Le deal à ne pas rater :
Cartes Pokémon EV6.5 : où trouver le Bundle Lot 6 Boosters Fable ...
Voir le deal


Event n°1 - Groupe 4

3 participants
PNJ
PNJ


Personnage
Crédits : Avatar par Nathie
Messages : 40
Hors RP
   
ÉVÉNEMENT NUMÉRO 1
Quand le froid s’empare de Malden
16 janvier 2034





Lorsque les premiers flocons de neige sont tombés, vous étiez totalement à découvert. Courir plusieurs mètres pour trouver un toit à mettre au-dessus de vos têtes était trop risqué alors vous avez trouvé la solution juste sous vos pieds. Sous une plaque d'égoût, vous vous êtes réfugiés dans ces dédales de galeries souterraines, froides et humides. A l'abri de la neige mais pas de l'eau, il vous faut prendre des précautions. De l'eau circule toujours le long du canal et perle depuis les accès qui mènent à la surface. Prenez garde où vous mettez les pieds : protégez-vous et restez sur les chemins qui bordent la tranchée d'évacuation. Les sorties condamnées par la neige, il vous faudra trouver votre chemin dans ce labyrinthe, où l'eau ne sera pas la seule menace qu'il vous faudra faire face. Les infectés ne manquent pas dans ces coins sombres, à se nourrir de rats, alors soyez vigilants. Une mauvaise rencontre est vite arrivée.


Invité
Anonymous
Invité


Personnage
Hors RP
   
Je maudits les bons samaritains et leur besoin qu’ils m’imposent de les contacter régulièrement. C’est a cause de cela que je suis obligée de sortir, seule, alors que j’ai déjà prouvé que je suis aussi poissarde qu’inapte a la survie. Une fois n’est pas coutume, alors que le froid est mordant et que je disparais sous un épais manteau trouvé par Jordan, j’étais sortie avant de me retrouver prise sous une tempête de neige. Faute d’un abri plus « classique » a porté de main, j’avais opté pour la bouche d’égout la plus proche.

C’est une solution de court terme, certes, mais avec un peu de chance, des que la tempête sera finie, je pourrais vite rentrer. Du moins c'est ce que je pensais avant de me perdre dans ce labyrinthe.  Alors que j’erre nerveusement, j’entends des pas, pas ceux maladroits ou trop vifs des infectés, mais j’ai appris a craindre les vivants plus que les morts.

« Qui… qui va là ? »

Si je voulais une voix assurée, alors que je sers mon bâton pointu de mes mains tremblantes, ce n’est pas gagné. Ca ne s’arrange pas alors que je vois que c’est deux hommes, malgré moi, je fais un pas en arrière.

« N’approchez pas. »

Nerveusement, je détaille les deux hommes avant de reconnaitre des traits familiers sur l'un des deux. C’est avec un soulagement évident, baissant légèrement mon arme pendant que l’espoir transpire dans mon ton :

« A… Adriel… c’est toi ? »


Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ethan Lane
Ethan Lane


Personnage
Pronom IRL : Elle/She
Crédits : Avatar by Notaboorp
Messages : 100
TW : Je n'en ai pas en particulier. Dans tous les cas, on en discute.
Pronom INRP : Il/He
Faceclaim : Ryan Guzman
Age : 31
Statut civil : Célibataire
Localisation : Au Refuge
Occupations : Patrouilleur
Responsabilité : Aucun
Gif : Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_oxoayga5NT1rifr4k_250
Notes :
Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_nnupyuh4tr1rfmocr_250

ℂ • ❆ • ☽
You
don't got the power.
Can't
shut me down.
Stop
That's not an option.
Me!
I'm my biggest problem.
ℂ • ❆ • ☽

Rps en cours~
HanaëEventLoterie RP

Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_oxobl6NgbV1rifr4k_540

Il y a deux personnes pour lesquels qui donnerait sa vie sans même réfléchir; Noah & Aurora ☽ Seul lui et sa jumelle ont réussi à survivre à un incendie alors qu'ils étaient encore que des gamins ☽ Il est arrivé à Malden à ses 10 ans ☽ Avant que cette satané pluie ne tombe sur l'humanité, il exercait le métier de policier ☽ Il a commencé par prêter main forte à la Colline lorsqu'il est revenu à Malden, mais bien vite il a quitté ce camp et a rejoin le Refuge ☽ Les espaces clos le rendent nerveux et mal à l'aise, d'autant que la vue des flammes et il a horreur des aiguilles.
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t80-ethan-lane-be-curious-
QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - EVENT
La petite Pia laissée auprès des professeurs du Refuge, Ethan peut s’atteler à sa tâche de patrouilleur. Il avait pour mandat de récupérer la petite une fois les cours terminés le temps que son père ait achevé ses propres obligations. L’ancien policier avait déjà une liste qui se prolonge dans son esprit -bien qu’il le note dans son calepin- du compte rendu à restituer à Adriel.
Il s’aventure jusqu’à la délimitation du territoire. Bien vêtu pour la saison en cours, la neige commençait à recouvrir le sol. Bientôt, ça ne sera plus qu’entre les murs du stade qu’ils pourront naviguer en toute tranquillité. Sa dernière chance pour s’assurer que rien ne menaçait la zone contrôlée par le Refuge.

Le vent se lève et le ciel nuageux se mêle à la partie. Ethan a beau balayer les horizons, ses options ne se comptent même pas sur une main! Il échappe un juron avant de se rabattre sur le seul abri qui peut le sauver de la situation; la trappe qui mène aux égouts. Ça ne lui ouvre aucun appétit, mais à défaut de mieux…
Puis, il se dit que ce n’est que pour quelques minutes, voir que deux ou trois heures le temps que la nature se montre plus clémente… Comment dire qu’il n’avait aucun don de prédilection pour la météo?
Ethan erre dans ce labyrinthe souterrain, croyant en premier lieu qu’il se rapprocherait du stade de la ville pour pouvoir rejoindre le camp. Il peste en traînant sur les passages surélevés et éviter de se promener dans l’eau stagnante. En fait, il pourrait mettre sa main au feu qu’il s’est perdu. Après tout, il n’avait jamais eu de passe-temps d’arpenter les canaux sous les rues de Malden.
Par contre, à la croisée d’un tunnel, il tombe sur un visage familier! Il se réjouit -bien qu’il aurait préféré faire son compte rendu ailleurs que dans ces eaux-. Ils poursuivent ensemble leur chemin, cherchant à s’extirper de cet endroit humide. Jusqu’à ce qu’une voix les interpelle. Il lève son revolver et prend en joue l’inconnue qui les menace avec… une wannabe lance?

— Tu la connais?

Il questionne son compagnon après qu’elle ait reconnu l’explorateur à ses côtés, confus, mais bien curieux.

Invité
Anonymous
Invité


Personnage
Hors RP
   



Event n°1


Splitch
Splach
Splitch
Splact --  feat. @Alexandra Fisher - @Ethan Lane



« Mais quel enfer … ».
Adriel bougonne, marchant les bras croisés autour de son corps, le nez dans son écharpe, courbé pour affronter la neige qui continue de tomber sévèrement. Il est parti depuis le début de l’après-midi chercher quelques matériaux de première nécessité pour le camp. En plus d’un an d’errance et de vagabondage, l’ancien journaliste connait bien les alentours du centre commercial et de l’université. Ce lieu regorge encore de petites pépites, il suffit de baisser les yeux et avoir du flair. Seulement, les yeux baissés, il ne voit que du blanc.
Depuis près d’une heure un violent vent s’est levé, faisant s’écraser contre les murs et les hommes une nuée de flocons piquants. Adriel doit bien se résoudre à abandonner sa marche, le vent se fait de plus en plus violent, il ne rejoindra jamais le camp ainsi. Levant courageusement le nez vers le ciel, il constate amèrement que non … ce n’est pas près de s’arrêter. D’un geste vif il resserre les sangles de son sac à dos, plaque son fusil contre son torse et trouve le Graal. Une bouche d’égout déjà entre-ouverte.
« Bark … ‘fait chier ». Et c’est un doux euphémisme. Le bruit de viscosité et l’odeur nauséabonde restent malgré tout préférable au blizzard qui commence à sévir dehors. La bouche refermée, Adriel entame une marche désagréable mais abritée, probablement vers le nord-ouest, afin de remonter au plus près du Refuge. En cours de route il tombe sur Ethan, dieu soit loué, il n’est plus tout seul. La compagnie du patrouilleur est agréable et l’excursion un peu moins étonnante. Ensemble ils se dirigent vers ce qui semble être le nord, jusqu’à ce qu’ils entendent du bruit au croisement de plusieurs égouts. Une silhouette apparait, fébrile et à priori normale. Adriel reconnait sa voix. Une voix qui le ramène une micro seconde auprès d’Elénor. « Oui Alex’, c’est moi ! Je suis avec un ami. Tout va bien. » Il se veut rassurant mais personne ne sait sur quelle espèce de monstre on peut tomber ici-bas …
Le journaliste apaise Ethan d’un regard entendu avant d’approcher de l’ancienne collègue de sa femme. Que fait elle seule dans ces égouts ? Il n’est pas rare d’explorer en solitaire les environs mais aux dernières nouvelles, Alexandra avait rejoint la Tanière et semblait décidée à y rester. « Nous remontons vers le Refuge … je pense que ça serait mieux que tu restes avec nous ? Qu’est ce que tu fou ici ? » Le ton employé suinte une inquiétude mal dissimulée. Dans le fond, plus personne ne devrait errer seul dans ce monde. « Ethan je te présente Alexandra Fisher, elle était infirmière et travaillait avec ma femme … Alex, Ethan, patrouilleur plus sympathique qu’il n’y parait. » Faire un trait d’humour est une façon de masquer le tressaillement de voix qui persiste lorsqu’il évoque l’amour de sa vie.




code & icons by lilie


Invité
Anonymous
Invité


Personnage
Hors RP
   
Je suis loin de tout, perdue sous la terre, sans aucune idée comment retourner a la tanière, condition pour pouvoir sauver ma fille des mains des bons samaritains, autant dire que j’ai une boule au ventre. Il n’y a pas de mot pour définir la montée de tension que je ressens quand, dans ce marasme de bruits inconnus, d’ombres angoissantes et de sentiment de danger, je me retrouve en face a 2 hommes. Tremblante, avec juste mon bâton pointu comme ligne de défense, espérant que mon manteau me donne un peu plus de gabarit que je n’en ai vraiment, j’espère encore  qu’il y a une chance de trouver une sortie pacifique.

Des que je reconnais la voix d’Adriel , j’ai l’impression que je vais me mettre a pleurer de soulagement. Il me rassure sur l’homme qui l’accompagne. J’hoche positivement la tête quand il me dit que ca serait mieux que je reste avec eux. Je baisse mon arme de fortune pour cafouiller, encore en proie a mes frayeurs :

« Je… en fait… j’étais dehors… et... la neige… maintenant je suis perdue et je ne sais pas comment rentrer et … et… oh mon dieu… dis moi que vous savez par ou aller, par pitié. »

Tout en parant je fais de grands gestes nerveux qui montrent bien a quel point je ne suis peut etre pas la meilleure candidate pour la survie en extérieur. Errer seule dans ce dédale sinistre, sans lampe, ni arme réelle ni aucune expérience, a été un supplice. D’une façon tout à fait inexplicable, qui tient surement plus du reflexe qu’autre chose, je me permets de corriger le mari de mon ancienne amie avant de réaliser que c’est ridicule :

« C’était chirurgien pédiatrique peu avant mais… en fait… ca n’a plus aucune importance… je  … je… désolée, je crois que je vais devenir folle si on reste enfermé ici trop longtemps. Bonjour Ethan. Ca .. ca serait vraiment très apprécié si je pouvais rester avec vous… vous savez vous orienter ici ?»

Je n’ose pas demander a Adriel comment vont Pia et Eléonore. J’ai trop peur de la réponse. Je n’ai aucune idée des drames qu’il a traversé, mais j’avais une sincère amitié avec mon ancienne collègue, qui plus est, j’avais plus plusieurs fois vue leur fille en soin avant que tout ne dérape.

Avant que je puisse leur demander comment ils se sont retrouvés ici, eux aussi, je sursaute a nouveau en entendant un autre son de pas. Nous ne sommes pas seuls et je ne sais pas si c’est une bonne ou une mauvaise chose. A nouveau, je serre mon bâton vers la silhouette qui se rapproche tout en interrogeant Adriel et Ethan du regard: ils ont d’autres amis ici ?


Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : Event n°1 - Groupe 4  2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
Event 1 - Groupe 4
Ethan
Adriel
Mon objectif était simple, je devais rejoindre le campus universitaire dans le but de fouiller ce qu’il en reste pour espérer trouver des informations sur ma cadette. J’avais beau avancer d’un pas soutenu, resserrer l’étreinte autour de ma propre taille et engouffrer le bas de mon visage dans le col de ma veste, le froid continuait de s’engouffrer glaçait l'entièreté de mon corps. J’étais bien loin d’atteindre mon but quand les premiers flocons commençaient à tomber. “Fais chier.”, soufflais-je, consciente que je ne pourrais pas continuer dans ces conditions. Balayant rapidement la rue déserte, aucun des bâtiments environnants ne ferait office d’abri. Alors, quand mon regard croisait la bouche d'égout à quelques pas, je me résignais à cette option. Bien qu’elle ne soit pas aussi sécurisante qu’un toit, c’était toujours mieux que rien. Desserrant, la cordelette qui serrait ma veste à la taille, je faisais preuve d’astuce pour faire levier sur cette foutue plaque qui aurait été bien trop lourde pour moi sans un appui supplémentaire. Glissant mon corps fin dans le peu d’espace, je tombais sur mes pieds sans trop de difficultés. Abandonnant la cordelette, je m'empressais de me mettre à l’abri. Outre le fait que l’endroit ne soit pas des plus charmant, je pouvais sentir une vague de stress m’envahir dans cet environnement humide. J’ignore combien de temps, j’avais arpenté les couloirs des égouts avant d’entendre des voix au loin. Silencieuse et concentrée, j’essayais de me repérer malgré les échos pour me rapprocher de ce qui semblait être une conversation. Je devais admettre que la perspective de ne pas être seule dans cette galère avait quelque chose de rassurant. Plus j’avançais et plus les mots devenaient audibles. Une donnée qui venait à nouveau faire baisser le rythme de mon cœur dans ma poitrine. Des infectés n’auraient sûrement pas les capacités de tenir une conversation aussi claire. Les bruits de mes pas résonnaient dans le vide de l’endroit, puis plus rien. Le silence, soupirant à l’idée d’avoir perdu une occasion de rejoindre un groupe de rescapés, j'avançais malgré tout jusqu’à la prochaine intersection. Par chance, en tournant la tête, je découvrais les trois personnes que j’avais entendues un peu plus tôt. Un immense sentiment de soulagement m’envahissait. Levant les mains pour qu’elles soient visibles, j’avançais d’un pas sans savoir avec certitude à qui j’avais à faire. “Je ne suis pas une menace.”, lançais-je alors que les silhouettes se dessinaient petit à petit sous mes yeux. Deux hommes et une femme à première vue, d’ici aucun signent d’infection apparente. “Vous devriez baisser d’un ton, on vous entend dans tous les égouts.”, les avisais-je d’une voix douce mais perceptible. Fronçant légèrement les sourcils, je reconnaissais vaguement le visage d’Adriel que j’avais déjà croisé sur le camp. Puis celui d’Ethan, qui m’était bien plus familier. Un soupir de soulagement s’échappait d’entre mes lèvres. “Contente de vous voir.”, avouais-je avec franchise. En revanche, lorsque mon regard se posait sur la demoiselle, son visage, quant à lui, ne me disait rien du tout. Je l’observais une seconde, mais définitivement elle me semblait complètement inconnue.

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ethan Lane
Ethan Lane


Personnage
Pronom IRL : Elle/She
Crédits : Avatar by Notaboorp
Messages : 100
TW : Je n'en ai pas en particulier. Dans tous les cas, on en discute.
Pronom INRP : Il/He
Faceclaim : Ryan Guzman
Age : 31
Statut civil : Célibataire
Localisation : Au Refuge
Occupations : Patrouilleur
Responsabilité : Aucun
Gif : Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_oxoayga5NT1rifr4k_250
Notes :
Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_nnupyuh4tr1rfmocr_250

ℂ • ❆ • ☽
You
don't got the power.
Can't
shut me down.
Stop
That's not an option.
Me!
I'm my biggest problem.
ℂ • ❆ • ☽

Rps en cours~
HanaëEventLoterie RP

Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_oxobl6NgbV1rifr4k_540

Il y a deux personnes pour lesquels qui donnerait sa vie sans même réfléchir; Noah & Aurora ☽ Seul lui et sa jumelle ont réussi à survivre à un incendie alors qu'ils étaient encore que des gamins ☽ Il est arrivé à Malden à ses 10 ans ☽ Avant que cette satané pluie ne tombe sur l'humanité, il exercait le métier de policier ☽ Il a commencé par prêter main forte à la Colline lorsqu'il est revenu à Malden, mais bien vite il a quitté ce camp et a rejoin le Refuge ☽ Les espaces clos le rendent nerveux et mal à l'aise, d'autant que la vue des flammes et il a horreur des aiguilles.
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t80-ethan-lane-be-curious-
QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - EVENT
Adriel éclaire la lanterne du patrouilleur. Ça a un effet rassurant puis dans la foulée, il baisse son arme, le brun, puisqu’ils n’ont pas devant eux une menace -bien que toute personne craintive pour sa vie peut s’avérer une constante instable-.
Il rit d’ailleurs lorsqu’on le décrit. Ethan secoue la tête en levant les yeux au ciel.

— Je suis toujours sympathique! corrige-t-il tandis qu’il range son arme. Enchanté.

Autant se montrer sous un bon angle puisqu’il préfère largement se faire des alliés que des ennemis. L’un court à tout va dans les rues de cette ville morte alors que le second est une denrée rare inestimable.
Tant bien que leur rencontre débute, ils sont coupés par une nouvelle venue. Le bout de ses doigts bien ancré sur le manche de son revolver, l’ancien policier se prépare à faire face à un rôdeur. Ses traits sévères retombent dès que la voix cristalline de l’invitée surprise résonne à ses oreilles.

— Joan!

Le plaisir partagé, il lui sourit à cette demoiselle.
De toute évidence l’idée de trouver refuge dans cette région humide avait frôlé l’esprit de plusieurs. S’ils sont dans les bonnes grâces de la chance, ce groupe ce devait être sur leur garde. Si personne ne se montre hostile à l’heure actuelle, rien ne leur garantit que leurs périples dans les égouts vont leur épargner une croisée sanglante.
Néanmoins, leur refuge a non seulement l’avantage de les mettre à l’abri de ce blizzard naissant, mais aussi de pouvoir naviguer à travers la ville entière. Mais qui dans sa vie avait des plans de ces sous-terrains humides -et peu invitantes-?

— Même si on tente de baisser le ton, nos pas font échos. Par contre, nous devrions bouger…

D’un geste de la main, il pointe l’une des entrées des égouts qui commencent à laisser pénétrer quelques flocons qui se transforment en gouttelettes.
Au même moment, un vacarme le surprend. Des grognements caractéristiques des rôdeurs émergent d’un des conduits. Joan ayant eu un excellent point -un tantinet trop tard si on peut permettre le commentaire-.
Il attrape la main de Joan pour l’entraîner avec lui au pas de course tout en faisant signe à ses deux autres compagnons de le suivre.

— Faut filer!

Il emprunte à l’aveuglette un passage dont il juge que l’accumulation d’eau stagnante est moindre afin que leur position devienne le moins évidente que possible. Il oublie de jeter un œil derrière lui pour s’assurer que tous le suivent.
Il le découvrira bien lorsqu’ils auront une nouvelle cachette -ou assez éloigné des infectés-.

PNJ
PNJ


Personnage
Crédits : Avatar par Nathie
Messages : 40
Hors RP
   
ÉVÉNEMENT NUMÉRO 1
Quand le froid s’empare de Malden
17 janvier 2034



Groupe 4 : @"Alexandra Fisher" - @Adriel P. Morinstal@Ethan Lane


Les heures passent, la nuit tombe et l’espoir s’effrite. Coincés dans ce dédale de galeries, sans carte et sans sortie viable et sécurisée pour vous en échapper, vous êtes tel des agneaux, libérés dans un labyrinthe sans issues, à la merci des loups qui s’y baladent. C’est même un record, d’avoir passé autant d’heures sans croiser leur route.

Les jambes fatiguent, les estomacs se creusent et la pause s’impose. Vous profitez du calme pour marquer l’arrêt, retrouver des forces et évaluer la situation. Peut-être est-ce là la bonne stratégie : attendre ? L’optimisme vous murmure à l’oreille que demain, peut-être, la neige aura fondu. Vous passez ainsi la nuit, l’angoisse au ventre et l’espoir à l’esprit.

Nouveau jour, mauvais départ. Le lendemain, la neige est toujours là, massée à la surface et vos hôtes semblent avoir eu vent de votre présence. Le labyrinthe s’agite et la course poursuite commence. Vous voilà pris en chasse tel du gibier, par une horde de rôdeurs, attirés par l’odeur enivrante d’un dîner. Le vacarme de votre course effrénée s’empare des tunnels, et d’autres se joignent à la chasse, dans un effet domino. Vous vous retrouvez vite cernés de toutes parts avec deux choix à votre portée : mourir là ou survivre encore un peu, en empruntant la trappe au-dessus de vous. De celle-ci, aucune eau ne perle. Elle est aussi sèche que le désert. Une bonne nouvelle, non ? Cette bouche vous mène droit dans un sous-sol. Un parking, plus précisément. Une lueur d’espoir par laquelle vous grimpez, avant de vous précipiter vers les escaliers. Une belle tentative, qui se solde par un échec. L’accès est bloqué par un amas de gravats, venant du bâtiment qui se hisse au-dessus de vos têtes et qui s’est probablement effondré en partie. En attendant, les infectés se hissent à l’échelle, à votre poursuite, se bousculant pour être les premiers à vous atteindre. Votre dernier espoir, c’est cette cage de métal, juste à côté des escaliers. L’ascenseur, jadis, qui ne décollera pas, mais qui pour sûr, vous protégera. Les bras forts de ces messieurs s’attèlent alors à forcer les portes pour les ouvrir. Vous vous y engouffrez avant de les refermer et sceller votre salut. Si proches et pourtant si loin, les infectés crient leur frustration en s’acharnant sur les portes. Là, ils ne pourront pas vous atteindre.

Toutefois, je dois dire que le hasard fait bien les choses. Vous voyez, cette trappe, au-dessus de vos têtes ? C’est une véritable peine pour moi de vous annoncer que les débris s’y entassent là aussi. Je crois bien que vous êtes bloqués. Mais vous avez vu pire, non ?

@Ethan Lane, un ascenseur reste toujours plus spacieux qu’un placard, pas vrai ? Et toi, @Joan Reyes, n’est-ce pas là une opportunité parfaite pour renouer avec les ascenseurs ? Et enfin, mon cher @Adriel P. Morinstal, que dis-tu d’affronter ta peur du noir, comme le grand garçon fort et courageux que tu es ?



Umbrella — There's nothing wrong to wish for a safety place
Joan Reyes
Joan Reyes


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : fassylovergallery
Messages : 447
TW : Viol, sexe principalement.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Emily Rudd
Statut civil : Sous son enveloppe de pierre, son coeur est libre (ou presque).
Localisation : Le refuge.
Occupations : Infirmière, son unique but est d'aider les autres.
Gif : Event n°1 - Groupe 4  2e79d4c0ab4dc02a71e587f0a93f178d014bb2c9
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t236-joan-reyes-plume-fila
Event 1 - Groupe 4
Ethan
Adriel

Le temps s’écoulait différemment sous terre. Dans ces couloirs sombres, difficile de savoir si la nuit était tombée à l’extérieur. Les quelques interstices qui laissaient passer un filet de lumière étaient rares et n'étaient donc pas un repère temporel fiable. Errer dans ces couloirs était éprouvant aussi bien physiquement que moralement. Je ne pouvais même pas affirmer avec certitude que nous ne tournions pas en rond depuis des heures. Si je prenais sur moi, cette seule idée me rendait nerveuse. Finalement, la faim et la fatigue nous forçaient à nous arrêter. Jour ou nuit, nous avions tous besoin de repos. C’était primordial pour notre survie, la fatigue ne ferait que diminuer nos capacités et amoindrirait nos réflexes. Nous nous étions mis d’accord sur des règles, sachant pertinemment que rester au même endroit trop longtemps n’avait rien d’un bon plan. Alors, à tour de rôle, nous avions monté la garde et j’avais pris le dernier tour.

Mon visage se levait et mes pupilles se dilataient en entendant résonner les grognements et les pas instables dans les couloirs vides et humides des égouts. Enfilant mon sac sans attendre, je m'empresserais de venir secouer mes compagnons de route. Peu délicat comme réveil, j’en conviens, mais le temps était compté. “Eh.”, soufflais-je d’une voix basse, mais ferme. “Faut qu’on dégage. On a de la visite.”, leur adressais-je avant de jeter un œil par-dessus mon épaule. L’écho rendait compliquée la localisation à l’oreille. Tout dans cet endroit était un véritable frein, moi qui appréciais les choses planifiées, c’était devenu un véritable luxe dans ce monde. On avait déguerpi aussi vite que possible, mais ça n’avait pas été suffisant. Notre course-poursuite se terminait dans un parking, visiblement au sous-sol. J’en arrivais à me demander si remonter à la surface était possible tant, j’avais l’impression d’avoir passé une éternité sous terre. Mais je n’avais pas vraiment le temps d’y réfléchir, même si l’envie de revoir la lumière du jour m’effleurait l’esprit, les infectés nous suivait de près. Bien que la fuite ne soit pas simple, elle était à cet instant notre seule option ou en-tout-cas, la seule à laquelle j’avais le temps de penser. C’était décider, si je retrouvais mon camp, je prendrais le temps ! Le temps de quoi, j’y penserai plus tard, mais je le ferais, c’était certain. J’avais horreur de me sentir dans l’urgence. Vous savez ce que j’ai en horreur aussi ? Les ascenseurs. Pour y être déjà restée coincée des heures et des heures, j’avais fini par en avoir une peur bleue, préférant toujours les escaliers peu importe le nombre d'étages. Alors, quand cette cage se dressait devant moi comme la seule et unique porte de sortie, je me stoppais net. Figée par la crainte. “Je ne peux pas.”, lançais-je alors que mes jambes refusaient de faire un pas de plus. Si cette main ne m’avait pas agrippée au passage, je n’aurais sans doute pas fait un pas de plus, me condamnant seule à une fin tragique. Paralysée par la peur, mon esprit avait comme arrêté le temps et je ne m’étais même pas vu entrer dans cette cage d'ascenseur, je ne saurais même pas dire lequel de mes camarades du Refuge avait refermé les portes. Enfermée à l’intérieur, je sentais mes jambes se dérober sous mon poids, et je me laissais glisser contre la paroi froide du fond de l'ascenseur. Je sentais un poids sur ma poitrine et j’avais du mal à respirer. Cette foutue phobie allait avoir ma peau. Les yeux écarquillés, consciente de ce qui se passait sans même que je sois en capacité de le contrôler, des perles salées venaient couler le long de mes joues dans le plus grand des silences. Mes poumons ne se gonflaient pas complètement et je cherchais de l’air, mon regard se levait vers la trappe au-dessus de nos têtes. Incapable d’articuler deux mots, je me demandais dans quel sens elle s’ouvrait. Une partie de moi espérait que l’ouverture se fasse vers l’intérieur, ce qui éviterait de la rendre inutile si elle était encombrée par le haut. Mes yeux se fermaient un instant et ma main venait se poser contre ma poitrine. Les sons, le bruit, les voix, tout était si loin. Pourtant, ce cri, ce hurlement perçait la brume auditive qui semblait obstruer mon ouïe. Mon visage se relevait et mon sang se glaçait. C’était une voix féminine, peut-être celle de cette femme qu’on avait perdue en cours de route. Aussi triste que cela puisse être, ce cri était peut-être notre seule et unique chance de sortir de cet endroit qui m’angoissait tant et me coupait la respiration.

Invité
Anonymous
Invité


Personnage
Hors RP
   



Event n°1


Splitch
Splach
Splitch
Splact --  feat. @Alexandra Fisher - @Ethan Lane - @Joan Reyes



« Mais quel enfer … ».
Le temps passe extrèmement lentement dans les égouts et Adriel se retient de se lamenter. Il voudrait avancer plus vite, retrouver le camp et sa fille. Accompagné d’Ethan et Alexandra, le journaliste reste concentré et échange peu avec les deux autres lors de leur avancée. Malgré tout l’ambiance reste bonne enfant et le trio devient même un quatuor grâce à la rencontré improbable de Joan. L’infirmière appartient elle aussi au camp de la Coline et s’est perdue, comme eux, dans le blizzard extérieur. La menace semble ne peser qu’à la surface mais Ethan soulève rapidement un problème. Les retrouvailles avec Joan sont rapides, le groupe se met à courir.

Adriel resserre les bretelles de son sac en prenant ses jambes à son cou avec les autres. Ethan à pu saisir la main de la jeune infirmière pour l’entrainer dans son sillage mais la pauvre Alexandra n’a pas su suivre le rythme. «Alex !» Adriel se retourne dans sa course, un air inquiet gravé sur le visage. Tout est allé très vite, la menace les a surpris et dans la pénombre, il n’ose pas crier. Seulement, son amie n’est plus là. Dans le couloir les bruits de pas d’Ethan et Joan s’éloignent. Il ne peut se permettre d’attendre plus longtemps, les bruits des rôdeurs sont toujours présents. Il faut filer. La gorge nouée, il rattrape son retard et parvient, en bifurquant dans un énième égout vaseux, à rejoindre Ethan. Les cris de chassent se sont grâce à la distance creusée. Les tunnels semblent bourdonner, Alexandra perdue, mais la menace est écartée, pour le moment.

A trois, ils décident de repartir vers le nord nord-est afin de, peut-être, rallier la Coline et rentrer chez eux. Parfois, l’un d’eux grimpe à une échelle pour aller écouter et sonder l’extérieur. La tempête fait toujours rage dehors. Adriel atterris dans une flaque et remboite le pas de ses camarades. «Pas de rais de lumière mais le hurlement du vent se fait toujours entendre … on devrait s’arrêter pour se reposer …» Le trios marche depuis ce qu’il semble être des heures. Ils se parlent peu, ébranlé par la situation, l’inquiétude et la peur. Impossible de le nier, aussi gaillard était-il, Adriel a peur. Et il ne peut pas oublier d’avoir perdu Alexandra. En faisant une pause, peut-être parviendra-t-elle à les rejoindre ?

Après un bref repas, un repos mérité les accueille mais le sommeil n’est pas réparateur. Adriel ne dort que d’une oreille et lorsque Joan le réveille avec Ethan, il n’est pas surpris. Les couloirs bourdonnent à nouveau, il faut filer. Habitué, il rassemble ses affaires d’une main experte et file sous les gouttes perlant des arches en pierre. Les infectés avance beaucoup trop vite alors le trio opte pour la fuite verticale. Chacun son tour ils se hissent à une échelle et s’engouffrent à travers une trappe qui mène à une espèce de parking sous-terrain. Adriel pense immédiatement au centre commercial mais ça voudrait dire qu’ils ont bien mal géré leur orientation. Ce qui est possible … Le dernier referme la trappe et tente de la bloquer avec n’importe quoi. Sans réfléchir, le groupe trace vers ce qu’il semble être un escalier. Raté.
Les bourdonnements persistent. Les infectés poursuivent leur traque.
Le cœur battant à tout rompre, les hommes s’attèlent à ouvrir l’ascenseur adjacent. C’est leur salut et sans doute leur seule porte de sortie. Bandant les muscles, Ethan et Adriel parviennent à créer un passage et se faufiler à l’intérieur. Joan quant a elle, hésite. D’un commun accord, les garçons la saisirent par un bras et la taille pour la protéger à l’intérieur. Relayée au fond de l’habitacle microscopique, la jeune femme est prise d’une crise de panique. Les portes de l’ascenseur sont refermée quelques secondes avant que le premier rôdeur ne passe le coin de la pièce.

Adriel soupire de soulagement, entendant les cris sous lesquels il aurait pu mourir s’ils n’avaient pas trouvé cet abri de fortune. Mais la réalité l’assaille à nouveau. Dans ce lieu exigu, il n’y a pas un seul trait de lumière. Ses yeux sont incapables de s’accoutumer à l’environnement car pas un seul photon ne perce la carcasse de la boite d’aluminium.

C’est irrationnel mais l’air manque soudain à Adriel. Il sent ses poumons peiner à se remplir et perd l’équilibre. S’il craint tant l’obscurité totale c’est bien à cause de ça, son manque de proprioception, et la décadence de son corps. Basculant contre une des paroi alentours, il bouscule ce qui doit être Ethan, et glisse au sol. La peur de ne pas gérer son corps l’assaille. Adriel s’astreint à garder une respiration stable mais sa tête tourne. Sans repères visuel, il n’est pas capable de faire grand-chose.

Souvent, El’ lui disait de s’entrainer à se déplacer les yeux fermés. Et ses entrainements payaient ! A domicile il se challengeait pervenait à garder l’équilibre, marcher, faire des choses élémentaires. Seulement c’était voulu. Pas là. Et là, il était pétrifié.




code & icons by lilie


Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Ethan Lane
Ethan Lane


Personnage
Pronom IRL : Elle/She
Crédits : Avatar by Notaboorp
Messages : 100
TW : Je n'en ai pas en particulier. Dans tous les cas, on en discute.
Pronom INRP : Il/He
Faceclaim : Ryan Guzman
Age : 31
Statut civil : Célibataire
Localisation : Au Refuge
Occupations : Patrouilleur
Responsabilité : Aucun
Gif : Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_oxoayga5NT1rifr4k_250
Notes :
Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_nnupyuh4tr1rfmocr_250

ℂ • ❆ • ☽
You
don't got the power.
Can't
shut me down.
Stop
That's not an option.
Me!
I'm my biggest problem.
ℂ • ❆ • ☽

Rps en cours~
HanaëEventLoterie RP

Event n°1 - Groupe 4  Tumblr_inline_oxobl6NgbV1rifr4k_540

Il y a deux personnes pour lesquels qui donnerait sa vie sans même réfléchir; Noah & Aurora ☽ Seul lui et sa jumelle ont réussi à survivre à un incendie alors qu'ils étaient encore que des gamins ☽ Il est arrivé à Malden à ses 10 ans ☽ Avant que cette satané pluie ne tombe sur l'humanité, il exercait le métier de policier ☽ Il a commencé par prêter main forte à la Colline lorsqu'il est revenu à Malden, mais bien vite il a quitté ce camp et a rejoin le Refuge ☽ Les espaces clos le rendent nerveux et mal à l'aise, d'autant que la vue des flammes et il a horreur des aiguilles.
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t80-ethan-lane-be-curious-
QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN - EVENT
Il ne saura dire si c’est la chance ou la malchance qui leur colle au derrière. Ils sèment certes les rôdeurs qui s’activaient vers eux, mais non sans perdre une camarade. Tenter de la retrouver dans ce labyrinthe sous-terrain… C’est délicat. Et en toute honnêteté, Ethan n’avait pas prévu avec lui des tonnes de rations. Il préfère opter pour sa propre survie avant de s’engouffrer dans une mission suicide.
Le temps passe, mais le répit est de courte durée. Joan réveille les deux hommes pour filer à nouveau, courir après la survie. Il puise, l’ancien policier, dans ses basses ressources d’énergie. Peu d’échanges avec ses compagnons -comme si chacun d’entre eux savait qu’ils devaient économiser par tous les moyens leur batterie qui se décharge chaque seconde-.
Leur escapade les mène vers une lueur d’espoir qui meurt aussitôt en voyant l’impasse qui se présente devant eux. Il y a que cet espace… restreint, qui peut leur offrir un semblant de protection. Son cerveau au brun n’a guère le temps de traiter les informations qu’il aide le second homme à écarter les portes pour se réfugier dans l’ascenseur stationnaire. Les fracas s’ensuivent, les mains des infectés qui tambourinent contre la paroi métallique.

Mieux que le crépitement des flammes.
C’est de cette manière que Ethan parvient à rationaliser. À ne pas se laisser engouffrer dans ses parts d’ombres qui enveloppent ses souvenirs de gamins terrorisés.

Sa main se porte sur ce tissu qui couvre son torse. Son palpitant qui bat la chamade pour de mauvaises raisons. Il ferme les yeux, répète sans cesse dans son esprit de ne pas céder à la panique.
C’est un bousculent qui le ramène à la réalité. Adriel qui glisse au sol. Il tente de le rattraper pour lui éviter une chute, mais ses réflexes sont moindres face à la situation qui le rend mal à l’aise. Il observe ses compagnons et se rend compte qu’il est loin d’être le seul à redouter leur cachette. Il pose une main sur l’épaule d’Adriel. Serre un instant avant de s’agenouiller vers Joan.

— T-tout va bien, sa voix tremblante trahit néanmoins sa propre peur. Ils nous aur-

Un cri transperce l’atmosphère. Lui glace le sang. Le martèlement contre les portes de l’ascenseur cesse un instant. Un silence lourd de sens s’instaure. Pourraient-ils se permettre de sortir, de trouver une autre issue? Un pari risqué. Trop risqué selon lui…
Ses iris chocolatés se lèvent. Une trappe. Une trappe qu’ils peuvent emprunter. Il se relève, tente de grimper comme il peut pour s’agripper à cette trappe et de la débloquer, en vain.
Bordel, il faut qu’ils sortent!

— Adriel!

Il tente de ramener à la réalité l’explorateur. Entre ces deux compagnons, il semble être celui ayant encore le plus ses moyens.
Mais combien de temps peut-il lui-même garder le contrôle sur ce stresse qui le gruge de l’intérieur? Un compte à rebours qui touche bientôt à sa fin.

— Aide-moi à dégager la trappe!

Contenu sponsorisé


Personnage
Hors RP