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Rainfall — la Tanière
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La Colline, mais bientôt sur le départ vers la Tanière afin de rejoindre sa sœur.
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Pourquoi ?
Pourquoi faut-il que le destin fasse toujours en sorte de nous mettre à l’épreuve ? Pourquoi, à chaque fois que tout va bien, un élément perturbateur arrive et fait en sorte que tout aille mal ? Un claquement de doigt, et c’est l’engrenage, tous les évènements s’alignent ensemble pour détruire tout ce que vous aviez construit pendant des années, ainsi que toutes vos convictions. Vos certitudes s’effacent, laissant place aux doutes et à l’incompréhension.
Nous avons beau y croire et le vouloir de toutes nos forces, la tragédie fait partie de la vie. La mort aussi, surtout dans le nouveau monde. Parfois, souvent, ça ne suffit pas. La ligne conductrice qui est écrite au cœur de notre main est déjà tracée. Au final, sommes-nous simplement des acteurs de notre histoire ? Ou avons-nous, au final, un quelconque pouvoir sur le récit qui s’écrit ?
Thomas est un jeune homme qui a conscience que dans la vie, il faut une part de chance pour pouvoir la réussir. Mais il sait aussi que cette chance peut se provoquer. La vie est faite d’opportunités qu’il faut savoir saisir au bon moment. Néanmoins, l’homme sait également qu’il n’a pas les pleins pouvoirs de sa vie, tout comme celles des autres, car chaque personne ayant bougé à minima sa ligne du destin fait automatiquement bouger celle du voisin, et ainsi de suite. Les destins sont individuels, mais tous étroitement liés les uns aux autres.
Jamais, Thomas aurait cru pouvoir ressentir des choses aussi fortes qu’actuellement. D’abord, une rencontre. Ensuite, une altercation suivie d’une discussion, puis deux, puis trois. Un et un font deux. Elle. Sa crinière blonde éclatante. Son sourire d’ange meurtri. Ses yeux bleu océan. Un cœur sanglant qui ne demande qu’à être guéri. Un jour, pour toujours. Thomas avait appris à connaître Baja durant toutes ces nuits où elle venait le rejoindre dans sa chambre. La nuit tombée. Quatre heures du matin, puis cinq, six, et le jour se lève, le soleil se réveille, tout comme le cœur de Thomas qui s’éveille. Pour elle. Il pourrait faire n’importe quoi. Il le sait. Il le sent. Il l’a toujours ressenti, depuis le début. Depuis le premier jour, il est tombé, envouté par ce charme naturel qui n’apparait que quand elle est avec lui. Et même s’il ne lui a jamais vraiment dit, ses regards en disent longs sur ses sentiments envers elle.
S’apprivoiser. C’était ce qu’ils faisaient au fur et à mesure du temps. S’apprécier, en douceur, avec tendresse et délicatesse. Entre eux, il n’y avait jamais eu un mot plus haut que l’autre. Au contraire, bien souvent, leurs discussions ressemblaient à des chuchotements. Non pas qu’ils ne voulaient pas déranger les voisins, mais simplement parce que… Ils étaient dans leur bulle. Une bulle qui s’est fissurée dans l’incompréhension la plus total pour Thomas.
Il se souvient. Il s’en souviendra toujours.
Le plus beau jour de sa vie fût suivi du pire.
Les retrouvailles avec Jordan, puis la disparition de Baja.
Ce soir-là, Thomas était l’homme le plus heureux du monde. Les retrouvailles avec sa sœur avaient été réelles. Le moment avait été intense. Mais toutes les bonnes choses ont une fin. C’est pourquoi, après en avoir discuté, les Lewis, frère et sœur, avaient pris la décision de retourner respectivement dans leur camp, pour le moment. Ils étaient plus forts, maintenant qu’ils savaient que l’autre était en vie. Avec de la sérénité, on avance plus vite, plus loin. Le sourire aux lèvres, Thomas était revenu à la Colline. Heureux, il avait partagé son enthousiasme avec Baja. Elle était contente. Elle était heureuse. Elle était souriante. Elle savait que c’était un moment important, crucial et inoubliable pour Thomas. Dans l’euphorie, Thomas avait embrasé Baja… pour la première fois. Elle y avait répondu favorablement. Ce moment était inévitable. Cela faisait des jours que Thomas en avait envie, mais il ne parvenait jamais à trouver le bon moment pour le faire, ni même le courage d’essayer, car il connaissait le passé difficile de Darcy, et par respect, il n’avait jamais voulu la brusquer.
Et puis, arriva le drame.
Ce moment où tout bascula en un quart de seconde : la photo. Celle de la famille Lewis. Après de multiples discussions au sujet de sa famille, Thomas avait envie de montrer à Baja ces visages familiers. Mais dès lors que Baja avait poser les yeux sur ce souvenir, la situation changea drastiquement. Encore aujourd’hui, Thomas ne comprend pas pourquoi elle avait agi de la sorte, le repoussant avec colère, rage et haine. Baja avait décidé de couper court à al discussion et à la relation, préférant même quitter la Colline sans un mot, sans un regard, sans explication.
Depuis ce jour, dans la tête de Thomas, c’est la confusion. Chaque jour, il part de la Coline dans l’espoir de la retrouver. Pourtant, à chaque fois, il revient seul. Seul avec sa peine. Seul dans cette souffrance inarrêtable. Il ne comprend pas. Pourquoi a-t-elle réagi comme ça ? Pourquoi est-elle partie sans un mot ? Pourquoi n’a-t-elle pas voulu discuter ? Pourquoi… Pourquoi a-t-elle fait ça, alors qu’ils étaient si bien ensemble.
Et puis, il y eu le séisme. Et cette blessure grave de Thomas l’emmenant tout droit dans l’aile médicale. La mort n’est pas passée loin. Il en a conscience. Vider de son sang. L’épaule en miette, il avait été empaler durant cette explosion. Heureusement pour lui, il avait été sauver par Jasper, Charlotte et Kai, entres autres. Ces images, ces souvenirs, ces douleurs, il revit tout ça sans cesse depuis sa chambre de convalescence. Le bras en écharpe, Thomas regarde par la fenêtre.
Dans ses pensées, il n’y a qu’une seule chose qui l’inquiète : il se demande où est Baja. Ou était-elle lors de ce séisme ? Où est-elle aujourd’hui, sans lui, sans protection ? Toutes ces questions résonnent les unes après les autres dans la tête de Lewis. Il devient fou. Et s’il y a bien une chose qu’il n’arrive pas à gérer, c’est d’être impuissant.
Il le sait. Quand il sera apte à sortir, ou pas, peu importe, il retournera à l’extérieur pour continuer sa quête, à la recherche de sa Baja : son obsession.
And it remains with me to this day,
No matter what I do, this scar will never fade. Why are you never real ?
The shifting states you follow me through unrevealed,
Just let me go, or take me with you.
♛ by wiise
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Baja errait dans les bois depuis deux semaines environ, elle avait probablement perdu la notion du temps, ses pas incertains traçant un chemin sinueux à travers la forêt dense qui entourait La Colline. Les arbres, sentinelles silencieuses, semblaient observer son errance avec une indifférence stoïque. Chaque bruissement de feuilles, chaque craquement de branches sous ses pieds la faisaient sursauter, ses nerfs tendus à l'extrême. Les ombres se mouvaient autour d'elle, se mêlant à ses pensées tourmentées, formant une danse macabre de doute et de désespoir. La première nuit après son départ de La Colline, elle avait couru sans s'arrêter, son cœur battant la chamade, martelant sa poitrine comme un oiseau piégé. La photo de la famille Lewis, cette image maudite, brûlait encore dans son esprit. Elle avait découvert que Thomas, l'homme qu'elle aimait de tout son être, était le frère de la femme qui avait tué son père. Comment pouvait-elle réconcilier ces deux réalités, son amour pour Thomas et sa haine pour la meurtrière de son père ?
La solitude de la forêt ne faisait qu'amplifier ses tourments. Les journées se succédaient, marquées par la faim qui lui tordait les entrailles. Ses réserves de vivres s'amenuisaient rapidement, et elle devait se contenter de baies sauvages et de petites proies qu'elle attrapait maladroitement, même si les rudiments de la survie lui revenaient vite. Chaque bouchée était une lutte, son corps affaibli protestant à chaque effort. Ses muscles étaient endoloris, ses blessures, de petites plaies, piqûres, griffures et autres, s'infectaient lentement, la fièvre montant en elle, brûlant comme un feu insidieux. Mais la douleur physique n'était rien comparée au tumulte intérieur. Les nuits étaient peuplées de cauchemars, chaque réveil, une gifle brutale de réalité. Elle revivait sans cesse le moment où elle avait vu cette maudite photo, le visage de Thomas se superposant à celui de la femme qui avait brisé sa famille. Chaque matin, elle se réveillait en sursaut, le cœur lourd, ses joues mouillées de larmes et de l'humidité de l'endroit où elle avait trouvé refuge, une grotte, une vieille cabane en ruine, un tunnel. Les pensées tourmentées l'empêchaient de trouver la paix. Comment pouvait-elle aimer Thomas, alors qu'il était lié par le sang à sa plus grande ennemie, sa némésis ?
Ses sentiments pour Thomas étaient un enchevêtrement complexe de passion, d'amour et de douleur. Chaque souvenir de leurs moments passés ensemble était une douce torture. Elle se rappelait ses mots tendres, ses regards chargés de sentiments, leurs discussions à cœur ouvert qui duraient toute la nuit. Thomas avait su voir au-delà de son masque de froideur, touchant son cœur meurtri. Mais cette révélation sur sa famille avait tout chamboulé. Baja était déchirée entre son amour pour lui et sa haine pour sa sœur. Chaque jour, cette dualité la rongeait un peu plus. Les bois étaient son refuge et sa prison. Elle passait des heures à errer, à s'asseoir au pied d'un arbre, ses genoux ramenés contre sa poitrine, cherchant un semblant de réconfort dans les souvenirs de leurs moments heureux. Les mots de Thomas résonnaient dans son esprit, ses déclarations d'amour silencieuses, ses regards pleins de tendresse. Mais la vision de cette photo revenait sans cesse, ternissant ces souvenirs. Le vent soufflait doucement à travers les arbres, apportant avec lui des odeurs de terre humide et de végétation. Elle pouvait sentir la forêt respirer autour d'elle, chaque bruissement des feuilles comme un murmure, chaque souffle de vent comme une caresse froide. Les animaux la suivaient de loin, guettant ses faiblesses. Elle se sentait traquée, non seulement par les bêtes de la forêt, mais aussi par ses propres démons intérieurs, et les dangers de cette apocalypse. Chaque nuit était une lutte pour trouver un abri sûr, chaque matin une victoire amère alors qu'elle constatait qu'elle avait survécu une nuit de plus.
Malgré sa rage et sa douleur, une autre émotion persistait ; l'inquiétude pour Thomas. Elle ne pouvait s'empêcher de penser à lui, se demandant comment il allait, s'il s'inquiétait pour elle, s'il était en sécurité. Le séisme avait ajouté une nouvelle couche de terreur à ses pensées. Avait-il survécu ? Était-il blessé ? La simple idée qu'il puisse souffrir la dévorait de l'intérieur. Elle se surprenait à murmurer son nom, son cœur se serrant à chaque fois. Un matin, alors que les premiers rayons du soleil perçaient à travers le feuillage dense, Baja sentit une nouvelle détermination s'emparer d'elle. Elle ne pouvait plus continuer ainsi, seule et perdue dans ces bois. Elle devait retourner à La Colline, non seulement pour se réapprovisionner, mais aussi pour affronter ses démons. Elle devait savoir comment allait Thomas. Malgré tout, elle l'aimait, et cette inquiétude pour lui était devenue insupportable. Rassemblant ses dernières forces, Baja se leva lentement, ses muscles endoloris protestant à chaque mouvement. Elle savait que le chemin serait long et ardu, mais elle n'avait plus le choix. Chaque pas en avant était une épreuve, mais elle avançait, poussée par son besoin de savoir et de comprendre. Son esprit était embrouillé par la fatigue et la faim, mais une pensée claire subsistait : Thomas. Elle devait le voir, parler avec lui, comprendre ce qui les attendait.
Les heures passaient lentement, chaque pas la rapprochant un peu plus de La Colline. La forêt commençait à s'éclaircir, et bientôt, elle aperçut les premières traces de civilisation. Les structures familières du camp se dessinaient à l'horizon, un mélange de réconfort et de terreur envahissant son cœur. Elle pouvait voir l'agitation des survivants, s'affairant à reconstruire et à réparer les dégâts du séisme.
Baja s'arrêta à la lisière de la forêt, son regard fixé sur les portes de La Colline. Ses pensées tourbillonnaient, mêlant peur, espoir et détermination. Elle savait que l'affrontement serait inévitable, qu'elle devrait faire face à ses sentiments pour Thomas et à la réalité de la sœur de ce dernier. Elle prit une profonde inspiration, essayant de calmer les battements frénétiques de son cœur. Elle hésita, ses pieds enracinés dans le sol, regardant fixement ce lieu si familier, et pourtant présentement, si lointain. Chaque fibre de son être était tiraillée entre avancer et fuir, encore une fois. Elle ferma les yeux un instant, se remémorant le sourire de Thomas, ses yeux pleins de douceur, et rassembla son courage. Elle fit un premier pas hésitant vers les portes, déterminée à affronter l'avenir, quelle qu'en soit l'issue. Le vent soufflait doucement, caressant son visage, comme pour l'encourager. Elle pouvait sentir l'odeur familière de la terre et du bois brûlé, des souvenirs de La Colline qui l'envahissaient. Ses doigts tremblaient légèrement, son cœur battant la chamade. Chaque pas était un pas vers l'inconnu, vers une confrontation inévitable avec ses sentiments et son passé. Elle savait qu'elle devait le faire, pour elle, pour Thomas, pour trouver une forme de paix intérieure.
Ses pensées se bousculaient, ses émotions en ébullition. L'amour, la haine, l'inquiétude, la peur, tout se mélangeait en elle. Elle se sentait à la fois forte et vulnérable, prête à affronter le monde et pourtant terrifiée par ce qu'elle pourrait y trouver. Elle continua d'avancer, lentement mais sûrement, son esprit déterminé malgré les doutes qui l'assaillaient. Enfin, après ce qui lui sembla une éternité, elle atteignit l'orée de La Colline. Elle leva les yeux, regardant les murs qui avaient autrefois été un refuge pour elle. Ses doigts effleurèrent le bois rugueux, le métal froid, une vague d'émotions la submergeant. Elle savait que derrière ces portes se trouvait Thomas, son amour, son tourment, sa rédemption possible. Elle prit une dernière inspiration profonde, fermant les yeux un instant pour rassembler ses pensées et son courage.
Puis, avec une détermination renouvelée, elle poussa les portes, prête à affronter tout ce qui l'attendait.
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Cela fait plusieurs jours que le séisme a frappé la ville. La Colline a souffert… comme les autres camps. Dans l’horreur des évènements, Thomas est conscient qu’il a eu de la chance. Bien qu’il soit blessé au bras gauche, le jeune homme sait que d’autres n’ont pas eu ce traitement de faveur. Oui, il y a eu des morts. Et oui, si la Colline a été frappée par cet évènement, cela veut dire que la ville entière a été touchée par ce tremblement. Si, son esprit se tourne majoritairement vers Baja, Thomas ne peut pas s’empêcher de penser à Jordan, sa sœur. A peine retrouvée, il ne peut pas croire qu’il pourrait la perdre à nouveau. Heureusement pour eux, les Lewis savaient qu’ils pouvaient communiquer via la radio relai. Ainsi, le jeune Lewis pourrait très vite avoir des nouvelles de sa sœur si chère à ses yeux. Nul doute qu’après une longue année d’apocalypse, sans lui, elle avait réussi à survivre, alors ce n’était pas un petit séisme qui avait eu raison d’elle, mais dans ces conditions, Thomas sait ô combien la moindre erreur peut être fatale. Où, comme lui, avoir le malheur d’être là ou il ne faut pas peut être dévastateur.
Thomas pense également à Hanaë. Depuis leur rencontre à l’aéroport, il n’avait jamais eu de nouvelles d’elle. Frustration, le jeune homme sait qu’elle doit être ici, où là, sans pouvoir lui venir en aide. Il ne préfère pas penser aux choses les plus sombres de son esprit. Elle est en vie. Il n’y a pas d’autres options. La mort prend suffisamment d’âmes pour récupérer celles-ci.
Mais peu importe, ses pensées dérivent toujours, et encore, vers une seule et unique personne : Baja. Dans son esprit, tout est chamboulé. Son départ sans retour l’affecte toujours autant, bien qu’avec les évènements récents, Thomas n’arrive plus vraiment à éclaircir les ombres dans son cerveau. Tout est flou. Tout est incompréhension, suggestion et question. Et c’est un sentiment qu’il déteste. La douleur qu’il ressent dans son épaule n’est rien à côté de la douleur de son cœur.
La nuit dernière fût courte pour lui, car à chaque fois, c’est la même histoire. Quand il ferme les yeux, il revoit certaines scènes que son esprit n’arrive pas à mettre de côté. Mélange entre ses retrouvailles avec Jordan, la séparation avec Baja, ou encore l’accident du séisme. Les images défilent tellement vites que Thomas n’arrive pas à poser une seule émotion à tout ça. Ce qu’il ressent, là, maintenant, tout de suite : de la douleur, autant physique et mentale.
Par la fenêtre, il regarde les membres de la Colline qui s’activent, d’un côté comme d’un autre. Depuis le séisme, le camp a besoin de bras pour réparer tous les dégâts. Mis au placard depuis plusieurs jours par exigence du médecin, Thomas commence à perdre patience entre les quatre murs de sa chambre. Être impuissant, c’est l’un des pires sentiments pour lui. Aider, c’est une chose qu’il affectionne particulièrement, surtout dans des moments pareils. Bien que pour le moment, de l’extérieur, il garde un self-control, ce qui se passe à l’intérieur de lui est littéralement différent. Il explose. Il implose. A la moindre étincelle, il le sait, tout va partir d’un coup. N’importe comment. N’importe où. Peu importe, cela arrivera tôt ou tard. Mais pour le moment, il essaye de garder les pieds sur terre. Observateur, il laisse ses yeux s’égaraient ici et là, au sein du camp, jusqu’au moment, où, son rêve devient réalité.
Baja.
Son obsession.
Accompagnée par quelques membres de la Colline, ils se dirigent vers l’aile médicale où se trouve Thomas. Pendant quelques secondes, le jeune homme se retrouve figé par ce qu’il voit. Est-ce un rêve ? Il faut croire que non. Baja est vraiment là, à quelques étages en bas. Le cœur de Thomas s’accélère, et le poids de la mort s’en va dans un soupir de soulagement. Baja est vivante. Elle est juste là. Alors, peu importe les recommandations des médecins, Thomas n’en tiendra pas compte ce coup-là. Sans plus attendre, il quitte sa chambre et se dirige vers les escaliers. Impossible pour lui d’être plus longtemps si proche de sa Baja sans pouvoir la voir, ni lui parler.
La barre de son adrénaline est au maximum. Les escaliers qu’il descend lui semble être interminable. Pourtant, il n’y a que deux étages, mais il semble interminable ! Durant cette descente, le cerveau de Thomas est une ébullition. Tant de questions. Tant de sentiments. Tant d’émotions qui s’entrechoquent les unes contre les autres. Dans l’euphorie, il manque de louper une marche. Non, pas maintenant, tu n’as pas besoin de te faire encore plus de mal, Thomas, pense-t-il.
Le voilà maintenant au rez-de-chaussée. Si certains membres de la Colline essayent de lui parler, Thomas en fait abstraction, purement et simplement. D’un coup d’épaule, il pousse la porte d’entrée. Il grimace de douleur, car c’est avec son épaule blessée qu’il a fait ça, l’idiot. Mais à l’instant d’après, la douleur n’existe plus, car elle est là, devant lui, sous ses yeux… humides.
Petit ange aux ailes brûlées. Baja va bien. En tous cas, elle a l’air. Contrairement à Thomas, elle ne semble pas avoir de grosses blessures. D’un geste rapide, il dévisage la blonde… avant de croiser son regard. Ce fameux regard qui, la dernière fois, lui avait fait comprendre qu’il ne voulait plus de lui. La situation est celle dont il rêvait depuis si longtemps, et pourtant, cela ne ressemble pas du tout à ce qu’il imaginait. Même si celle qu’il aime est devant lui, il comprend que les choses ne vont pas être simples. Il voit que les jours en dehors de la Colline fût difficiles pour elle, car son état général n’est pas bon. Son si beau visage est marqué par la fatigue, par le manque d’énergie et de nourriture.
A cet instant-là, Thomas sent l’émotion l’envahir. Lui, chevalier blanc, qui voulait faire en sorte que sa princesse soit la plus heureuse à ses côtés, loin de tous les dangers du monde. Il voit le résultat de son échec. Sa princesse n’est plus que l’ombre d’elle-même, à l’image de leur première rencontre.
Il aimerait avancer vers elle, mais il ne trouve pas le courage, pour le moment. Il aimerait lui sourire, mais ne parvient pas à relâcher suffisamment la pression pour le faire. Il aimerait la prendre dans ses bras, pour lui dire que tout va bien, mais ne comprend toujours pas ses choix, alors il reste là, juste devant elle.
Il aimerait avoir un contact physique avec elle, pouvoir la toucher, mais il se souvient des dernières paroles qu’elle avait eu envers lui, alors il reste immobile.
La seule façon qu’il a pour communiquer avec elle, pour le moment, c’est avec son regard. Ce dernier est rempli de nostalgie, d’envies, de regrets, de remords, d’incompréhension, de douleur, mais aussi de joie et d'amour quant à la revoir…
« Baja… » chuchote-t-il, dans un supplice éternel.
Dis quelque chose mon amour, pense-t-il si fort à travers ses yeux... qu'elle le comprend.
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