets!

Il atterrit en course folle dans une boutique de jouets, tourne un coin et percute une silhouette. Une jeune demoiselle frêle qui avait le malheur d’encombrer sa route. Le cul au sol, Locke jette un regard derrière lui. Le rôdeur ne le pourchassait plus. Son attention se reporte sur l’obstacle heurté.

— Désolé… souffle-t-il en relevant les yeux. Oh.

Ses mains se lèvent vers le ciel et il n’ose plus bougé d’un seul centimètre -voir même millimètre-. Ce revolver à la main de celle qu’il a bousculée, son rythme cardiaque s’accélère tandis que son esprit s’inquiète de la réaction que sa maladresse peut engendrer.
Il remarque néanmoins une deuxième brunette. La supplie de son regard.

— Je fuyais un rôdeur.

Mar 16 Jan 2024 - 1:28

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - Event

@Baja Vasquez

@Mya Blackwood

@Nolan Sheppard

@Locke Rosenwald

Inspirer. Expirer. Recommencer. Elle se concentre, Mya, elle ne sait plus quoi faire. La pression était trop forte, elle avait tenté de recoller les pots cassés, mais elle ne savait pas comment aborder sa sœur sans déclencher de nouvelles hostilités. Car Eva était fâchée, et avec raison. Parce que Mya était blessée, au bord des larmes et ne savait pas comment réagir. Elle se sentait coupable. Idiote et coupable. Alors sans vraiment y réfléchir, elle avait quitté le Refuge. Un besoin de respirer, de quitter cette cage étouffante qui n’était caractérisée que par l’absence d’Oliver et la colère d’Eva. Elle avait donc voulu prendre l’air. Sortir de ce stade étouffant. Dehors, l’air n’était toutefois pas meilleur et elle n’avait marché que quelques heures - heureusement sans croiser de menaces - avant que le ciel ne se mette à gronder. Le vent ne laissait place à aucun doute, la tempête se levait. Elle se met alors à courir et avant que les premiers flocons ne se mettent à tomber, elle trouve refuge dans un centre commercial abandonné… Comme pratiquement toute la ville depuis le début de cette catastrophe.

Une fois à l’intérieur, Mya regarde autour d’elle. Elle pose la main sur le pistolet qu’on lui avait confié, espérant ne pas avoir à s’en servir. Elle doute tellement de ses compétences à s’en servir qu’elle ne le sort toutefois pas. Mais sa main reste posée sur l’arme. Elle marche lentement, mais Mya fini par se cacher dans une boutique abandonnée. La présence des rôdeurs fait monter la nervosité. La musicienne reste cachée dans cet endroit pendant quelques heures, sans bouger. Ses muscles commencent à lui faire mal en raison de l’immobilité. Mais si elle bouge, elle risque de se faire repérer. Elle qui avait déjà envie de pleurer sent les larmes lui monter aux yeux. Elle a peur. Oliver lui manque. Eva lui manque. Elle aimerait tellement se jeter dans les bras de sa soeur et lui demander pardon à cet instant. Un sanglot lui échappe. C’est la cadence sacadée de la démarche d’un rôdeur entrant dans la boutique qui lui répond. Alors essuyant ses larmes, Mya sait qu’elle n’a d’autres choix que de bouger. Elle se déplace à couvert, sort de la boutique et s’en éloigne le plus possible.

Elle marche. Tentant de ne pas attirer l’attention. Cette nouvelle section du centre commercial lui semble déserte. Elle se retourne. Au moment exact de voir l’arme pointée vers elle. Ses mains se lèvent lentement vers le ciel, signe de paix. Elle se détend alors qu’elle voit la jeune femme baisser son arme et approcher. Elle lui offre un sourire timide, rassurée. Elle n’est pas seule. Elle ne la connait pas, mais au moins, elle n’est plus seule. Mya hoche la tête aux propos de la jeune femme, le regard levé vers le plafond de verre. Elle se trouve idiote de ne pas avoir remarqué plus tôt. Nouveau sourire.

Mya.

Une réponse simple. Mais elle comprend que la jeune femme tente de se faire discrète. Elle suit la cadence, accepte le tempo. Cette Baja connait certainement mieux comment s’en sortir qu’elle. C’est le moment choisi par un jeune blond pour entrer en collision avec cette nouvelle connaissance. Mya recule d’un pas. Son regard alternant de l’un à l’autre. Elle chuchote de nouveau.

Vous allez bien ? Pas de mal ?

Elle se tourne alors vers Baja.

Un rôdeur ? Tu crois que cette collision à pu leur donner notre position ? Il faudrait bouger, non ?

Mya, elle est inquiète. Visiblement inquiète.

Mar 16 Jan 2024 - 8:13

- ça aurait du être simple pourtant ! Retrouver Hanaë, lui donner la lettre sans la lire et repartir. C'était simple Nolan ! Pourquoi Est ce qu'une simple mission comme ça, ça dégénère ?

c'était vraiment une très bonne question. Les officiers du camp avait simplement donner à Nolan Sheppard une lettre qui ne le concernait pas mais qui concernait la médecin. Ils savaient que c'était le tour de l'ingénieur de faire sa ronde hors du camp et qu'il croiserait probablement la jeune Standford. Les deux membres du refuge s'étaient déjà rencontrés il y a quelques semaines. Sheppard, qui n'aimait pas trop obéir aux ordres , avait tout de même accepté. La lettre contenait peut être quelque chose d'important.
Après quelques minutes , il aperçut la silhouette d'Hanaë à travers le blizzard qui s'intensifiait.Il chercha alors la lettre dans son sac et suivit la jeune fille. Il fut couper dans son élan par un rodeur qui s'arreta en plein milieu de son chemin. Nolan se stoppa net. La tempête le couvrirait surement au niveau visuel, mais peut être pas auditivement. C'était des sales bêtes...

Au bout de quelques secondes, deux autres rodeurs s'approchèrent du premier. Bon... quoique cette lettre contienne comme information, ça vaut surement le coup de se faire tuer. Le plus silencieusement possible, l'ingénieur recula, en essayant d'amortir chacun de ses pas et leurs bruits sourds. Une fois suffisamment éloigné des rodeurs, il n'était même plus questions de trouver Hanaê, ou même de continuer a faire sa ronde... il fallait trouver un abri.

Nolan aperçu alors une entrée de garage souterrain. Parfait. Generalement les rodeurs étaient attirés par le bruit ou la lumière, donc il y avait peu de chance qu'il y en ait encore. Ou alors dans les voitures. Un coup d'oeil rapide sur un panneau l'informa que c'était le parking souterrain du centre commercial. Bon... ça pouvait être pire.
Le plus silencieusement possible, le quarantenaire avança dans la pénombre, s'aidant de sa lampe de poche tous les dix mètres pour pouvoir visualiser l'emplacement des voitures, des rodeurs, mais surtout des portes qui le ménerait aux étages supérieurs. La seule chose qui faisait plus de bruits que son coeur qui battait , c'était la tempète qui faisait rage dehors. Nolan n'était pas un aventurier, c'était un survivant. Il devait sortir d'ici, il n'aimait pas du tout cet endroit.

Ah ! une porte ! enfin ! Enfin un seuil sans porte qui invite à monter des escaliers. Toujours le plus silencieusement possible, l'ingénieur monte jusqu'à l'étage supérieur. le rez de chaussée du centre commercial. Les choses sérieuses allaient commencer ici.

En s'approchant, les portes automatiques ne s'ouvrent plus. pas étonnant...Après autant de temps. Nolan plongea son couteau entre les deux bandes de mousses qui entourent les deux portes et avec une action de levier , réussit à les ouvrir suffisamment pour passer.

Certains magasins étaient grands ouverts, d'autres avaient leurs grilles fermées. Le jour de la catastrophe était un jour de semaine, ce qui signifie qu'il y avait forcément des clients et des gens ici... donc il y a forcément des rodeurs.
Finalement c'est peut-être pas une si bonne idée d'attendre ici...

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Mer 17 Jan 2024 - 12:28

Au bonheur des dames et des ombres

Le toit de verre était d'un blanc époustouflant qui aurait pu émerveiller Baja s'il n'était pas si dangereux. On pouvait presque voir clairement chaque cristal, chaque flocon composant l'amas. Ce qui ne la rassura pas fut la vision de cette légère fissure qui se dessinait sur le côté gauche, flanchant sous le poids de neige entassé. Cela ne la rassurait pas et ne semblait pas non plus rappeler sa toute nouvelle interlocutrice. La jeune femme lui émit un sourire lorsque Baja baissa l'arme. Un sourire inconnu. Pas un sourire éclatant, pas un sourire avec les dents, mais un sourire timide, un sourire de soulagement. Baja observa ce rictus avec douceur. Cette femme qui lui souriait. Mya. Après ces jours tempêtueux, la solitude commençait à la rendre folle. Elle n'eut d'autre choix que de se réjouir de cette rencontre. Elle était belle et elle avait l'un de ces visages qui inspirent la confiance. Et pourtant, dans son regard, une peur vrombissante. Ce n'était pas dans ses habitudes mais Baja lui sourit. Rien ne servait d'affoler davantage la seule personne qui pouvait l'aider à sortir d'ici.

Un heurt au niveau de l'épaule gauche. Baja recula de quelques pas sous le choc, se retrouvant adossée à la caisse enregistreuse. Avant même de réagir, le terrible réflexe que cette année d'apocalypse lui avait appris: elle couvrit sa bouche de sa main pour étouffer le cri de stupeur qui la traversa pendant l'altercation. Plus de peur que de mal. Un jeune homme à ses pieds. D'un geste net et répété, elle braqua son arme sur le front du blondinet désolé. Alors qu'elle continuait de pointer le visage tétanisé, ce fut Mya qui l'extirpa de son attitude menaçante; elle prit les devants, s'assurant qu'il allait bien. Elle avait raison. Baja n'avait pas cette intelligence sociale. Et, même si elle ne se réjouissait pas d'ajouter un partenaire maladroit à leur équipe, il fallait se rendre à l'évidence. Trop de rôdeurs dans les parages. Inutile de dépenser des balles pour quiconque ne serait pas réelle menace. Baja leur tourna le dos quelques instants, clôtura ses paupières; il fallait se calmer, reprendre ses esprits. Encore une fois, Mya la ramena à la réalité. Un rôdeur averti de leur position, voilà, ce qu'ils craignaient à cause de cette collision. Hochant de la tête vigoureusement, elle se retourna vers ses deux nouveaux compagnons de route.

Oui, tu as raison. Tirons-nous d'ici.

Se faufilant dans les rayons de la boutique de jouets, ils atteignirent la boutique voisine: une pharmacie. Chaque pas était effectué avec une précision et une délicatesse rigoureuse. Chaque crissement de botte pouvait leur coûter la vie et tous le savaient. La pharmacie était petite et son sol était jonché de boîtes de médicaments. Ce n'était sûrement pas la meilleure des stratégies. Mais, il fallait trouver un moyen de se tirer. Et vite.

Pssst. Là.

Au bout de son indexe, un conduit de ventilation. Couvert d'un duvet de poussière, certes mais peut-être qu'un passage plus discret de ce genre leur serait utile. Baja avait un air soucieux. Ce centre commercial, elle le connaissait si bien et pourtant, elle était tout aussi incapable qu'un parfait touriste de trouver une solution avec certitude. Il ne leur restait que le doute. Toujours le doute.

Qu'est-ce que vous en pensez ?

Ven 19 Jan 2024 - 4:15

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - Event

@Baja Vasquez

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Comment ça aurait pu en être autrement?
L’arme à feu parfaitement aligné à son front. Il suffit que la jeune demoiselle appuie sur la détente pour que Locke dise adieu à sa pauvre existence. Son palpitant tambourine dans sa cage thoracique tandis que sa vie ne tient plus qu’à la bonne volonté de sa vis-à-vis. L’incertitude le ronge, lui dicte qu’il n’a plus qu’à prier -ou bien de supplier par ses pralines chocolatées la deuxième actrice de la scène dans l’espoir qu’elle puisse faire pencher la balance en sa faveur-.
Il déglutit, difficilement. Son souffle se met en suspend jusqu’à ce que l’arme à feu ne présente plus une menace -étirant encore le nombre de jours de survie à l’infirmier-. Un soupire franchit le seuil de ses lèvres tandis que ses doigts rejoignent le plancher poussiéreux et froid.

On lui tend la main. Il l’accepte avec plaisir pour se redresser sur ses jambes. Il adresse un léger sourire à cette seconde demoiselle qui s’était inquiétée pour lui plutôt que de songer à le faire traverser au trépas.
Sans attendre, l’intrépide les interpelle et les sommes de s’activer le derrière. Il obéit, Locke, sans même penser à s’introduire comme il l’aurait fait dans la vie d’antan. Il les suit, convaincu que ses chances de retourner éventuellement à la Colline seront plus élevées s’il reste coller avec ces nouvelles camarades.
Ils s’arrêtent. On leur désigne une bouche d’aération. L’infirmer demeure perplexe un instant. Certes ça leur permettrait de se faufiler en étant hors portée des rôdeurs, mais le bruit occasionné ne viendra-t-il pas tous les amasser dans un tapon et ils se retrouveraient pris au piège dans ces conduits confinés?

— Tu sais où ça mène? Et tu es certaine qu’ils ne vont pas nous suivre?

Il relève légèrement la tête pour évaluer le terrain, mais surtout repérer les infectés qui s’accumulent auprès des escaliers.

— Il y a quelque chose là-bas… chuchote-t-il.

Il voit du coin de l’œil un mouvement à travers les parois vitrées. Il pointe pour que ses coéquipières captent l’action détectée. Était-ce autre survivant qui jouait sa vie avec la faucheuse ou bien un rôdeur?
Dans tous les cas, Locke n’était pas certain de vouloir s’y attarder pour discerner la nature de cette démarche frôlant l’humanité.

Lun 22 Jan 2024 - 1:32

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - Event

@Baja Vasquez

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Elle avait regardé, impuissante, Baja reculer d’un pas alors que le jeune homme tombait au sol. L’arme sortie, Mya n’avait toutefois pas peur de cette jeune femme. Peut-être devrait-elle, après tout, elle ne la connaissait que depuis quelques secondes. Juste assez pour connaître son nom. L’arme ne lui fait pas peur. La musicienne est convaincue que cette autre jeune femme était assez pragmatique pour voir que, malgré la maladresse de cette première rencontre, le jeune homme pouvait leur être d’une grande aide. Après tout, il était une âme humaine. Une âme qui vive. Elle s’était alors approchée du jeune homme. Avait tendu une main amicale et lui avait sourit. Elle entendait, dans un coin de sa tête, Oliver et Eva qui lui disaient de faire plus attention en présence d’inconnus, mais ils étaient seuls. Seuls contre le monde depuis le début de cette pluie infernale. Elle ne leur fait pas nécessairement confiance non plus, mais Mya est réaliste, elle connaît le besoin de se serrer les coudes dans une telle situation.

Alors qu’elle aidait le jeune homme à se relever, elle fut soulagée de constater que Baja partageait son idée. Si le jeune homme était poursuivi, ils étaient sans doute déjà à risque d’être découverts. Si, par hasard, il avait semé son poursuivant, la collision aurait signalé leur position. Baja prend les devants et Mya ne s’oppose pas à suivre la direction choisie par l’autre jeune femme. Elle a l’air d’être plus en contrôle de la situation que la musicienne, dont les pensées vagabondent de Olilver, à Olivia, à Eva, puis vers Zoey. En marchant entre les allées, elle ne put s’empêcher de glisser deux livres dans son sac. Les enfants allaient être heureux de cette trouvaille dont elle pourrait se servir en cours. Et puis, les bouquins n’étaient pas très gros, ils se transportaient bien. Baja était silencieuse, comme le vent. Mya surveillait donc chacun de ses pas, sa légendaire maladresse attendant le meilleur moment de la faire tomber pour attirer l’attention des rôdeurs, elle le savait. Elle le sentait. Alors elle redoublait de prudence. Après un moment, debout dans la pharmacie, ils s’arrêtent tous les trois.

Une suggestion. Une idée qui pourrait les sauver. Une idée qui pourrait les achever. Le jeune homme à l’air en accord avec la proposition de leur comparse. Mya hésite. Elle regarde Baja et secoue négativement la tête.

Peu importe où ça nous mène… Le métal risque de faire du bruit sous notre poids non ? Et si ça indiquait notre position comme un néon en pleine nuit ?

Elle avait peur, Mya. Ça s’entendait dans le tremblement incertain de sa voix chuchotante. Mais malgré ses répétitions, ses appréhensions, l’idée est bonne. Le questionnement du blondinet aussi. Alors, jetant un nouveau regard au conduit d’aération, elle offre une moue résignée à ses compagnons d’infortune et haussa les épaules pour leur signifier que s’ils considéraient que c’était la bonne option, elle allait suivre.

Mouvement discret. Le regard se tourne dans la direction indiquée par le jeune homme. Une démarche humaine. Une démarche qui n’était pas celle d’un rôdeur. Elle sort le pistolet qu’on lui avait donné au camp et les mains tremblantes, elle avance vers la silhouette. Trop humaine pour qu’elle ne la laisse derrière. Elle écarquille les yeux. Un soupir de soulagement devant les traits qui se dessinent sous ses iris.

Sheppard !

Un murmure. Un léger sourire étire ses lippes. Celui du soulagement. Et elle range rapidement son arme avant de prendre le nouveau venu dans ses bras. Elle est soulagée de voir un visage connu, même si elle considère que Baja est une alliée de taille dans cette situation. Elle attrape le poignet de l’homme pour l’attirer vers le reste du groupe.

C’est bon, c’est un ami. et en se tournant de nouveau vers l'explorateur, elle ajoute, toujours à voix basse. Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

Sam 27 Jan 2024 - 22:06

ÉVÉNEMENT NUMÉRO 1

Quand le froid s’empare de Malden

Quelques temps plus tard

Groupe 6 : @Baja Vasquez - @Mya Blackwood - @Locke Rosenwald - @Nolan Sheppard

Cela fait plusieurs heures que vous traînez dans le bâtiment. Le froid est de pire en pire, sans parler des rôdeurs qui traînent dans cet endroit et s’amassent de plus en plus. Votre temps est compté évidemment. Vous trouvez un moyen de rejoindre le troisième étage, difficilement mais vous y arrivez. Par un des escalators démembrés et grâce au rebord, vous parvenez à vous hisser au second étage. Et c’est pas une boutique au plafond effondré que vous parvenez à grimper au troisième étage. Le bruit a attiré quelques rôdeurs mais Baja et Nolan qui ferment la marche parviennent à les exterminer. Qu’est ce que vous semblez organisés. C’est Locke qui ouvre la marche et qui ouvre la porte menant au couloir. Mais malheureusement pour vous mes chers maldiens, elle était piégée. Le souffle de l’explosion balaie l’étage où vous vous trouvez. Un pan de mur se décroche, et s’effondre près de vous, et le plafond de verre s’écroule au même moment. Alors que certains reprennent connaissance, comme Locke, qui a perdu l’audition suite au souffle de l’explosion et qui n’entend que des sifflements, ou encore Mya, qui se retrouve avec une vilaine coupure sur l’épaule et le bras provoqué par le bris de verre du toit. Mais le plus touché fut Nolan car un morceau de mur brisa net plusieurs de ses doigts en écrasant sa main. Baja elle, encore en bas s’en sort indemne.
Cette explosion a alerté tous les rôdeurs de la zone, et ils vous restent à peine 5 minutes pour vous mettre à l’abri, avant qu’ils ne vous atteignent. Il est temps de montrer vos talents de coureurs.

@Baja Vasquez : pas de blessures
@Mya Blackwood : coupure à l’épaule et le bras
@Locke Rosenwald : perte d’audition
@Nolan Sheppard : 3 doigts brisés et une main écrasée.

Au bonheur des dames et des ombres

Tout se passait pour le mieux. Deuxième étage ; et bientôt l'extérieur, bientôt la libération. Le chant du dehors les appelait. Baja fermait la marche. Un couic, un bruit de trop et quelques rôdeurs appliquaient mais avec Sheppard, dont Mya avait pu lui assurer qu'il pouvait rejoindre leur équipe puisqu'elle le connaissait bien, Baja réussit à les éloigner. Les tuer, oui. Parfois, des entailles au couteau, ou des lourds coups avec les tuyaux qui jalonnaient leur passage. Bref. Tout se passait pour le mieux. Ils allaient atteindre le troisième étage, faisant office de sécurité, Baja préservait leurs arrières. Le regard vif, aguerri par la situation : elle ne laissait place à aucun danger et filtrait tout mouvement ou tout bruit qui ne serait pas issu de ses nouveaux partenaires de survie.

Un vacarme s'empara de toute la bâtisse. Combustion rapide, immédiate : explosion. Le plafond se rompit, des fragments des murs s'éparpillaient dans l'espace à une vitesse affolante. Tout valdinguait dans une confusion grandissante. L'explosion dura quelques secondes, assez pour sonner toute personne qui en était proche. Baja, qui était encore en dessous, eut la chance de ne se prendre aucun débris. Indemne. Un choc, certes : elle avait le regard embrumé, et les oreilles tourbillonnantes, mais après un instant vaporeux, elle reprit ses esprits complètement. Il fallait aider ses camarades. Un coup d'oeil pour s'assurer qu'aucun infecté ne l'attrape dans sa course. Et, elle s'élança rapidement au troisième étage. Le résultat n'était pas beau à voir, et une grimace s'installa naturellement sur son visage. Etat des lieux. D'abord, elle notifia Mya, ensanglantée. Sur son épaule et son bras droits, une plaie venait de se dessiner. Le sang ne coulait pas à flots, et malgré un visage visiblement contrit par la douleur, elle semblait tenir bon. Ensuite, Locke. Visiblement brumeux. Un regard perdu, égaré. Rien de visible, mais c'est à peine s'il semblait conscient encore de ce qui l'entourait. Pas bon signe. Et, enfin, leur dernier compagnon de route, Sheppard. Un bout de mur encore sur sa main. Baja se précipita pour le retirer. Les doigts semblaient amorphes, ramollis par le choc. L'os était-il brisé ? Cela ne faisait guère de doute, mais le temps pressait et la priorité n'était pas dans le diagnostic - qui pourrait de toute évidence être faux. Malgré la volonté d'être claire et ordonnée, lorsque Baja prit la parole, sa respiration était haletante et dans son regard, on pouvait y lire une lueur de panique.

« Ok, Sheppard, tu bouges plus ta main, d'accord. Mya, Locke, ça va ? Les infectés vont arriver, j'ai de l'alcool, on s'occupe de vos blessures après. Suivez-moi. », à dire vrai, elle n'attendait pas vraiment de réponse, ils n'en avaient pas le temps.

La douleur atténuait toutes leurs capacités. Ils seraient donc plus lents, plus maladroits. Tout ce qu'ils venaient d'accomplir comme exploit venait de s'effondrer. C'était comme repartir à zéro. Baja commença à tracer sa route, d'un pas pressé proche de la course mais quelque chose l'alerta. Locke restait encore brumeux. Pas le temps de s'expliquer, elle l'attrapa par l'avant-bras fermement et l'emporta avec elle dans sa course. Il fallait que le groupe résiste jusqu'à ce qu'ils trouvent une cachette, un échappatoire. Pitié, que personne ne s'évanouisse d'ici là.

Spoiler:

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - Event

@Baja Vasquez

@Mya Blackwood

@Nolan Sheppard

@Locke Rosenwald

Un nouveau membre s’installe au sein de leur groupe. Locke aurait pu manifester une méfiance, mais l’accueil fut porté garant par celle qui avait eu la gentillesse de convaincre la sang-froid de ne pas appuyer sur la détente alors qu’elle avait sa propre personne en joue. Il y avait déjà assez des rôdeurs à s’occuper et surveillez pour en plus s’encombrer de soupçons pour un malheureux qui s’est retrouvé coincé comme eux dans ce bâtiment qui menace de céder sous le poids de la poudre blanche qui s’accumule sans cesse.
Ils avancent. Invraisemblablement bien. Il ouvre la marche, Locke. Si l’arrière assure la protection avec brio, il se donne le devoir perdurer l’ascension de leur parcours. Mais il y va à l’aveuglette en réalité. Il a beau balayer de ses pralines foncées les alentours pour déceler le meilleur chemin à suivre, il connait mal les lieux qui lui sont inconnus.
La joie l’emplit lorsqu’il arrive face à cette porte qui mène à un corridor dont il prie pour qu’aucun rôdeur ne les attende de l’autre côté, affamé par un festin de chair fraîche. Il ouvre avec entrain.

Il ouvre les yeux. Sa vision trouble l’empêche de constater l’ampleur des dégâts. Tout tourne autour de lui. Le flou l’embrume à un tel point qu’il ignore dans quelle position il se trouve. Ses paupières répètent frénétiquement le battement, mais son champ de vision refuse de s’éclaircir. Ses lèvres s’entrouvrent, projètent des paroles qui ne se rendent point à son ouïe. Tout ce qu’il entend est un sifflement continu perpétuel.
La panique s’éveille et s’empare de son corps. Il appelle de nouveau ses camarades sans avoir la certitude que ses propos se frayent un chemin jusqu’aux destinataires. Il inspire, profondément, et s’étouffe d’emblée. Sa toux l’étrangle et il réfugie son visage au creux de son coude.
Qu’est-ce qui venait de se passer?
Son esprit vagabonde, tente de recoller les éclats des précédents événements dans le faible espoir de reconstituer l’élément perturbateur. Celui qui l’avait… étalé au sol? Était-ce bien le sol qui se trouve sous lui? Il ose se retourner, tâter de sa main libre la paroi solide sous lui. C’est bien le plancher. Une migraine l’assomme. Le bout de ses doigts abandonne l’humidité du revêtement de l’étage et fait pression sur ses tempes.

Une force étonnante lui agrippe le bras et le tire à sa suite. C’est à peine qu’il relève la tête. C’est Baja qui le sort de son brouillard.

– Ma-

Sur le point de lui sommer d’arrêter, il tourne la tête pour s’assurer qu’ils ne laissaient personne derrière. Ses yeux s’écartèlent. Un amas d’infectés s’entassent comme des sardines dans les escaliers.

– Oh merde… Bon sang!

Son cerveau assimile bien l’état d’urgence contrairement à il y a quelques secondes -faisant abstraction à tout l’éboulement qui terrasse les alentours-. L’instinct de survie qui prend le contrôle de son corps. Le pas de course n’est guère long à s’activer.
Il repère un magasin dont la grille est légèrement entrouverte. Il suffisait que de se glisser en dessous et de la refermer jusqu’au sol. Il sème à ses camarades de plonger et une fois que tous se retrouvaient de l’autre côté de la barrière métallique, Locke l’abaisse et trouve le verrou qui s’œuvre à son plus grand soulagement.

– Tout le monde est okay?

Bordel, pourquoi aucun de ses compagnons ne lui répond? Ils ont tous perdu l’usage de la parole?
Locke les balaie du regard un à un, les dévisageant tandis que ses iris brillaient par l’incompréhension de la situation. L’adrénaline redescend… mais ce foutu sifflement continue de lui pourfendre les oreilles.
La brunette aux yeux de l’océan était mal en point. L’homme également. Il leur fait signe de le rejoindre, afin qu’il puisse jeter un œil à leurs blessures.

– Je ne suis pas médecin, mais j’étais infirmier avant…

Il ne s’en rend pas compte, mais son ton est plus élevé qu’à la normale, à défaut de s’entendre parler.

HRP: Désolée pour la longueur, c'était pour rattraper ce qui se passe dans l'intervention et aussi pour avancer un peu. Les prochaines fois, je referai plus court, promis Angel

Quand le froid s'empare de Malden - event

@BAJA VASQUEZ

@MYA BLACWOOD

@NOLAN SHEPPARD

@LOCKE ROSENWALD

La prudence était de mise. Chaque pas était suivi de quelques secondes de silence et de regards inquiets et attentionnés. Visiblement rien ne bougeait. La respiration de Nolan était sacadée. Il savait que le moindre faux pas dans cet endroit serait le dernier.

Quelques mètres plus loin, l’homme passa devant une pharmacie, dont la grille était ouverte, un rapide coup d’œil le rassura et continua son chemin… mais la confiance se gagnait trop vite pour Nolan. Du coin de l’œil , il aperçut un mouvement. Il dégaina son arme qu’il pointa sur la tête du jeune blond qu’il ne connaissait pas, analysant rapidement la présence des deux autres personnes. Il lui fallut quelques secondes pour comprendre qu’une des trois personnes faisait partis de son camp. Elle l’avait appelé par son nom. Au bout de quelques instants de tensions intenses où les canons de pistolets se faisaient face, tout redescendit. Sheppard fit de même. Dire qu’ils étaient amis étaient surement beaucoup dire, mais si il avait une amie ici, c’était surement elle. C’était comment déjà …Blackerd ? Maya Blackerd ? ohlàlà il n’avait vraiment pas la mémoire des noms.

- Je me suis perdu dans le blizzard et j’ai trouvé le parking comme abri, j’essaye de trouver la sortie… Vous êtes qui vous ? Vous faites quoi ici ?

Après une rapide explication de leur part et le plan pour rejoindre le 3eme étage, il était évident que les conduits n’étaient pas une bonne idée…sans savoir même où cela menait.
Ils se mirent donc en marche pour le dernier étage. Locke ouvrait la marche et Nolan et Baja la clôturait, tuant des rodeurs qui s’approchaient trop de temps en temps. Ce qui était positif dans ce genre de situation c’était de voir avec quelle facilité, les deux comparses s’entendait sans se parler et même sans se connaitre. La fluidité de leur mouvement s’accordaient parfaitement et les coups qu’ils portaient étaient magnifiquement exécutés. Et tout cela aurait pu continuer longtemps…jusqu’à cette explosion.

c’est d’abord l’acouphène qui réveilla Nolan. De sa main droite, il se frotta la tête. Que venait il de se passer ? Et sa main gauche… D’où venait ses picotements qui lui prenait toute la main ? En fait non, c’était même carrément une douleur qui s’éveillait de plus en plus , à chaque seconde. Il vit alors la triste vérité. Le mur s’était effondré sur eux. Paniquant , Nolan hurla pour dégager sa main bloquer a l’aide de son autre membre. Baja , qui semblait avoir été épargné arriva pour l’aider à se relever. Elle prononça quelques mots que Sheppard écouta à peine. Il attrapa son couteau qu’il rangea dans son étui. Enfin, il dut s’y prendre à plusieurs reprises pour bien viser, tellement sa tête tournait. Baja attrapa l’homme par le pull, l’obligeant à se lever en poussant un râle. Marcher était une sinécure, alors courir… Un simple regard en arrière l’informa que des dizaines d’infectés arrivaient … la situation empirait. Bordel…
Quelques minutes plus tard, le jeune blond leur avait trouvé , un étage au-dessus , une planque dans un magasin, qui semblait avoir été un magasin de bricolage en tout genre. La grille avait été refermée et tout le monde pouvait enfin souffler. Nolan posa enfin les yeux sur sa main et se mit à vomir dans un coin du magasin… la douleur était insoutenable, et la vue de ses doigts brisés, de sa main qui devenait bleue ne l’aidait pas à reprendre confiance en ce qu’il se passait…
Lorsqu’il reprit un peu ses esprits , il jeta un œil aux autres. Il semblait mal en point, mais pas de gros dégâts, quelques bobos et coupure. Locke en revanche ne semblait plus entendre un simple bruit autour de lui. Ils étaient dans la merde… Baja lui indiqua d’un signe du doigt devant la bouche de parler moins fort, avant que la situation n’empire encore…

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - Event

@Baja Vasquez

@Mya Blackwood

@Nolan Sheppard

@Locke Rosenwald

Aurait-elle été perçue comme une idiote de proposer de simplement rebrousser chemin vers l’entrée qu’avait trouvée Sheppard pour entrer dans le bâtiment ? Car s’il avait pu entrer, on pouvait bien en sortir, non ? Mya avait suivi le groupe, d’abord en pensant qu’il s’agissait simplement de trouver une zone plus en hauteur le temps que la tempête passe. Maintenant, elle se disait qu’elle aurait peut-être mieux fait d’attendre près de cette porte-là. Elle suivait donc Locke, sur ses gardes, mais sachant qu’elle serait potentiellement un poid mort pour l’équipe s’ils se trouvaient dans le pétrin. Elle fut prise par surprise par les événements qui suivirent.

Alors qu’elle aidait l’homme du refuge à se hisser au troisième étage, qui aurait dû être synonyme de sécurité (du moins autant que possible dans cette situation), elle voit Locke ouvrir la porte qui aurait dû les mener à un couloir. Déflagration. Choc instantané. Mya se retrouve projetée au sol, comme ses compagnons de fortune. Quelques secondes au sol avant qu’elle n’ouvre les yeux, la douleur à son épaule est lancinante. Elle se redresse lentement et ne peut constater que le sang qui couvre ses doigts alors qu’elle retire sa mais de l’endroit douloureux. Rien de dramatique, elle ne va pas se vider de cet écarlate vital en un instant, mais rien de rassurant non plus. Son bras droit n’a pas été épargné non plus, mais la douleur est moins vive sur le membre qu’à son rattachement.

S’il ne s’était agit que de la porte, elle aurait sans doute moins paniqué. Mais voilà qu’un mur s'était écroulé et que le plafond de verre avait également volé en éclat, laissant entrer toute la neige accumulée depuis le début du blizzard (et sans doute depuis le début de l’hiver).

Mya ne dit rien. Les larmes aux yeux, elle n’est pas celle qui allait prendre des décisions. Elle se relève rapidement, jette un regard paniqué du côté de Locke qui n’a pas l’air de les suivre. Mais Baja à la situation bien en main. Et la musicienne ne dit rien, elle se contente de suivre en espérant que rien ne les rattrapera. Elle est soulagée alors qu’elle se glisse sous la grille, non sans éveiller la douleur.

Locke parlait trop fort. Baja tentait de lui faire comprendre. Mya s’y mis elle aussi, constatant que Nolan avait sans doute besoin d’une seconde pour assimiler sa situation. Elle mima donc à Locke l’explosion avant de lui désigner ses oreilles. Un sourire triste. Si seulement ça avait été elle. Elle avait l’habitude, en tant que musicienne, de se concentrer que ce qu’elle devait faire sans entendre ses notes perdues dans l’ensemble des instruments. Elle pointa donc Nolan, tentant de faire comprendre à Locke de s’occuper de cette main en premier. Elle pouvait attendre. Douloureux, certes, mais elle n’en perdrait pas son bras.

Regardant l’infirmier se diriger vers l’autre homme, elle se tourne vers Baja.

Tu parlais de désinfecter ?

Avec un soupir, elle se déplaça dans les allées pour arriver à trouver des morceaux de tissus. Rien d’incroyable, mais ils pourraient s’en servir pour désinfecter et pour panser la plaie. Elle trouva aussi quelques morceaux de bois de la largeur d’un bras. Coup de chance. Elle les apporta à Locke avec une partie du tissu pour qu’il puisse en faire une attelle. Après quoi, elle retourna vers Baja et lui tendit le reste du tissu. Mya retira sa veste. Un frisson parcourut son corps, mais ce n’était que pour un instant. Et elle se savait incapable de s’occuper de cette blessure seule. Elle espérait donc que Baja accepterait de l’aider.

Tu as une idée de comment on s’en sort ?

Un soupir. Le regard posé sur la grille qui est leur seul rempart contre les infectés, la neige et l’horreur de leur situation. Mya essuie donc une larme qui menace de couler. Si jamais elle rentre, Oliver et Eva ne vont jamais lui pardonner cette escapade…

Au bonheur des dames et des ombres

Dans la masse de grognements, on n'entendait qu'une chose. La peur qui gronde et avance. La peur infernale, la peur-escalator, celle qui ne cesse jamais son mouvement. Tous leurs êtres semblaient tendus pour atteindre le groupe de survivants, chaque parcelle de leur peau crevassée s'élançait vers eux pour les engloutir. Cet océan d'infectés faisait jaillir l'urgence plus que jamais. Et, au tonnerre de grommellements se confondait les respirations haletantes de Mya, Locke, Nolan et Baja. L'union fait la force, un pour tous, tous pour un, seul, on va plus vite, ensemble, on va plus loin. Son père les lui avait tonné tous ces beaux élans de vivre ensemble et de travail d'équipe. Et, bien qu'ils eurent pu sonner creux car veiller les uns sur les autres leur prenait du temps et de l'énergie, cette équipe bricolée par l'instinct de survie avait un peu de sens. Ne pas être seule. Baja s'était jurée de ne pas mourir seule. Bien, bien avant la catastrophe mais tout de même.

Dernière de la file, Baja plongea son buste sous la barrière et s'immergea le plus rapidement possible. Locke fit chuter la grille, qui se fracassa lourdement sur le sol. Un verrou. C'était déjà ça, même si tous savaient que leur temps restait compté. A l'abri pour quelques instants. Mya prit le relais pour faire comprendre à Locke que son audition semblait atteinte, voire même très atteinte et partit chercher tissus et autres bricoles pour les aider. Un bruit détonna du reste : Nolan vomit. La nausée monta à la gorge de Baja, et elle refreinât l'instinct vomitif qui la parcourut elle aussi. Il fallait maintenir la concentration malgré les nouvelles blessures et confusions. Quelques morceaux de bois dans les mains de Locke plus tard, Mya l'intima de s'occuper de la main violacée de Nolan. En duo, voilà. Des petites équipes le temps de se remettre en forme, et donc en route. Mya se tourna vers Baja. Elle avait le regard brillant, quelque chose dans l'oeil. Une larme, oui. Baja ne sut pourquoi mais cela la toucha profondément. Bien sûr, un brin d'empathie mais pas que. Piqûre de rappel : à tous, la pluie leur volait l'insouciance. Personne ne devrait être dans un centre commercial vide à compter ce qu'il lui reste d'os. La jeune femme à la larme retira sa veste et dévoila sa plaie. Une coupure profonde mais Baja ne s'en inquiéta pas davantage.

Tu parlais de désinfecter ?

Baja lui sourit en extirpant de son sac une bouteille en verre emplie à moitié. Elle enduit le tissu d'alcool et pénétra la plaie. Il y avait différentes marques le long de son bras, et Baja reproduisit le processus sur chaque coupure qui parcourait le corps de Mya. Une grimace d'inconfort parcourut la demoiselle. Ce fut surtout lorsque la larme finit par couler, et que donc, Mya l'essuya, que Baja sentit qu'un peu de courage et de tendresse ne leur ferait pas de mal. Elle caressa doucement la nuque de son interlocutrice et murmura :

« Tu t'en sors très bien, tu sais. »

Elle reprit ses derniers gestes de soin. Cela lui rappela le soir où elle avait rencontré Thomas. Thomas. Et si elle ne le revoyait plus ? Et si lui aussi avait subi la météo de plein fouet ? Et si - et si - et si - et si. Ne pas y penser. Se forcer à ne pas y penser. Toutes les plaies de Mya était désormais désinfectée. Des bouts de tissus enroulaient les parcelles de peau déchirée pour éviter le sang de se répandre davantage. A la seconde interrogation de Mya, Baja ne sut que répondre. La solution du troisième étage venait de leur échapper. Que subsistait il pour résister ?

« Et si on faisait diversion ? Ca nous laissera au moins le temps de fouiller pour chercher une autre sortie. Non ? Les éloigner un peu d'ici. »

Un souvenir la frappa. A ses douze ans, Claire, une amie de son école primaire l'avait invité à fêter son anniversaire au karaoké du coin. C'était sûrement une idée stupide, oui très stupide. Mais, ne restait il pas que la stupidité pour s'accrocher aux élans de bravoure ? En face du magasin de bricolage, le karaoké. Il devait bien rester un générateur, non ? Il fallait y croire. En tout cas, si cette idée n'était pas la bonne, elle en ferait peut-être germer d'autres.

« Il y a un karaoké en face. C'est peut-être bête, mais si on réussit à l'allumer, ça fera diversion pendant un temps et on trouvera peut-être un autre moyen d'arriver au troisième ? »

Sur son visage, le doute était lisible. Elle-même semblait plus qu'incertaine d'une telle solution mais avec leurs blessures, ils pouvaient ôter la rapidité et l'efficacité à leurs atouts. Il fallait user d'une autre ingéniosité.