Event n°1 - Groupe 2

Lun 29 Jan 2024 - 18:05

Au moins, Eddison semblait d'accord sur le fait que faire une pause n'était pas vraiment une bonne idée. Leur temps est compté ici, s'ils ne sortent pas de cet endroit, avant de mourir de fin, ils vont mourir de soif. Même s'ils trouvent de l'eau, impossible de la boire au risque d'être malade. Il se peut que de l'eau puisse suinter des tuyaux ou des murs, hors de question de la gouter, ça les rendrait malade. Du coup, la course à la montre était en route. Déjà presque deux jours sans boire c'était trop. Ajoutez à ça la faim qui commençait à tirailler les estomacs, bientôt, ils ne seront que des loques incapables de se mouvoir, dépérissant sur le sol tel des larves.

Mais voilà, comme si la situation n'était pas déjà assez critique, il fallait que la situation empire. Le plafond venait de s'effondrer avec fracas pour une raison inconnue. Le problème, c'est que dans sa chute, des morceaux tombèrent sur Eddison et Blondie. Lui parvint à y échapper en se jetant sur le côté et Alana était plus loin derrière ce qui la sauvait. Un amas de poussière étouffait la zone. Javik se mit à tousser et craquer ce qu'il avait "inspiré" et ce qu'il avait plus ou moins avalé. Beurk. Alors qu'il regardait les autres, il ne manqua pas le visage ensanglanté de G.I Joe (Eddison tu seras G.I Joe à présent !) qui avait dû prendre un sérieux coup sur la tête, ainsi que Blondie en partie bloquée par les gravas. Merde, tout ça sentait très mauvais, la situation était plus que merdique. Il se leva pour essayer de porter secours. Un peu partout dans les débris du plafond, il remarqua des cadavres qui remuaient doucement, prêt à se relever. "Merde, fallait qu'on ait la guigne, hein !" dit-il pour lui même. "Ça va ? Tu peux te lever ?" demande t'il en passant à côté d'Eddison. "Je sais que t'es dans le mal, mais faut qu'on la dégage !" indique t'il en montrant la blondinette incapable de bouger. "Je m'occupe de ce qui bloque sa jambe, toi tu la sors de là à mon signal !" Vu le coup qu'il avait pris sur la tête, il n'allait pas être au top, valait mieux laisser l'épreuve de force à Javik, même si l'autre est plus baraqué que lui de base. "A trois ! Un... Deux... Trois !" Et il soulève en utilisant toutes ses forces pour bouger ce morceau de plafond. C'est lourd, mais il n'a pas besoin de le bouger, juste de le soulever un peu pour donner un peu de mou et permettre à la jambe d'être dégagée. Sinon... il faudrait l'abandonner.

@Hanaë Stanford @Eddison J. Clark

In the deep

Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
(c) codage by Nono - Crédit image : tumblr

Mer 31 Jan 2024 - 3:39

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@"Alana Teller"

@Hanaë Stanford

Malgré ses réflexes aiguisés et son entraînement approfondi, Eddison fut pris au dépourvu par l'éboulement. Un morceau de béton heurta violemment le sommet de son crâne, le sonnant brièvement. Pourtant, cela ne suffit pas à terrasser la force brute qu'il incarnait. Ayant enduré de nombreux coups au fil des années, le cri perçant d'Hanae, mêlé à la situation chaotique, empêcha son cerveau de succomber à la tentation de s'abandonner au sommeil.

Émettant des jurons sous sa respiration, Eddison plaça sa main sur la plaie, évaluant les dégâts, puis se redressa. "Il semblerait qu'un simple doliprane ne soit pas à la hauteur pour ce mal de tête," lança-t-il sarcastiquement en se dirigeant rapidement vers le médecin.

Jetant son sac à la gamine qui traînait derrière, Eddison s'inclina vers le médecin, glissant ses avant-bras sous ses aisselles. "Ça va faire mal, doc, mais tu vas devoir prendre sur toi." Relevant la tête vers Javik, il écouta attentivement le décompte, puis parvint à dégager la jeune blonde. Sans perdre de temps, il la saisit en portée militaire. Les mouvements brusques risquaient de lui causer de la souffrance, voire même de la faire perdre connaissance, mais rester à cet endroit ne permettait pas les premiers soins. Bon à ce stade, c'était plus une intervention chirurgicale qu'elle nécessitait.

Sa tête pulsait de douleur, le battement de son cœur résonnait à travers la plaie sur son cuir chevelu, mais Eddison n'était pas du genre à se plaindre. Un homme endurci, il refusait catégoriquement de succomber, déterminé à ne pas finir comme une proie pour des charognards. Se tournant vers Javik, il chercha du regard la jeune fille qui les accompagnait. "Bon sang, elle a pris la fuite... avec mon sac en plus, cette petite..." Des bruits de pas retentirent, puis la voix d'Alana se fit entendre, indiquant qu'elle avait trouvé un couloir sûr avec une porte coupe-feu. Les zombies, encore incapables de tourner les poignées, leur offraient une pause pour se concentrer sur la blessure de Dora l'exploratrice.

Eddison emboîta le pas, laissant Javik fermer la marche. Une fois la porte claqué derrière eux, l'homme dégagea une table et y déposa le médecin. Attrapant son couteau, il entama la découpe du pantalon pour révéler la jambe blessée. Même s'il n'était pas expert en médecine, la vision de son tibia laissait peu de place au doute : il était clairement cassé.

“C’est à toi de nous guider blondie.”

I walk through the valley of the shadow of death And I fear no evil because I'm blind to it all And my mind and my gun they comfort me Because I know I'll kill my enemies when they come
♛ by wiise

Event n.1 ¤ QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@Eddison J. Clark

Le temps s’était comme arrêter entres le moment où les morts se relevaient sous les décombres et le béton qui m’emprisonnais au sol. Je n’avais que ce groupe pour me sauver le derrière et je n’étais pas certaines, vue la tension de nos conversations précédentes, s’il n’allait tout simplement pas me laisser pourrir là. Je fus plus que soulagé quand Eddison et Javik rebroussèrent chemin pour me sortir de là et collaborèrent pour m’aider. Eddison avais la tête en sang et malgré le mal que je ressentais intensément dans ma jambe, je ne pensais qu’à le soigner.

Je le laissai me guider portant mon attention sur les macchabées derrières qui nous suivirent difficilement dans les décombres mais qui finirais par nous rattrapés vue leurs inlassables faims. Alana avait trouver un couloir et une pièce close pour nous abriter et ont pu y souffler un peu. Eddison me déposa sur une table alors que je grimaçai de douleur à ce simple mouvement. Lorsqu’il dévoila ma jambe, il n’y avait aucun doute sur la blessure, l’ecchymose était plus qu’omniprésent et l’enflure étais excessive. Lorsqu’il me dit que je devais les guider, j’hocha de la tête en soufflant un peu, frottant mon visage pour remettre mes pensées en places.

Ouais laisse moi réfléchir… Il faut aussi soigner ça rapidement, dis-je en pointant son crâne. Je retira mon manteau pour déchirer la doublure intérieur afin de faire plusieurs bandages de fortunes à l’aide de mon couteau de chasse.

Si vous voyez n’importe quoi de long et de dure…. Je plissai les yeux un moment en pinçant mon arête de nez, espérant que ces mots ne soient pas à double sens ou qu'il passe inaperçut. Je poursuivis rapidement tâchant de faire diversion. Je dois me faire une attelle… Branche de bois, pattes de chaises n’importe quoi pour me permettre de continuer à vous suivre sans vous encombrez. Je fouillai dans mon sac et pris ma lampe de poche l’utilisant comme support pour ma jambe. Je l’attachai solidement a cotés de mon tibia, gémissant de douleur à chaque fois que je serrais les tissus pour la fixer, mais ça me prenais plus que cela j'avais bien peur.

Eddison vien là! Je sorti rapidement ma trousse, je pris une lingette désinfectante pour mes mains puis une seconde pour nettoyer la plaie afin d’observer la blessure, c’était beaucoup plus d’enflure que de lacération. Il n’y avait pas nécessairement de plaie à couvrir mais à l’interne c’était à voir et une tout autre histoire. Va falloir que tu fasses vérifier ça si on sort d’ici!

Il ce peut que tu es des étourdissements ou des vomissements. Faut que tu nous le dises. Prend ça d’ici là.

Je lui tendis des cachets pour réduire l’inflammation et la douleur puis le peu d’eau qui me restais dans ma gourde pour lui permettre de les avalés.

Javik, toi tu es blessé? demandais-je un moment incertaine puisque tout cela c'était passé si rapidement... Sinon tu vois quelque chose d’utile ? Alana Semblait guetter la porte pour sa part, le bruit sourd des morts sur la porte commença à retentirent.

Oh et hmm.. merci à vous tous.... pour ça! Dis-je en me désignant là, encore en vie. C'était sincère après tout même si on ne s'appréciais sans doute pas... et qu'il me faisais grincer des dents à plusieurs reprises, je leurs devais la vie après tout et je ne pouvais pas me permettre d'être hautaine sur ce fait.

Jasmée sur Never-Utopia

The nicest thing about the rain is that it always stops.

Avec les deux éclopés sortir d'ici allait devenir encore plus le parcours du combattant. Dans un premier temps, il fallut sortir Blondie des décombres, sa jambes coincée sous du béton. Un petit effort nécessaire de sa part et de celle de G.I Joe et la voilà libre, mais pas apte à marcher. Une cheville cassée, ça allait les ralentir, peut-être qu'il aurait fallu la laisser là, ça aurait fait diversion. Mais non, pour le moment, tout le monde est en vie et c'est un docteur, vaut mieux la garder dans l'équipe. C'est Eddison qui la porta malgré son état qui devait pas être bien brillant vu son crâne. C'était surement mieux que ce soit lui qui s'occupe de ça, ainsi, Javik pouvait fermer la marche et assurer leur protection. Alana avait disparu plus loin, prenant les devant pour essayer de trouver un moyen de les sortir de là. Si elle avait trouvé une pièce, ceci ne voulait pas dire pour autant la fin des emmerdes. Mais chaque chose en son temps !

Le groupe se retrouva donc dans un nouvelle endroit, porte fermée derrière eux pour se protéger des zombies. Hanaë avait la jambe dans un sale état, c'était de toute évidence cassé. Une entorse aurait été préférable. Quant à Eddison, le coup sur sa tête restait un mystère quant à son état, ça pouvait être sérieux comme léger, les prochaines heures seront décisives. "G.I Joe, tu devrais te poser dans un coin. C'est ta tête qui a pris, ça pourrait être grave, inutile d'en faire trop," suggère Javik. La docteur avait bandé le crâne blessé de l'autre homme pour essayer de protéger la plaie, mais la blessure était loin d'être le plus grave. Le plus inquiétant, c'était l'intérieur de sa tête. Quant à elle, la seule chose à faire était la confection d'une attelle de fortune. "Je vais voir ce que je peux trouver." Le braqueur s'éloigne un instant, il trouve une chaise en bois qu'il s'efforce de briser pour essayer de récupérer les pieds. De même, il trouve un rouleau de scotch, ça aidera pour fixer le bois le long de sa jambe. De retour, il montre ses trouvailles. "J'ai ça, ça devrait le faire, non ?" suppose t'il. C'était à lui de jouer au docteur à présent. "Je rappelle, je suis pas docteur, alors... ça risque de pas être fait avec la douceur nécessaire. Alana, tu devrais tenir ses jambes pour éviter qu'elle ait des réflexes parasites." C'est qu'il n'avait pas envie de se prendre un coup. Bref, il positionne les bouts de bois de part et d'autre de sa jambe, pour enrouler le scotch, il va devoir soulever sa jambe, ceci allait surement être douloureux, mais pas le choix. Un signe de tête pour vérifier qu'elle était prête et il débuta l'opération délicate. Mais au moins, sa cheville sera maintenue.

@Hanaë Stanford @Eddison J. Clark

In the deep

Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
(c) codage by Nono - Crédit image : tumblr

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@Hanaë Stanford

Eddison se retira de la table, cherchant de quoi fabriquer une attelle tout en scrutant attentivement les environs. Mal de tête fulgurant, mais il n'en fit guère cas. Il avait enduré pire, considérant la douleur comme accessoire, même si les dégâts internes étaient une énigme pour tous. Mâchoires serrées, la souffrance était en interne, une vieille compagne qu'il avait toujours cachée derrière un masque d'indifférence. Affichant sa résilience, il refusait de montrer une quelconque vulnérabilité, surtout en présence d'étrangers. Lorsque la blonde prononça son prénom, il s'approcha, pensant qu'elle avait besoin de son aide, même si ses compétences étaient limitées, notamment pour soulager la douleur. Peut-être pouvait-il lui offrir un moment de repos, mais le transport d'un poids lourd équivalait à une condamnation à mort.

Hanaë avait sollicité ses services pour le soigner, se penchant légèrement pour minimiser tout inconfort dans son geste. Le militaire pouvait reconnaître son dévouement en tant que médecin, comprenant qu'elle avait également vécu des horreurs sur le terrain. Pendant qu'elle achevait de panser ses blessures, Eddison attrapa un bonnet de son sac et le plaça soigneusement sur sa tête pour protéger au mieux la plaie. Il accepta les cachets mais déclina poliment l'offre d'eau, conscient de la nécessité d'économiser les ressources. Avalant les gélules sans ciller, il se tourna ensuite vers Javik, obéissant à sa demande de s'installer dans un coin.

S'il avait eu des mots à partager, il les retint. Après tout, Javik avait raison : économiser ses forces était essentiel. La blonde ne serait pas en mesure de marcher seule, et il était préférable que Javik reste mobile au cas où ils croiseraient des rôdeurs. L'étendue de sa commotion cérébrale demeurait inconnue, et il ne voulait pas compromettre la situation en prenant des risques inutiles. Il se laissa glisser contre un mur, observant les autres prodiguer les premiers soins à la jeune femme.

Fermant brièvement les yeux, il poussa un soupir, espérant que les médicaments feraient rapidement effet. La migraine lui donnait l'impression que son crâne était sur le point d'exploser. Non habitué à ce type de douleur, il devait admettre que c'était particulièrement pénible, préférant presque avoir un bras cassé. Posant ses mains sur son visage, il massait délicatement ses tempes avec son index et son majeur dans l'espoir d'atténuer la migraine.

I walk through the valley of the shadow of death And I fear no evil because I'm blind to it all And my mind and my gun they comfort me Because I know I'll kill my enemies when they come
♛ by wiise

Event n.1 ¤ QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@Eddison J. Clark

Javik et Eddison avait fait des pieds et des mains pour me sortir de là, me désencombrer de ma prison temporaire. Eddison déjà mal en point arrivait à peine à se tenir debout, il m’avait déposé sur la table et après avoir pris les cachets s’était détendu dans un coin, survivant tant qu’il le pouvait au mal de bloc qui venait sans doute lui cogner le crâne tel des coups de marteaux.
Javik quant à lui fut très utile et trouva le nécessaire pour me faire une attelle, il me mentionna ne pas être docteur, je compris rapidement ce qu’il voulait dire et n’en fit pas cas. Je retenais des cris de douleur alors qu’il attachait le bois sur ma jambe à l’aide des tissus à disposition, Alana me retenant pour que je ne bouge pas trop où que je frappe Javik sans le vouloir. Je lui indiquais simplement où installer les barres afin que je puisse les suivre en marchant sans ressentir la douleur de la blessure. Tellement c’était serré, je n’étais même plus certaine de sentir mon sang circuler mais quoiqu’Il en soit, je ne sentais pas non plus la douleur et c’était le plus important afin de me permettre de continuer avec eux.
Je remerciai Javik et Alana de leurs implications puis observa Eddison dans son coin, tenter de calmer le mal de crâne qui lui vrillait le cerveau, il se massais les tempes en silence.

Les rôdeurs commençant leurs tapages dans la porte close, on ne devait pas rester ici trop longtemps. Je me redressai doucement, tâchant de tester l’attelle de Javik. Je marchai quelques pas en faisant un signe satisfait au créateur, mon pouce en l’air.

Je devrais pouvoir continuer à vous suivre et ne pas être un fardeau. Merci! Je me serais bien pris un cachet pour la douleur mais je préférais les garder pour Eddison qui en aurait sans doute plus besoin que moi plus tard.

Je vous suit.. essayons de sortir de ce foutu cauchemars!

Je lorgna sur Eddison, sans doute aurait-il préféré ce reposer plus longtemps, mais ne sachant pas où nous avions déboucher et le chemin à prendre, valait mieux se remettre en route.

Jasmée sur Never-Utopia

The nicest thing about the rain is that it always stops.

Prodiguer des soins ce n'était clairement pas la tasse de thé de Javik. Ceci sera très rudimentaire et surement pas très bien sûr. Mais si Blondie le jugeait pour ça, tant pis pour elle. C'est pas comme si elle avait beaucoup d'option. Cette attelle de fortune, il fit de son mieux pour la faire, pour la fixer autour de la cheville probablement brisée. Pas sûr qu'elle puisse bien se déplacer même avec ça, faudra l'aider à marcher, Alana pourra lui servir de "béquille" en la soutenant vu que leurs tailles sont à peu près égales. "Tu marcheras pas toute seule, Alana t'aidera. Faut que tu limites les appuis sur ta cheville et dit pas le contraire, t'es doc, tu sais comment ça se passe," siffle t'il entre ses dents. Bien qu'il ne soit pas docteur, il savait que s'appuyer sur un os cassé, c'était clairement pas recommandé, elle pourrait aggraver sa blessure ou même tomber et franchement, ils n'ont pas le temps de ramasser quelqu'un toutes les cinq secondes.

Eddison semblait être dans un sale état. Le coup à la tête pouvait être très grave, impossible de savoir comment c'était à l'intérieur de sa caboche. Reste à espérer que le médoc le fasse tenir un moment. C'est qu'il faisait presque de la peine à voir.

Et maintenant ? Fuir ? Par où ? Comment ? "Par où on passe, hein ? La porte de la pièce est quelque peu prise d'assaut par nos amis affamés derrière," s'exclame Javik. Difficile de partir par là où ils sont venus sans se faire croquer les fesses. Observant la pièce, il s'approcha d'un mur ou se trouvait une grille d'aération. Assez large pour qu'ils puissent passer un à un. "Peut-être qu'on peut passer par là ? Faudrait juste trouver de quoi dévisser la grille. Je sais pas ou ça mène, mais si c'est plus loin, on a peut être une chance ?" propose t'il au reste du groupe.

@Hanaë Stanford @Eddison J. Clark

In the deep

Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
(c) codage by Nono - Crédit image : tumblr

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@Hanaë Stanford

Eddison restait prostré dans l'ombre d'un coin de la pièce, où l'atmosphère était lourde de tension, tandis que ses compagnons s'affairaient autour d'Hanaë. Son visage crispé trahissait la douleur persistante qui martelait son crâne, une migraine implacable qui résistait à toute tentative d'apaisement. Le pouls de sa blessure palpitait. Il aurait donné n'importe quoi pour détourner son attention de cette souffrance lancinante, pour la faire disparaître ne serait-ce qu'un instant. Une fureur sourde montait en lui, un désir irrépressible de libérer sa frustration en frappant quelque chose, n'importe quoi, juste pour dévier la douleur vers une direction différente.

Une pensée lucide traversa l'esprit d'Eddison alors qu'il luttait contre la douleur. Il savait qu'ils n'étaient pas encore tirés d'affaire, que chaque instant passé dans cet enfer rapprochait davantage le spectre de la mort. Trois jours s'étaient déjà écoulés depuis qu'ils étaient piégés dans ce cauchemar sans fin. Les rôdeurs qui rôdaient dans les parages n'étaient que l'une des menaces pesant sur eux ; la faim et la déshydratation étaient tout aussi insidieuses, prêtes à les consumer lentement si aucune issue n'était trouvée. Il devait rassembler ses forces, trouver une solution, une porte de sortie hors de ce dédale morbide où le temps semblait s'étirer à l'infini.

Se redressant avec effort, Eddison sentit ses jambes trembler sous le poids de son corps endolori. Un léger étourdissement le saisit, mais il chassa rapidement cette sensation en se forçant à se tenir droit. D'un geste de la main, il signifia à ses compagnons qu'il se débrouillerait seul, qu'il n'avait pas besoin d'aide. Il tenta de dissimuler la faiblesse qui l'assaillait, attribuant sa légère titubation à une simple chute de pression sanguine, conséquence naturelle de son changement de position, de la position assise à debout.

Écoutant attentivement les arguments de Javik, Eddison réalisa que rebrousser chemin ne serait pas une option viable. L'idée de se faufiler à travers un conduit exigu ne l'emballait guère, mais face à l'absence d'alternatives, il se résigna à accepter cette solution. "Si c'est notre seule option, alors allons y", murmura-t-il pour lui-même, avec une pointe de résignation dans la voix. S'approchant de la grille avec détermination, il sortit son couteau, prêt à entreprendre le dévissage. Mais à sa grande frustration, la lame de son couteau glissait sur le métal, ne parvenant pas à saisir fermement les encoches des vis. Une bouffée d'exaspération monta en lui alors que la tâche devenait de plus en plus irritante.

Frustré par l'échec de sa tentative de dévissage, Eddison abandonna rapidement cette idée. Dans un accès de colère mêlé à une force brute, il saisit la grille et la déchira de son emplacement avec une violence inattendue. Un sentiment étrange de satisfaction fugace s'empara de lui alors qu'il observait les barreaux tordus gisant à ses pieds, un bref répit dans le tourment constant de la situation. Cependant, cette satisfaction fut rapidement éclipsée par une douleur lancinante qui traversa son crâne, lui arrachant un grognement de souffrance. Suivant le conseil de Hanaë, il se rappela de ménager ses efforts, mais l'instant de soulagement avait été bref, la douleur revenant avec une intensité presque insupportable, comme si son œil était transpercé par une pointe de tournevis invisible.

"Tu devrais ouvrir la voie," déclara-t-il à Javik

I walk through the valley of the shadow of death And I fear no evil because I'm blind to it all And my mind and my gun they comfort me Because I know I'll kill my enemies when they come
♛ by wiise

Event n.1 ¤ QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@Eddison J. Clark

Bien que mon orgueil pris une claque, je devais me résoudre à prendre l’aide d’Alana pour continuer à marcher et les suivre. L’attelle aidant à ne pas trop ressentir la douleur, il n’en restait pas moins instable et chambranlant. Je devais redoubler de prudence durant le parcours qui allais suivre. Les paroles de Javik me firent sourire malgré tout. Ouais j’étais doc, mais il n’y avait pas plus ‘’cordonnier mal chaussée’’ que nous dans ce domaine. Préférant toujours faire passer les autres plutôt que nous en priorité, c’était ainsi pour plusieurs d’entre-nous dans le domaine et je ne faisais pas exception à cette règle. Je me contrains tout de même à prendre l’aide offert, m’assurant qu’Eddison pourrait suivre lui aussi. On était vraiment un groupe mal barré dans l’immédiat et fallait qu’on s’en sorte indemne.

La grille qui nous bloquait le passage posais problème, Eddison tenta de la dévisser avec son couteau. J’allais proposer le mien peut-être que… Mais avant même que je lève la voix pour proposer. Eddison la brute se mit en rage et décapita la grille avec ses mains… On aurait dit un barbare en rage intense, ne lui manquait que la veine de cou.

Putain de merde m’exclamais-je avec surprise, mon faciès impressionné scrutant Eddison avec étonnement... Okay Hulk merci pour ça! Je mis une main sur son épaule... Voyant qu’il commença a serré les dents. Sans doute un mal de crâne qui revenait en masse.

Tu peu continuer ? Demandais-je comme pour l’encourager.

Il indiqua simplement a Javik d’ouvrir la voie. Ce que je pris pour un oui sans doute. Je savais qu’il souffrait, mais les antidouleurs offerts ne faisaient pas effet depuis assez longtemps pour lui offrir la chance d’en prendre une seconde fois. Valais mieux les ménager et les garder pour plus tard il en aurait bien besoin.
Alana et moi on suivit Javik dans les couloirs étroits de l’aération, je pu prendre appuis sur les plaques de métal servant de mur. Nos pas résonnant dans l’espace réduit. J’espérais que le bruit n’attirerait pas d’autre macchabé vers notre lieu.

Jasmée sur Never-Utopia

The nicest thing about the rain is that it always stops.

ÉVÉNEMENT NUMÉRO 1

Quand le froid s’empare de Malden

Quelques temps plus tard

Groupe 2 : @Hanaë Stanford - @Javik Lawson - @Eddison J. Clark

L’organisation du groupe s’est rapidement mise en place malgré les blessures d’Hanaë et Eddison. D’ailleurs je trouve ça limite de laisser une adolescente aider la blonde alors que vous êtes deux hommes. Mais soit. Vous avez réussi à vous en sortir, et on peut applaudir. Vous avez continué d’avancer après que Gi Joe ait arraché la grille qui leur barre le chemin. La faim et la soif les tiraillent, la fatigue se fait sentir. Et dans le silence, un rire se fait entendre, un rire sombre, remplit de malfaisance, de férocité. Est-ce le fruit de votre imagination ? Une hallucination ? Cela semble raisonner car un deuxième rire retentit, plus cruel, plus vicieux. Est-ce la faim, la soif ou la douleur qui vous fait halluciner ? Ou simplement le fait d’être enfermé dans ce sous sol, en manquant de soleil et de lumière ? Quoi qu’il en soit, vous continuez votre chemin, parce que vous n’avez pas le choix, la sortie est proche. Les rires se rapprochent du groupe, et surtout ils résonnent, devant, derrière, sur les côtés, impossible de savoir d’où ils viennent. De quoi rendre fous les 4 survivants.
Il s’agit de deux des membres de la Tanière qui ont disparu il y a deux semaines. Ils étaient 3 et du jour au lendemain aucune nouvelles. Accroupi au sol, non loin du petit groupe, ils dévorent visiblement leur camarade. Ils sont au stade de la mutation, à la fois lucides, à la fois bestiaux. Et ce qui est sur, c’est qu’ils sont encore plus dangereux que les rôdeurs totalement transformés. Malheureusement, ils sont pour le moment invisible à vos yeux, vous ne savez même pas si ces rires sont vrais ou dans votre tête, et vous devez vous assurer de ne faire aucun bruit au cas où.

Rester coincé dans cette pièce n'allait rien leur apporter, hormis la sécurité. Sauf qu'en attendant, la soif et la faim était de plus en plus réelle. Si c'était difficile d'avoir le ventre vide, ça commençait à être bien plus difficile de rationner l'eau et de savoir psychologiquement que bientôt, il n'y aura plus rien. Et ce n'est pas les maigres goutes d'eau qu'ils boivent qui vont les hydrater. Disons que ça fait effet placebo pour le moment et aide un peu à tenir.

La seule issue possible, autre que la porte était donc le conduit d'aération. C'est Eddisson qui se chargea de l'ouvrir ou plutôt de démonter le bordel vu comment il s'énerva dessus. Quand il a décidé de le surnommer G.I Joe, il n'a pas eu tort du tout. A croire qu'il est doué pour trouver des surnoms à la con aux gens. Il était donc invité à passer le premier. Vu qu'il est le seul clairement valide avec Alana, c'est effectivement plus logique qu'il prenne la tête. "Profites en pas pour mater mon cul Blondie !" lance t'il à la docteur avant de s’engouffrer le premier. C'était étroit, mais praticable pour un humain à condition de pas être en surpoids. C'était un peu poussiéreux, et totalement sombre, sa lampe l'aidait à avancer, bien que un conduit ça reste plutôt simple à "pratiquer".

Au bout d'un moment, il se stoppa ayant cru entendre quelque chose. C'était quoi ça ? Un rire ? Non, il a du rêver. Mais de nouveau, il semble entendre un rire, quelque chose de malsain et vraiment pas rassurant. Si ça se trouve, c'est la faim qui commence à le faire halluciner, il lui semble que ça peut causer ce genre de chose. Au bout d'un moment, il fit une vrai pause et tourna la tête pour regarder derrière lui, est-ce que les autres entendent quelque chose aussi ? "Psst ! Vous avez entendu ?" demande t'il en chuchotant pour éviter qu'on puisse les entendre. C'était trop pour que ce soit une simple hallucination ? Comment pourrait-il vraiment le savoir vu qu'il n'a jamais eu ça. La doc sait peut-être. Quoi que s'il n'est pas le seul à entendre ses rires malfaisant, ça voudra dire que c'est réel. Combien de chance y aurait-il pour que tous entendent ça ?

@Hanaë Stanford @Eddison J. Clark

In the deep

Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
(c) codage by Nono - Crédit image : tumblr

QUAND LE FROID S’EMPARE DE MALDEN

@Javik Lawson

@Hanaë Stanford

Eddison s'engouffra avec prudence dans le conduit étroit, ses pas suivant de près ceux de Javik, Hanaë et la gamine. Même dans l'obscurité oppressante, sa vigilance restait aiguisée, ses sens tendus à l'extrême, attentif au moindre indice sonore. Mais au-delà des bruits environnants, une autre sensation insidieuse le tourmentait : une douleur lancinante, un martèlement incessant contre son crâne meurtri. Pourtant, malgré la souffrance qui le rongeait, il gardait le silence, refusant de laisser transparaître la moindre faiblesse. Car Eddison était un combattant aguerri, forgé par les épreuves de la vie. Les cicatrices de son passé témoignaient de son endurance, des années passées derrière les barreaux de la prison, des luttes impitoyables dans les rues sombres de la cité, et des combats sur le terrain en tant que soldat. Chacune de ces épreuves l'avait façonné en un guerrier résolu, prêt à affronter n'importe quel défi avec détermination et fermeté.

Cependant, alors qu'ils avançaient dans le conduit obscur, des rires sinistres troublèrent soudainement le silence oppressant. Ces rires résonnaient dans l'obscurité comme une promesse de terreur, évoquant les scènes les plus effrayantes d'un film d'horreur. Un frisson glacé parcourut l'échine d'Eddison, et il s'arrêta net. Pendant un bref instant, il se demanda si ces rires surgissaient de l'obscurité ou de son propre esprit tourmenté. Mais avant même qu'il puisse rassembler ses pensées, Javik prit la parole, interrogeant les autres sur ce qu'ils venaient d'entendre. Sa confirmation ne fit qu'accentuer son malaise, transformant une simple crainte en une certitude sinistre : Ils n'étaient pas seuls ici.

Pour éviter de donner le moindre indice aux éventuels étrangers qui pourraient rôder dans l'ombre, Eddison acquiesça simplement d'un mouvement de tête et dégaina son pistolet, le retirant de son étui fixé à sa cuisse. D'un geste expert, il actionna le cran de sûreté, prêt à faire face à toute menace qui pourrait surgir de l'obscurité oppressante. Ses traits demeuraient impassibles, trahissant une détermination sans faille. Il n'était pas homme à reculer devant la nécessité de faire usage de la force, pas après avoir parcouru tant de chemin, consenti à tant d'efforts. Rien ni personne ne le détournerait de son objectif, pas même les ombres menaçantes qui semblaient se refermer autour d'eux.

Une fois sorti du conduit étroit, Eddison fit signe aux autres de le suivre avec précaution, les enjoignant au silence alors qu'ils avançaient vers l'origine des rires sinistres. Son arme toujours fermement serrée dans sa main, il avançait avec détermination, prêt à réagir à la moindre menace qui se dresserait sur leur chemin. Son regard scrutait l'obscurité, prêt à faire feu à la moindre occasion, ne laissant aucune chance à un ennemi tapi dans l'ombre. Il ne voulait pas laisser de menace potentielle derrière lui, préférant affronter le danger de front et évaluer la nature de la menace avec ses propres yeux.

Un corps gisait à moitié dévoré sur le sol maculé de sang, témoignant de l'horreur qui avait régné dans ce lieu. Les deux hommes qui se dressaient devant eux étaient couverts d'éclaboussures écarlates, leur apparence déformée par une cruauté indicible. Les rires malsains qui avaient résonné auparavant se tarirent brusquement, laissant place à un silence glacial, tandis que les regards des agresseurs se fixaient avec une intensité meurtrière.

Avec son arme toujours braquée sur l'un des assaillants, Eddison prit la parole d'une voix ferme : "Pas de geste brusque ou je t..." Mais avant même qu'il ne puisse achever sa mise en garde, l'un des deux hommes esquissa un mouvement en leur direction. Sans hésitation, le bruit sec de son arme retentit dans l'air étouffant, une détonation assourdissante qui se répercuta violemment dans son crâne déjà tourmenté par une douleur lancinante. Malgré la souffrance aiguë qui lui transperçait l'esprit, Eddison s'efforça de maintenir sa concentration, refusant de se laisser submerger par la faiblesse qui menaçait de l'envahir. La balle qu'il avait déchargée s'enfonça entre les deux yeux du premier agresseur, mettant un terme brutal à sa menace imminente, mais il en restait un.

I walk through the valley of the shadow of death And I fear no evil because I'm blind to it all And my mind and my gun they comfort me Because I know I'll kill my enemies when they come
♛ by wiise