-55%
Le deal à ne pas rater :
Coffret d’outils – STANLEY – STMT0-74101 – 38 pièces – ...
21.99 € 49.04 €
Voir le deal


[FB] c'est dans les entrailles qu'on créé des liens

Invité
Anonymous
Invité


Personnage
Hors RP
   
Je déteste ce que je fais. Je me dégoute tous les jours un peu plus de voler des médicaments ou de soigner des criminels pour qu’ils retournent à leurs méfaits en toute impunité, mais je n’ai pas le choix. Mon maitre chanteur me demande plus de 3000 dollars par mois, une somme que je suis loin de gagner avec mon internat, et qu’il pense déjà à augmenter. Impossible d’en parler a Aiden sans lui révéler que j’ai de faux papiers, que le nom par lequel il m’appelle n’est pas le mien, que pour gagner du temps avec lui et Ava, je me vautre dans des méfaits odieux. Je le déçois bien assez comme ça.

La nuit est déjà bien avancée. J’ai quitté mon lit et mentit a Aiden en entendant le bipeur que m’a laissé « mon contact ». Sous prétexte de devoir retourner en urgence a l’hôpital je me suis pressé mais pour une tout autre destination. C’est le Deal que j’ai passé en plus de donner des médicaments. Je dois être disponible pour apporter des soins sans poser de question, et vue l’heure, je me doute bien que ce n’est pour un ongle incarné. Celui qui organise ca un homme effroyable et répugnant, pour qui tuer est amusant et pour qui tout a un prix. Il ne se contente pas de s’assurer que le « réseau » de distribution de son patron se passe bien, ils veillent aussi a d’autres prestations comme des services médicaux illégaux a ceux et celles qui peuvent payer. Je n’ai pas cherché a creuser, moins je pose de questions, plus j’ai de chance qu’il n’envisage pas de me tuer « au cas où ».

J’ai ma trousse d’infirmière, du matériel de chirurgie « emprunté » en plus et une blouse sous mon manteau alors que je m’engouffre dans ma voiture. Au lion j’entends des sirènes de police et la radio arrête sa programmation pour un flash spécial : un hold up dans une banque qui aurait mal tourné. On n’a pas encore le bilan des éventuels mort ou blessés. Directions les bas quartiers de Boston. Je prends une grande inspiration avant d’arriver a l’adresse qu’il m’a laissé. C’est une de leurs planques, un ancien garage devenu un hôpital clandestin. Des bâches pour une stérilisation précaire, du matériel volé parfois au fonctionnement parfois aléatoire, des médicaments, un lit chirurgical. Il ne manque plus que la quasi-médecin pour compléter le tableau.

Mes talons claquent sur les dalles de bétons. J’ai les cheveux tirés en arrière, un maquillage minimal. J’ai fait au plus vite.J’ai un hoquet de surprise en voyant que « mon employeur » est très accompagné. Ils sont toute une bande. Que des hommes et pas de ceux que j’aimerais croiser seule dans un endroit glauque comme celui-ci. Je me reprends vite. Si j’ai peur, j’ai appris a cacher ce sentiment derrière un masque d’assurance que je suis loin de ressentir. La peur c’est comme le sang avec certains animaux, ça éveille de mauvais instinct. J’ai le droit a quelques commentaires déplacés sur les femmes en blouse de celui qui me paye, je les ignore superbement et a la sortie de son arme pour me « motivée ». Si cela me touche, je ne montre qu’un visage impassible. Ma voix est calme et légèrement sarcastique alors que j’enfile mes gants.

« C’est évident que me mettre une arme sur la tempe m’a toujours aidé a mieux sauver des vie»

Je n’attends pas plus pour aller vers l’homme sur le lit, bousculant celui qui est le plus proche de lui en m’excusant. Rapidement m’apercevoir que c’est grave. J’essaye de lui parler, de lui demander son nom, sans résultats. Je commente a haute voix, déformations professionnelle :

« Patient masculin, dans la 20 aine. Plaie par balle à l’abdomen par belle, un point d’entrée, pas de sortie. Pansement de fortune. Forte perte de sang. Absence de réaction des pupilles aux stimuli lumineux : état de choc avancé. Manque de cohérence dans ses propos. »

Bref, rien n’est bon. Il faudrait un vrai bloc opératoire avec tout une équipe et mettre en place une transfusion immédiate. Cela doit se voir sur mon visage qui pali a chaque seconde. Derrière ça parle, ca débat, ca cause argent, ca pose des questions sur moi, en gros, ca me gêne. Je suis déjà bien assez tendue de devoir gérer ca seule, je n’ai pas besoin d’entendre des menaces en bonus. Habituée aux urgences j’ai de bons réflexes. C’est en posant une perf et en le raccordant au monitoring cardiaque que je commence a donner des ordres. Mon ton est doux mais autoritaire et trahit bien ma précipitation quant a la situation.

« Je veux son groupe sanguin, savoir s’il a des antécédents cardiaques et des allergies, ensuite, a moins que certains aient des compétences médicales pour m’assister, vous dégagez. »

Ca ne va pas plaire, mais je m’en fiche. J’entends bien que ca proteste. La confiance n’est pas là. Mais j’appréhende du travail a faire et sans pré contrôle, car on a pas le temps, ca va être a l’aveugle que je vais découvrir les dégâts dans l’abdomen de mon patient.


Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Javik Lawson
Javik Lawson


Personnage
Crédits : Nono
Messages : 2027
TW : Aucun
Faceclaim : Bob Morley
Statut civil : Célibataire
Gif : [FB] c'est dans les entrailles qu'on créé des liens 72ee6820308bf47cde012419ac8aeb457e802b7f
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t59-javik-lawson-quand-tu-

Tout aurait dû se dérouler comme sur des roulettes. Ce casse était préparé depuis plus de trois mois. Plusieurs aller et retour à Boston pour enquêter sur la banque. Car oui, la bande de braqueur est ce qu'on appelle une vraie bande de pro. Chaque braquage est préparé à l'avance méticuleusement. Chaque détail est étudié pour que ça se passe proprement. En gros, ça passe pas l'étude de la banque, trouver les plans de cette dernière, voir quel genre de système de sécurité est équipé pour pouvoir le mettre hors service si besoin, connaitre le type de coffre et prévoir le matériel adéquate. Mais ce n'est pas tout, ça va jusqu'à apprendre par cœur le plan de la ville, du moins, les axes principaux et les points d'évasions. Il n'y a pas juste un plan A, ça va au moins jusqu'au D. Comme dirait Ash, faut toujours un plan B et au moins un C pour être sûr de pouvoir sauver son cul. Oui, c'est comme "cul". C'était une sorte de blague chez lui, mais dans la finalité, l'idée n'était pas conne. Et le plan D, c'est pour être certain d'avoir son cul hors de danger si le C échouait. Les mois passaient et le jour J arrivait doucement. Toute la bande était enfin réuni au complet à Boston. Jusque là, durant les derniers mois, ils ne se sont jamais tous retrouvé en même temps ici, histoire de brouiller les pistes, de compliquer les recherches de la police.

[FB] c'est dans les entrailles qu'on créé des liens PD2_char_gif

C'est le visage caché par des masques que la bande entrait dans la banque, armée d'arme de guerre, du genre fusil semi-automatique type M4 pour la plupart. Gilet par balle, gilet tactique, bref, on pouvait facilement voir à leur matos que ce sont des pros, le genre qu'on pourrait voir dans le film Heat. Chacun sait ce qu'il a à fait. Les clients et employés de la banque sont mis à terre, regroupé dans un coin, main attaché dans le dos. Le type de la sécurité pensant faire du zèle se prend un coup de crosse dans le pif et rejoint les civils. Surveillé par un membre du groupe, une autre partie s'en va au coffre. Le plus long et difficile s'annonce, ouvrir ce truc. Pas de code, pas de clef, on est pas dans un film. C'est la perceuse thermique qui va faire le boulot et ça va prendre du temps. Tout se passait bien, le coffre avait été ouvert et plusieurs membres du groupe était en train de remplir des sacs d'argent. Mais voilà, quelque chose avait chié dans la colle ! Ou plutôt, le destin n'était pas de leur côté. Une patrouille de flic qui passait par là, surement un connard qui voulait aller pisser et qui rentre dans la banque. Échange de coup de feu, voilà, la discrétion c'est mort à présent. Dans moins de dix minutes, ça va grouiller de flics. Le groupe finit son taff, laissant derrière quelques tas de billets, pas le temps, trop dangereux, faut tirer.

Devant, les premières voitures de flic sont arrivées, le véhicule A, celui par lequel ils sont arrivés est à présent hors circuit. Plan B, la voiture dans la ruelle derrière la banque. Cooper les couvres, il reste dans le hall et leur tir dessus pour les occuper. Une diversion pour qu'ils n'aillent pas voir ailleurs. Quand tout est rangé, le signal est donné et Cooper les rejoints. Une camionnette noire quitte la ruelle, forcément que la police y voit un signe suspect. En quelques secondes une course poursuite démarre. Les rues de Boston qui étaient si calmes deviennent le terrain de jeu d'une course poursuite endiablée entre braqueur et policier. Les braqueurs tirent, Danny et Javik à l'arrière, à travers les fenêtres des portes arrières, visage toujours couvert par leur masque. Sa bouge, c'est une véritable cavalcade. Puis d'un coup, Danny recule et s'écroule. Dans la tête de Javik, c'est comme si le temps venait de s'arrêter quelques secondes, il ne tire plus et regarde son pote à terre. "Les enculés, ils ont eu Danny ! Ash bouge ton cul, sort nous de la putain !" gueule le braqueur alors qu'il s'approchait de Dan pour voir son état. Dan : "Ca va, continue de tirer !" lui dit-il. C'est Spoon qui vient prendre la place de Danny. De sa poche, il sort des grenades qu'il balance une à une. Clairement, ça déstabilise les flics. Le plan C de Ash prend place. A l'arrière de la camionnette e trouvait des herses. Javik en lance une, elle se déplie en tombant au sol et inévitablement les voitures qui les suivent roulent dessus. Pneus crevés, perte de contrôle... un gros carambolage de voiture de flic. Ceci leur laisse le temps d'aller dans un parking, de changer de véhicule, une grosse voiture familiale. Les masques de tombent et ils quittent l'endroit comme si de rien n'était. Les voilà sauvé, aucun flic ne les calculs, mais à l'arrière Danny est au plus mal. "Faut un doc ! Putain Danny est en train de crever ! Hors de question que ça arrive. Ash ! Rico ! Bordel, mais bougez vous le cul !" beugle t'il inquiet pour son meilleur pote, ses mains son sur sa blessure à l'abdomen pour essayer de limiter la casse. Rico :"Putain Jav' tu vas la fermer ta gueule. On va lui trouver un doc. Contente toi de faire pression sur sa blessure pour limiter l'hémmoragie".

[...]

Les voilà dans un endroit qu'il ne connait pas, genre vieille zone désaffecté. Entrée discrète, des types armées qui contrôlent. Clairement, Lawson ne fait pas du tout confiance à ses gens. Qu'importe, Ash avait dit qu'il pouvait fournir un médecin. Danny est transporté sur une table dans ce qui semble être une sorte de salle d'opération de fortune. "C'est stérile tout ça ? T'es sûr qu'ils ont un vrai doc ?" demande t'il à Ash qui lui accorda presque un regard assassin. Bon okay, il va fermer sa gueule. Faut attendre un peu avant que le fameux docteur arrive. Javik se fiche que ce soit une nana, rien  foutre de ça tant qu'elle a les compétences. Le mec des lieux la braque avec son arme, putain, il veut quoi se con ? Avant qu'il ne s'en prenne à lui, c'est Spoon qui vient le pousser, Danny c'est son pote aussi. Spoon : "Tu fais quoi connard ? Laisses là passer ou je t'explose ta gueule. On t'a payé pour un médecin, tu joues à quoi ?" Jav' n'aurait surement pas dit mieux. La fille peut passer, lui était toujours au chevet de Danny qui clairement avait connu des jours meilleurs. "Sauvez le ! Je vous en prie, sauvez le !" avait-il demandé, presque imploré. Dan c'est son meilleur pote. Après avoir fuit sa famille quand il était ado, c'est la première personne qu'il a rencontré et en qui il a eu confiance. C'est comme son frère, sa seule famille actuellement.

Le docteur regarde, elle évalue l'état du patient et à l'écouter c'est pas jolie. Non, non, non et non ! Il a pas le droit de crever, pas lui ! C'est le meilleur d'entre eux, c'est un type bien contrairement à Javik. "Ça veut dire quoi tout ça ? Il va s'en sortir, hein ?" demande t'il alors qu'elle avait dit plein de truc qui l'inquiétait. Puis elle demande les trucs qu'on entend souvent dans les séries télévisés pour savoir un peu un pseudo historique du patient. "Il est O+, j'en suis sûr, on a le même groupe sanguin. Je connais pas d'antécédent. Il va très bien, il est en bonne santé. Putain, sauvez le !" s'excite t'il à la fin, le temps sembler passer si lentement, il avait l'impression qu'une heure venait de s'écouler alors qu'il ne s'agissait que d'une minutes. "Je bougerais pas de là ! Hors de question que je l'abandonne !" gronde t'il à la docteur. Ash s'approcha pour lui faire signe de se calmer. C'est vrai, s'énerver ça n'allait pas aider plus que ça. Ash : "J'ai été dans l'armée, j'ai déjà assisté des docteurs, je peux vous aider," assure le chef de la bande. Il faisait surement ça pour rassurer Javik, il savait que ça allait tempérer son comportement et le rassurer. Les autres n'étaient pas loin, mais hors de la zone "d'opération" pour ne pas gêner.




In the deep
Les règles morales sont, chez l'être doué de raison, l'équivalent pratique des règles de l'instinct. Seules elles permettent la survie.
(c) codage by Nono - Crédit image : tumblr