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Dance with the dead [feat. Aurora]

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Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Javik Lawson
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Ceci faisait quelques mois que Javik avait trouvé refuge ici, dans ce lui qui se faisait appeler "la Tanière" , niché dans l'aéroport de Malden. Drôle d'endroit pour créer une sorte de campement de survivant, mais critiquer ne servira à rien. Peut-être que les nombreuses baies vitrées est une sorte d'assurance pour voir au loin et tout ce qui peut arriver sur presque 360°. Toujours est-il, qu'il a rejoint le groupe, qui l'aurait cru ? Survivre seul n'était pas une mince affaire, même pour un bad boy comme lui. Son arme lui était fidèle et rassurante, mais les munitions, hélas pas illimité. A présent, il se disait que s'il voulait avoir une chance de retrouver Danny et les autres, le plus logique serait de vérifier les groupes de survivants. Clairement, il imagine bien son meilleur ami en avoir rejoint un avec la même idée que Javik. Il se pourrait que Cooper et Spoon aient fait exactement la même chose.

Être avec les autres, c'est agir pour la "communauté". On se retrouve pas avec des gens pour rester les doigts pieds en éventail avec une herbe entre les dents pour faire bronzette au soleil. Non ! Faut aider ! Forcément qui dit aider, dit donner de sa personne. Lawson aurait pu essayer de faire un truc sans importance et pas trop fatiguant, sauf que ce n'est pas son style. C'est peut-être un connard, mais pas un paresseux. Faire la sécurité... clairement ce n'était pas pour lui, se connaissant, il casserait la gueule à trop de personne. Suffisait d'une tête de con qui veuille lui tenir tête pour qu'il fonce dans le tas en le cognant directement dans le pif. Son but, c'était aussi de retrouver ses amis, alors faire partit des explorateurs c'était le bon plan. Ainsi, le jeune homme ne reste pas enfermé toute la sainte journée dans cet endroit, il peut sortir, se dégourdir les jambes, espérer retrouver Danny ou les autres, trouver des vivres, voir même des munitions ou des armes et même se garder des trucs pour lui. Je ne vous ai jamais dit que monsieur était honnête...

Aujourd'hui, il parfait en expédition. De base, il voulait partir seul, chose qu'il avait déjà fait. Sauf que là, on lui collait une nouvelle recrue... la guigne ! Comme s'il avait besoin qu'on lui colle quelqu'un dans les pattes, est-ce qu'il a sérieusement une tronche de chaperon ? Pas le choix ! Le pire dans tout ça, c'est qu'il allait devoir faire attention à ce que sa recrue ne fasse pas n'importe quoi, c'était d'autant plus agaçant. Pour l'heure prévue, il arriva à la sortie de la tanière, on attendait plus que lui, ça va, il va pas non plus arriver quinze ans avant ! Javik est comme Gandalf, il arrive à l'heure prévue, sauf qu'à l'a différence d'être un magicien, lui est était une braqueur de banque (d'où l'importance du timing, m'voyez !). La recrue était déjà là, une nana, il espérait qu'elle soit pas trop gourde et écoute Javik. "C'est toi Aurora, la nouvelle ? C'est avec moi que tu pars. J'espère que t'as ton équipement. Et un conseil, me gène pas et tu fais ce que je te dis !" lance t'il sans un "salut ça va" qui aurait pu être de bon protocole, mais c'est Javik, pas la reine d'Angleterre putain ! Sans plus attendre, il fit un signe au type qui était là pour surveiller les entrées et sorties de les laisser passer.


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Les choses ont beaucoup changé en deux semaines pour moi. J’ai rejoint la Tanière, remis les pieds dans cette ville, retrouvé des têtes familières. Le futur me paraît plus incertain que jamais, malgré l’assurance d’une meilleure sécurité que celle que j’ai connu pendant un an. Je ne sais pas encore si j’ai fais le bon choix, si ma place est vraiment ici, si je resterais ou si je partirais. Au fond, quelle que soit la décision, ça n’a pas grande importance. Ici ou ailleurs, qu’est-ce que ça change ? Le monde reste ce qu’il est, peu importe le lieu. Alors je me contente du présent, un jour après l’autre, et advienne ce qui adviendra. Je n’ai plus grand chose à perdre aujourd’hui alors je vois la fatalité avec le cœur léger. Tout ce que j’avais je l’ai déjà perdu. Alors j’accorde bien peu d’importance à ce qui reste, à savoir moi. Je contribue, comme tous, à l’effort du camp. Après tous ces mois passés dehors, ça me semblait évident de le demeurer. Je n’ai aucun savoir faire médical ou technologique à apporter alors je contribue autrement. Prendre des risques, j’ai fait ça toute ma vie. Flirter avec les problèmes, c’est déjà habituel. Savoir se servir d’une arme a aussi été un bon argument pour convaincre. Quoi qu’il en soit, je ne me voyais pas rester enfermée entre quatre murs toute la journée. Aussi hostile soit l’extérieur, j’ai autant besoin de cet espace pour vivre que l’air que je respire.  

J’ai pris l’habitude de vivre en petit comité pendant ces derniers mois, et je peine encore à m’acclimater à la population de la Tanière. Une chance que l’aéroport soit grand. Si un jour j’avais su que je dormirais dans un ancien bureau, j’aurais eu grand mal à le croire. J’aurais préféré être là pour prendre un vol loin d’ici. Au mieux un saut dans le temps. Au lieu de ça, je prépare mon sac pour partir en exploration. Pour une fois, je suis ponctuelle et me présente à la porte quelques minutes avant l’heure fixée. J’ignore si c’est le précédent binôme qui m’a été attribué que je verrais arriver ou quelqu’un d’autre. Difficile d’avoir des préférences ou des affinités à ce stade. Je n’ai en général pas de mal pour me sociabiliser ou briser la glace alors au fond, peu m’importe. Je ne tarde pas longtemps avant d’être fixé sur mon coéquipier du jour quand j'aperçois un homme aux cheveux noirs et au teint hâlé s’approcher de moi. Il ne s’attarde pas sur la politesse et va droit au but. Si ça n’avait pas été pour sa dernière phrase, je n’aurais pas réagi outre mesure. Mais avec une entrée en matière pareille, je ne pouvais que réagir. « Waouh. J’ai gagné le jackpot. C’est le moment où on sort nos couilles pour savoir qui a les plus grosses ? » lançais-je sur un ton léger. Ce ton très directif, très masculin, presque paternel risque de beaucoup m’amuser. Je crois que je suis tombée sur le grumpy cat de la bande.

J’essaie de me souvenir du nom que m’a donné le chef des explorations, quand il m’a parlé de mon binôme. Un nom peu commun, que je tâche de ne pas déformer ou écorcher. « Javik c’est ça ? T’es tombé du lit, ton chat est mort, ou c’est juste ta bienséance naturelle ? » Je ne mets aucune agressivité dans mes paroles, mais davantage de nonchalance. Il va vite découvrir que le sarcasme est un très bon ami et que je n’ai pas la langue dans ma poche. Je crois même qu’il va se fatiguer de m’avoir à ses côtés aujourd’hui. « Je sens qu’on va se régaler tous les deux. T’es pas prêt. Pour ta santé mentale, je crois qu’il vaut mieux qu’on s’entende sinon la journée va être trèèès longue. » Me tendre ce genre de perche, c’est tendre le bâton pour se faire battre. Je sais être chiante quand ça m’amuse et je suis d’une humeur impossible à entacher aujourd’hui. J’aime les gens qui ont du répondant et je sens qu’avec lui, je vais avoir de la réponse.

Je serre une dernière fois les sangles de mon sac, prête à partir et salue les gardes à l’entrée qui nous ouvrent la voie. Je laisse le grand chef prendre le pas et me contente, en bonne élève, de suivre le professeur. Me vient alors cette vieille mélodie en tête, que je ne peux pas m’empêcher de chantonner à voix basse. « Macho, macho man, yeah, I gotta be a macho man…» Un Village People rien que pour moi, si c’est pas de la chance ça. Pour sûr que si je m’entends bien avec lui, macho man risque d’être un tube qui lui collera à la peau longtemps. Il tourne finalement la tête dans ma direction et je ne peux m’empêcher de dire « Quoi ? Tu m’inspires. » La journée va être longue.

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Ouais, Javik c'est pas le type le plus... sympa du monde, enfin pas comme ça de premier abord. Faut dire qu'il a pas eu la vie facile, même si ça n'excuse en rien. Mais quand vous avez un connard de père qui vous bats depuis que vous êtes gosses, forcément vous avez tendance à sortir les griffes plus facilement, même au premier contact. Voyez ça comme une protection et franchement, il préfère donner l'impression qu'il fait peur, que c'est un dur à cuir que l'inverse, histoire d'avoir la paix. Alors, cette Aurora, allait devoir supporter un type un peu con.

Son entrée en matière et remarquée et voilà qu'elle répond, au moins, elle ne se laisse pas écraser, lui qui aurait cru qu'elle aurait baissé la tête, la queue entre les jambes et limite miaulait timidement, il se trompait. Quand elle demande après tout ça, si c'est le moment de vérifier où pas de savoir qui à la plus grosse, il s'en amuse. "Si tu tiens vraiment à vérifier, pas de souci... Mais spoiler, j'suis sûr que c'est moi qui ait la plus grosse !" lâche t'il le sourire aux lèvres sans la moindre honte. Ouais, il sait ce qu'il a dans le pantalon et à moins que la d'moiselle soit un mec déguisée, aucune chance qu'elle puisse rivaliser avec lui à ce niveau là. Et pour une fois, ce n'est pas lui qui a commencé ce genre de connerie !

Elle connait son prénom, un bon point pour elle, sauf peut-être pour la suite de ce qu'elle raconte. "Fait moi pas chier, c'est tout ! Tu suis ce que je dis, et ça se passera bien. J'suis pas mère Teresa pour veiller sur ton petit cul et j'suis encore moins baby-sitter !" lui répond t'il sans détour. Autant que les choses soient carrés de suite, il n'a aucune envie de la surveiller ou d'avoir sa vie sur la conscience. C'est pas son truc de protéger les autres. Malgré tout, elle semblait continuer dans son délire. "Qu'on soit clair, je préfère bosser en solo. Tu fais juste ce que je dis et t'évite de nous mettre dans la merde et ça se passera bien, c'est tout." Sans plus tarder, il se rapproche de la sortie, n'ayant pas envie d'attendre plus longtemps ici. Sortir, c'est ce qu'il préfère, son seul moyen d'essayer de retrouver les siens.

Les portes s'ouvrent et il prend la tête, naturellement en même temps, il est là depuis plus longtemps qu'elle et c'est pas son genre qu'on le commande. Ça pourrait être n'importe qui d'autre, il ferait exactement comme ça. De devant, il entendait Aurora chantonner derrière lui. Au départ, il ne comprenait pas trop ce qu'était cette chanson, ça faisait longtemps qu'il ne l'avait pas entendu et quand il reconnu que c'était une chanson des village people, plus précisément "Macho Man", il se tourna vers elle. Est-ce qu'elle se foutait de sa gueule ? "Continue comme ça et je te garantie que le macho man viendra pas sauver ton petit cul, si jamais t'attires des trucs qui veulent nous bouffer !" assure t'il. Autant être clair. Dehors c'est dangereux et Javik n'a pas l'âme d'un sauveur. De plus, il tient à son petit cul, alors s'il peut éviter de se le faire croquer, ceci l'arrange beaucoup. C'est qu'il a pas envie de crever le bougre, il veut retrouver ses amis et après ça, se tirer d'ici, peut-être... En fait, il n'a pas réfléchit à ce qu'il fera s'il les retrouve. Réajustant la lanière de son fusil d'assaut, il reprend la tête de la marche. Ce n'est que plus loin, qu'il fait signe de se stopper. Du bruit, il lui semblait en avoir entendu. Mais difficile à dire d'où ça venait, de la rue ou d'un des bâtiments ? Sans un mot, il fait signe à Aurora de reculer et d'aller derrière l'une des voitures se trouvant sur le côté. Il fait de même. Mieux vaut être caché qu'être vu, d'autant plus qu'il ignore qui est là, humain, animaux ou monstre ? "On est pas seul," murmure t'il pour la prévenir avant qu'elle ne pose la question à voix haute ou un truc dans le genre.


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Je n’ai jamais su me taire ou mettre des filtres avant d’ouvrir la bouche. C’est en partie ce qui me rend authentique et naturelle, mais c’est aussi ce qui me rend impulsive et me cause parfois des problèmes. Pour autant, j’ai toujours été ainsi et la survie ne m’a pas changé sur ce point. Il m’arrive de regretter ce que je dis, surtout quand les paroles sont motivées d’émotions, mais ce genre de conneries tout en légèreté, jamais. Si je vais en amuser certains, trouver de bons adversaires parfois, j’arrive à en agacer d’autres tout de même. Je ne sais pas encore dans quelle conclusion mon cher coéquipier du jour finira par se ranger. En tout cas, de mon côté, ça m’amuse beaucoup. Il faut dire qu’il a choisi une carte de choix. Ce rôle de l’homme fort, bourru et inébranlable transpire. S’en serait presque cliché. Alors évidemment, je mets les deux pieds dedans. Je ris à sa réponse et rétorque « C’est ce qu’ils disent tous ». Ah les hommes et leur ego… On en revient toujours à la taille de leur engin. Apocalypse ou pas, c’est rassurant de voir que certaines choses ne changent pas.

Je ne m’attarde pas plus sur le sujet, et cherche alors à savoir d’où vient cette mauvaise humeur. Autant savoir à quoi m’attendre. Après tout, je m’apprête à passer les prochaines heures avec grumpy cat. Cependant, je suis loin d’obtenir une réponse satisfaisante. Il s’obstine dans sa lancée et vocifère les mêmes directives qui n’ont pas plus d’effet qu’elle n’en avait une minute plus tôt. « T’en fais pas pour mon petit cul, je m’en occupe très bien toute seule. » Je vois très bien ce qu’il pense. Une “gonzesse”, frêle, qui croit que l’exploration c’est de la cueillette de pâquerettes et qu’il va falloir que je me coltine parce qu’évidemment, qui dit petite femme frêle dit handicap et qui dit handicap dit danger. Pas de doute que c’est le genre de cheminement qui est en train de se former dans sa tête. Sur certains points, il n’a pas tort. Je suis une femme et je ne suis pas bien costaud, c’est vrai. Pour le reste, ça reste à prouver, pas vrai ? Challengeuse dans l’âme, j’ai toujours bien vécu le fait d’être sous-estimée. Il n’y a rien de plus satisfaisant que d’être là où on ne m’attend pas. Alors je ne le prends pas mal. Il continue à mettre les choses au clair, comme si j’étais sourde et que je n’avais pas encore suffisamment compris le message. Au final, ça entre par une oreille pour ressortir de l’autre. « Entre toi et moi Javik, je ne faisais déjà pas ce que mes tuteurs me disaient quand j’étais gosse, alors je crois que tu peux abandonner l’espoir de ce côté là. Mais j’ai quand même un peu de bon sens, rassure-toi. Je veillerais à ce que nos petits culs, comme tu le dis si bien, restent entiers. Je sais pas toi mais faut dire que je tiens au mien. » Je ponctue ma phrase d’une claque sur ma fesse. Même si j’en rigole et que je m’amuse de son attitude, je reste parfaitement consciente du danger de ces rues et ce n’est dans l’intérêt de personne de se montrer irréfléchi ou imprudent. Je tiens autant que lui à rentrer entière.

Avant de laisser place à la concentration, je m’accorde une dernière plaisanterie et chantonne cette chanson culte, tout à fait représentative du discours de notre grumpy cat. Qu’est-ce que je donnerais pour sortir un téléphone de ma poche et lancer la musique, avec la même facilité que ça l’aurait été à l’époque. Je dois me contenter de la mélodie qui court dans ma tête, imprimée dans ma mémoire, et c’est insatisfaisant. Heureusement, les paroles se passent d’instrumental pour être reconnues et je fais mouche. J’ai l’impression de me faire engueuler par un prof que je commence à pousser à bout. « En même temps Javik, qui voudrait pas nous bouffer, hein ? » Il y a des chances pour qu’il regrette déjà mon affectation avec lui.

Par chance, je reprends peu à peu mon sérieux au fur et à mesure de notre marche et me concentre sur notre environnement, bien plus hostile que l’enceinte du camp. Je sais me taire et me concentrer quand il faut. Nous marchons ainsi en silence pendant plusieurs minutes. L’arme à l’épaule, je me prépare toujours à la saisir au moindre bruit suspect. Pour l’instant, c’est relativement calme. Du moins jusqu’à ce que Javik s’arrête. Il semble avoir perçu quelque chose que je n’ai pas entendu, mais je me fie à son ouïe et le suit derrière l’une des voitures stationnée au bord de la route. J’attrape mon arme et me mets à l’affût du moindre son. Après de longues secondes, quelques craquements se font entendre plus loin dans un bâtiment. L’idéal, ce serait un survivant, seul ou à deux. Un grand groupe serait plus dangereux pour nous. Des rôdeurs seraient une vraie plaie, de même que des brûleurs.

Depuis le pare-brise arrière, je tente de repérer la localisation du bruit et d’évaluer notre distance de la menace. Les rôdeurs pourraient nous flairer si nous étions trop près. Pour autant, les minutes s’installent et rien ne sort pour nous sauter dessus, c’est qu’ils ne nous ont pas encore senti et que nous sommes à bonne distance. Je n’entend pas de voix, signe qu’il s’agit donc soit d’une personne seule, soit d’infectés. Par déduction, on ne peut pas dire que les bruits soient très discrets et les seuls qui se fichent de l’être, ce sont soit les inconscients soit les morts. Différentes options s’offrent à nous. La première serait de fuir et contourner le problème en empruntant une autre route, à condition d’être discrets et silencieux. La deuxième serait de prendre le problème en main et d’affronter ce qui se cache dans ce bâtiment, à condition de savoir ce que c’est. « Alors macho man, on les fait sortir ou on se casse ? » chuchotais-je pour n’être entendue que par lui.

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Cette journée risque d'être un concours à celui qui aura le dernier mot... Quelqu'un d'extérieur pourrait surement avoir l'impression de voir deux gamins incapables de s'entendre et se cherchant des poux de manière "pacifique". Parce que Javik ne va pas non plus en venir aux mains avec elle. Si ça serait Spoon à sa place, il lui aurait déjà refait le portrait pour lui apprendre à la fermer, quoi que Spoon l'aurait fait aussi. Bah, de toute manière les deux hommes étaient incapables de s'entendre. Avec Aurora, il n'en est pas encore là. Disons qu'elle a du répondant et que Javik a un sale caractère qu'on ne peut pas négliger, forcément, ça fait quelques étincelles.

L'homme avait tenté de faire comprendre à la jeune femme que c'était lui qui allait diriger l'opération. En tout cas, elle n'allait pas devoir foutre la merde, c'était grosso-modo le message. Le fait qu'elle lui réponde qu'écouter n'était pas son truc, le fit lever les yeux au ciel. Ça va être vraiment une journée de merde à ce rythme là. "Ouais ben veille sur ton cul, c'est pas moi qui le fera à ta place et je m'occupe du mien." Javik n'est pas une babysitter, il lui fait ainsi comprendre à sa manière. La bonne information à retenir, c'est qu'elle tient à la vie, du coup, il espérait qu'elle ne fera pas n'importe quoi et ne prendra aucun risque inconsidéré. Même si dans l'idée, c'est lui qui pourrait prendre des risques, car c'est une tête brulé notre bonhomme, son ancienne bande pourrait le confirmer, mais il écoutait toujours les ordres de Ash et de Rico, heureusement. Sans ses deux chefs, difficile d'avoir quelqu'un pour le rappeler à l'ordre et le faire écouter.

Leur route continuait jusqu'à ce qu'ils soient stoppés par du bruit. Dans ce genre de cas, la meilleure des choses à faire c'est de se mettre à l'abri et d'attendre pour voir ce que ça peut être. Des humains ? Des pseudo zombies ? Caché derrière un véhicule, le duo attendait de voir si ce qui était à l'origine du bruit se montrait, mais rien. Pas de défilé de boiteux tout dégoutant, pas d'arrivée triomphante de survivant chantant "I Will Survive". Rien. Que faire ? Partir discrètement dans une autre direction ou aller voir de plus près ? Question que Aurora ne tarda pas à poser. "On devrait essayer de voir ce que c'est, sans se faire repérer. C'est peut-être un animal, ça serait dommage de rater une jolie prise." Sur ce coup là, il n'avait pas tort, peut-être que ce n'était ni un rôdeur, ni un survivant, mais une bête sauvage qui s'était perdue en ville et qui venait manger ce qu'elle pouvait trouver. "Reste là, je pars devant." Bouger à deux en même temps risquait de ne pas être très discret. Au mieux, elle pourra le suivre quand il sera un peu plus loin. Ainsi, il avança discrètement vers une autre voiture pour rester à couvert. En levant un peu sa tête au dessus du capot, il pouvait mieux voir d'où venait le bruit. Dans le bâtiment, derrière la baie vitrée du magasin. Bien que la vitre soit en partie cassée, il reste de grosse partie complétement sale qui empêche de bien voir. Ceci le fait râler intérieurement et l'oblige à se lever un peu plus. Alors, il tente un coup de poker, dangereux, mais s'il reste caché, il ne risque rien. Dans sa main, il ramasse un caillou qu'il lance dans le magasin. Au bruit provoqué par la chute du caillou, un blaireau sort à toute vitesse des lieux pour fuir la queue entre les jambes. L'instant de tensions se terminer, ce n'était qu'une fausse alerte. Un signe adressé à la jeune femme pour dire que tout est ok, elle a surement vu l'animal partir.




In the deep
Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
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J’ai beau être du genre tête brûlée et aimer danser avec le danger, j’ai appris au cours de l’année qui s’est écoulée qu’il valait mieux parfois ne pas jouer aux héros. Dans bien des cas, la fuite se montre être la meilleure alternative à la confrontation. C’est surement le choix qui assure le plus de voir le soleil se lever le lendemain. Foncer dans le tas, c’est accepter les variables, les incertitudes, la possibilité de se retrouver coincé, encerclé, pris au piège. Je n’ai pas envie de regretter l’option de la fuite par pur question d’égo. Je n’ai rien à prouver, juste mon cul à sauver et c’est déjà bien assez. Face à la situation présente, j’aurais opté pour l’évitement. Ce bruit représentait une trop grande zone d’ombre. On ne voit pas ce qui se trouve à l’intérieur et c’est laisser trop de “et si” aux mains du hasard. Il y a de grande chance pour que ça ne sente pas bon, cette histoire. Javik semble plus optimiste que moi et suspecte un animal. L’hypothèse la plus enthousiaste. Je préfère encore imaginer le pire. Malgré tout, il choisit d’avancer pour aller voir. Je ne conteste pas, après tout, s’il souhaite mettre son cul en danger, c’est son problème. Je me tiens tout de même prête à le couvrir au cas où son optimisme aurait raison de sa naïveté. Je longe les portières pour me tenir près du capot, où je peux plus facilement braquer mon arme sur le bâtiment et tirer au besoin. Javik s’avance quant à lui pour se rapprocher de la position. Je prie alors pour qu’une horde d’infectés ne sortent pas de là, attirés par son odeur.

Quelques secondes de silence s’écoulent, la tension monte et la concentration est totale. Il lance un caillou dans la direction du magasin, pour tenter de produire une réaction. Chose qui ne se fait pas tarder. Un animal déguerpit de là à la vitesse grand V pour se perdre dans la ruelle. Je soupire. La tension retombe et je respire à nouveau. En attendant, pour quelqu’un qui ne voulait pas gâcher une jolie prise, elle me semble plutôt bien gâchée là. Je me relève, pour le rejoindre et n’en manque pas une pour le chambrer. « Très belle prise, macho man. » lançais-je pour me moquer. « Grâce à toi, on va pouvoir nourrir tout le camp. » Manger du blaireau ne m’enchante pas des masses, donc ce n’est pas plus mal finalement, mais ça me fait bien rire tout de même.

Mais alors que je marche pour le rejoindre, des bruits se répètent à l’intérieur du magasin. J’ai à peine le temps d’ouvrir la bouche pour lui demander s’il avait entendu la même chose que moi, qu’une silhouette s’échappe d’une vitrine dénuée de vitre. Mon sang ne fait qu’un tour et je relève mon arme pour tirer. Un premier tir appelle le deuxième et la silhouette s’effondre derrière les voitures stationnées en bord de route. Je contourne les obstacles, l’arme toujours à l’épaule, pour aller vérifier que j’ai abattu l’infecté et qu’il ne se relèvera pas. Tout en gardant une bonne distance, je rejoins le trottoir opposé. Je remarque qu’il s’agit d’une femme. Face contre le sol, elle ne bouge plus. Puis quelque chose m’interpelle aussitôt. Ses mains. Le teint de sa peau s’apparente au mien. Je m’attendais à cette teinte pâle et grisâtre, caractéristique des rôdeurs. Je m’approche alors pour confirmer ce que je crains. Avec mon pied, pour ne pas risquer un contact physique, je la retourne sur le dos pour voir son visage. Je remarque quelques rougeurs sur son cou, mais aucun signe d’un stade avancé. Elle n’a pas d’arme, pas de sac, simplement ses vêtements usés sur le dos. Elle s’enfuyait sûrement quand je l’ai prise pour un infecté. Aux vues des rougeurs sur son cou qui pourraient indiquer qu’elle était malade, je ne prends pas son pouls pour confirmer son décès. Je n’ai pas besoin de le faire. La trajectoire des balles suffit à me dire que mon erreur n’est pas réparable. « Elle est morte. » je me contente de dire à Javik, d’un ton grave, bien loin de la posture légère que j’adoptais jusque-là. « On ferait mieux d’y aller. Les coups de feu ont dû se faire entendre. » Je détourne les yeux de la scène à mes pieds, dont il faut à tout prix que je me détache pour continuer à avancer. Elle a beau ne pas être la première, je mentirais si je disais que ça ne me fait rien. Cheveux bruns, la trentaine d’années, ça pourrait être moi à sa place. Malade ou pas, elle aurait pu survivre et cette simple réalité suffit à immiscer cette culpabilité tenace au fond de mon esprit.

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Le bruit à l'intérieur était celui que produisait un blaireau surement en train de fouiller et manger les restes de paquet de nourriture éventré. Ce n'était pas rare que des animaux trouvent refuge dans les magasins. Même s'il ne restait plus grand chose, il y avait toujours des paquets abandonnées dans le pillage et certains s'étant ouvert en tombant. En bref, c'est les animaux qui étaient content. Forcément, il fallait une remarque de Aurora. Quoi, elle aurait préféré que Javik tue cette bête ? C'est pas avec ça qu'il aurait nourris grand monde. "Garde tes commentaires pour toi, je vais pas gaspiller une balle pour un foutu blaireau. D'autant plus que ça pourrait attirer du macchabée !" A présent, faut savoir mesurer ses actes. Si ça aurait été une biche, il aurait surement pris le risque de lui tirer dessus, inutile de le faire pour un bestiau de la taille d'un gros chat. "Au moins on sait une chose, que des animaux trainent dans le coin ! Je reviendrais poser des pièges avec du matos !" explique t'il. Eh oui ! Pas bête la guêpe ! Si le blaireau est venu, il se peut que des lapins et autres rongeurs du genre viennent dans le coin. C'est plutôt bon à savoir et au moins, ça évite de devoir faire un bruit du tonnerre en tirant.

Mais voilà qu'un nouveau bruit se fait entendre et quelque chose sort du magasin. Dès que la silhouette humaine se montre, Aurora lève son arme et tir. Impossible pour l'ancien braqueur de l'arrêter. La personne visée tombe au sol et ne bouge plus. Javik échappe un "Putain de merde". Plutôt que de s'approcher pour aller voir, il reste où il est et regarde autour, aux aguets du moindre mouvement et du moindre bruit. Enfin, il s'approche et quand elle retourne le cadavre il ne peut que constater ce qu'il pensait, une personne normale, pas un zombie hors de contrôle. "Génial ! t'as tué quelqu'un la folle de la gâchette !" Une critique quelque peu acerbe qu'il aurait pu éviter, mais c'est mal le connaitre. "On t'a jamais appris à attendre avant de tirer ?" demande t'il agacé. "Tirer, c'est en dernier recours ! Et si c'était une contaminée, juste une seule personne ça peut se gérer au couteau." Il secoue la tête, se disant qu'il était de sortie avec une empotée, il aurait dû s'en douter. Il se rapproche du magasin et ramasse ce qui semblait être une veste abandonnée pour la poser sur la tête de la pauvre victime. "Tirons nous !"

Les deux coups de feux ont du être entendu sur un certain périmètre tout autour d'eux. Ils vont devoir être sur leur garde. Javik en tête, il avance de manière stratégique, doucement mais surement, ne traversant pas une ruelle avant d'avoir regardé doucement si rien ne si trouvait. Idem en passant devant les boutiques. Faut savoir être discret. Mais voilà qu'au loin, il aperçoit un groupe de plusieurs morts ambulants. C'est mauvais, très mauvais pour eux. Dans la rue opposée, il entendu bruit. C'est clairement la merde, ils vont être pris en sandwich. Une idée lui vint en voyant le bus au milieu de la route. "Dépêche toi, suis moi !" Le tout en lui faisant signe de ne pas faire de bruit et de se baisser pour ne pas se faire repérer. La porte avant est ouvert, il entre et vérifie qu'il n'y a personne, parfait. Toujours baissé, il avance et se place entre des sièges. La cachette ne lui semble pas mauvaise pour le moment, en espérant que les zombies continuent leur route.




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Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
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Aurora Lane
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Un an. J’ai passé un an, dans un trou paumé à des kilomètres d’ici, dans une petite ville où les seules choses qui foulaient le sol, c’était les morts. On était assuré, en les voyant débouler, qu’ils étaient là pour nous. Pas de surprise, pas de visiteurs, juste moi et mon groupe, seuls au milieu de ceux qui n’ont pas eu notre chance. Les gens qui passaient par là, aussi rares qu’ils aient été, ne restaient pas. J’ai aiguisé mes réflexes, et aujourd’hui, ils ne me déçoivent jamais. Alors quand je vois quelque chose se précipiter sur moi, je tire. Je ne lui laisse pas la chance de m’atteindre. C’est lui ou moi et le choix ne me prend pas plus d’une seconde. C’est ce que j’ai été habituée à faire. Je n’y réfléchis même plus. Seulement c’est la première fois que la cible que j’atteins n’est ni un rôdeur, ni un brûleur. Bon sang, qu’est-ce qui lui a pris ? Je la regarde, sans vie à mes pieds, et je ne comprends pas. Pourquoi sortir comme ça, se précipiter ainsi ? C’est si idiot…

La critique ne tarde pas, de la part de son camarade du jour, et il me sermonne comme une enfant après une bêtise. Et quelle bêtise. Je n’aurais pas tiré, si elle était sortie de là plus calmement ou si elle courrait dans une autre direction. Une partie de moi essaie de se conforter avec ces marques de la maladie sur son cou, mais je ne peux m’empêcher de me demander si elle aurait survécu malgré tout. La pluie n’est plus aussi mortelle, alors c’est une possibilité à laquelle je n’aurais jamais de réponse. Aussitôt j'érige mes barrières, celles qui me permettent de survivre, celles qui me forcent à me détacher de l’horreur, celles qui me permettent de garder le contrôle. Je ne peux pas me laisser affecter, pas ici, pas maintenant. Seulement Javik ne m’aide pas. Au contraire, il m’enfonce. Je n’ai pas envie de débattre, mais il me pousse à ouvrir ma bouche. « Tu crois que je le sais pas ? Elle est sortie comme une sauvage de là, en courant dans notre direction, évidemment que j’ai tiré ! Quelques pas de plus et elle était sur nous. Tu voulais que je lui offre un thé et des biscuits peut-être ? » Survivante ou infectée, il faut se méfier de tout le monde. Elle avait peut-être perdu la tête, ou pas encore. Et si ce n’était pas encore le cas, rien ne l’empêchait de s’en prendre à nous.

Je n’ai pas envie de regretter mon instinct, mes réflexes, mon désir de survivre. Pour autant, je regrette que ce soit elle, qui ait été au bout de mon arme. Je ne m'excuserai pas d’avoir tiré, si c’est ça qu’il attend de moi. Dans d’autres circonstances, j’aurais agi autrement, mais j’ai trop souvent été face aux rôdeurs pour leur laisser le bénéfice du doute. « Au couteau, t’as raison, pour lui laisser la chance de s’approcher et nous contaminer. Désolé mais je prends pas ce genre de risques. Si t’as envie de finir comme eux, c’est pas mon cas. Mais t’en fais pas, je les laisserais te croquer le cul avant de tirer la prochaine fois. » Ses propos m’agacent et mes derniers mots sonnent comme une promesse. Le couteau a ses avantages quand il s’agit de discrétion, mais engager du corps à corps avec un infecté qui vous saute dessus, c’est aussi prendre le risque d’être contaminé. Sans parler de la morsure, le moindre contact avec une goutte de sang ou de salive peut nous condamner au même sort qu’eux. Je refuse d’instaurer une proximité suffisante pour que ça arrive. C’est un homme et s’il se sent pousser des ailes quand il s’agit d’utiliser sa force, grand bien lui fasse mais je n’ai ni sa force ni sa carrure. Ma meilleure arme c’est mon œil et ma capacité à viser juste. Alors quand le danger se pointe, je n’attends pas qu’il soit à un mètre de mon visage pour réagir. Il veut faire à sa manière ? Très bien. Qu’il passe devant.

Le bruit peut attirer du monde, et je le sais. C’est pourquoi on ne s’attarde pas sur place. Reprendre la marche nous éloignera du point de tir. Pas sûr que mon esprit s’en éloigne ceci dit, malgré tout, il faut avancer et rester concentrés. Je laisse donc macho man prendre la tête. Quelques rues plus loin, les infectés sont de sortie et arpentent l’avenue. D’autres semblent arriver du côté opposé. Ils prennent le chemin de l’endroit que nous tentons de fuir, tous piqués dans leur curiosité morbide après le bruit sourd du coup de feu venu les réveiller. Javik choisit alors de trouver refuge dans un vieux bus. Il va leur falloir une bonne dose de patience et de silence pour ne pas les attirer jusqu’à nous. Je m’installe entre les sièges en scrutant la porte du milieu, silencieuse et immobile. Les premiers défilent et passent devant le véhicule. Eux se fichent bien d’être discrets. Ils grognent et gémissent tels des animaux en manque de chair fraîche. Ils savent que des survivants sont passés par là. Alors nous restons figés dans le silence, comme si l’immobilisme nous fera disparaître, en attendant qu’ils passent et rejoignent l’autre avenue d’où nous venons.

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Javik Lawson
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Un coup de feu, c'est justement ce qu'il aurait fallu éviter pour assurer un semblant de discrétion dans leur expédition. Mais faut croire que les réflexes de la demoiselle était un peu trop sous pression. A peine la personne était sortie du magasin qu'elle avait tiré. Comment on dit "RIP". Au moins, le tir avait été assez précis pour la tuer sur le coup, ce qui évitait d’atroce souffrance d'agonie à cette pauvre femme. Forcément, il saisit l'occasion pour en balancer plein la figure à Aurora. Quoi... C'est pas un gentleman, c'est le roi des connards, faudrait peut être vous en souvenir ! La demoiselle se justifiait de son geste, du fait qu'elle courrait sur elle et qu'elle avait agi pour sauver son cul. Ça pour sauver son cul, on peut dire que c'était le cas. "Mouais... Ça serait quand même bien, une seconde d'analyse avant de tirer. Tu vas faire quoi si on croire des gens notre camp ? Leur faire un troisième trou de balle ? Pas sûr qu'ils soient volontaire pour ça," ironise t'il en laissant le cadavre encore chaud. De toute manière, il ne pouvait plus rien pour elle, elle finira par pourrir ici et servir de garde manger soit aux zombies, soit à la faune, voir même les deux. C'est triste à dire, mais voilà le destin de ceux qui périssent dehors. Ne la connaissant pas, le duo ne peut pas se permettre de l’enterrer, ça serait une trop grosse perte de temps.

On dirait bien que l'idée d'utiliser un couteau ne plaisait pas à la demoiselle. Elle avait trop peur que la chose puisse s'approcher de trop près et ainsi l'avoir. En soit, elle n'avait pas tort, mais elle ferait bien de s'entrainer avec une arme blanche ou un truc avec un peu plus de distance comme une batte, une lance... "Et tu feras quoi le jour ou t'auras plus de munitions ? Ou si ton arme s'enraye ?" demande t'il en sachant très bien qu'elle n'avait surement aucune solution. Certes, les armes à feu sont très utiles, mais elles peuvent avoir leur limite. Déjà, les munitions sont limités. On peut ne plus en avoir ou simplement arriver à un moment ou le chargeur et vide et parfois, le temps de changer le chargeur, on se fait croquer. D'où le fait d'avoir une alternative. Quand au fait que l'arme puis dysfonctionner, ceci arrive aussi et c'est souvent quand il ne faut pas. "Un conseil, si tu veux survivre longtemps, commence à t'entrainer au corps à corps, ça te sauvera peut-être les miches un jour." A elle de voir, c'était un conseil, il aurait très bien pu ne rien dire.

Trainer dans le coin devenait dangereux. Javik était presque certain que des rôdeurs allaient débarquer au vu du bruit qu'avait fait l'arme de la jeune femme. C'est donc plus loin, dans un bus qu'ils trouvèrent refuge. L'endroit n'était pas ce qu'il y avait de mieux, mais dans l'urgence, ça offrait une bonne protection. Dehors, il pouvait les entendre passer, difficile de savoir combien ils sont, mais surement un bon petit groupe. Attendre, être patient, c'est la seule chose qui leur restait à faire. Parler n'était pas une option. Alors, caché dans son coin, le braqueur attendait en pensant à son ami Ash et ce qu'il aurait fait dans ce genre de situation.

Plus de trente minutes passèrent, plus aucun rôdeurs ne semblaient passer. L'homme se risquer à passer doucement sa tête à hauteur de la fenêtre pour mieux voir la rue. Rien à droite, rien à gauche et devant ça semblait aussi dégagé. C'était peut-être le moment de bouger. Toujours sans parler, il fit signe à Aurora qu'il était temps de sortir. Lui en tête, il avançait sans bruit pour se diriger vers la sortie du bus. R.A.S. Le survivant sortit du bus tout en restant aux aguets. Il pointa une direction vers une petite rue pour rejoindre l'autre avenue. La plupart des marcheurs étaient venus par une autre rue, ils devraient être plus "safe" en passant par là, mais le risque zéro n'existe pas !




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