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Let's play - River

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Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Jasper Black
Jasper Black


Personnage
Pronom IRL : elle
Crédits : monoclegraphic
Messages : 97
Pronom INRP : il
Faceclaim : Cillian Murphy
Age : 33
Statut civil : Célibataire
Localisation : La colline
Occupations : Scientifique
Hors RP
   
Let's Play
Jasper se sentait dans son élément. Après six mois à faire de la médecine de guerre, retrouver le chemin d’un laboratoire était une véritable bouffée d’oxygène. Dans ce monde en plein effondrement, il trouvait rassurant de savoir que l’être humain cherchait encore des réponses dans la science.

Les recherches étaient au point mort. Le virus qui avait décimé la population humaine était difficile à étudier. Sa contagiosité le rendait terriblement dangereux et la rapidité avec laquelle les infectés trépassaient ne laissait guère de temps pour les recherches cliniques. Jasper n’en était pas découragé. Il avait passé sept ans à étudier les tumeurs cérébrales et avait vécu toutes les étapes de la recherche : les fausses réussites dues à des erreurs de calculs, les avancées soudaines et inespérées tout comme les longs piétinements. Il savait que, même si la situation semblait être à l’arrêt, il suffisait d’un détail, une idée soudaine, un regard neuf, pour qu’une nouvelle piste soit envisagée.

Et justement, une nouvelle opportunité semblait s’offrir aux scientifiques de la Colline. Un homme s’était porté volontaire pour participer à un test clinique. Il s’agissait de lui injecter un sérum sur lequel travaillaient les chercheurs. Un sérum censé protéger le patient contre les effets de la pluie. Malheureusement, les derniers tests montraient des effets indésirables handicapants. Il fallait donc savoir si la nouvelle formule mise au point étaient mieux tolérée que la précédente.

Jasper était chargé de mener cette étude. Il l’avait fait des dizaines de fois. Injecter le produit. En observer les différents effets. En tirer des conclusions. C’était un jeu d’enfant.

Il poussa la porte, escorté par un soldat. La présence de l’homme armé lui semblait peu utile mais pas incongrue. Depuis deux semaines qu’il vivait à la Colline, il avait compris que la force militaire était omniprésente dans le camp. On lui avait raconté la rébellion à laquelle le camp avait dû faire face. Il pouvait comprendre que les forces de commandement soient un peu à cran et sur le qui-vive.

L’homme se trouvait au centre de la pièce, installé sur un fauteuil médical sous un néon grésillant. Jasper analysa la situation rapidement. Il avait l’air plutôt mal en point. Il avait une plaie à la tempe qui avait été mal nettoyée et un œil tuméfié qui ne s’ouvrait plus entièrement. Mais surtout, il était solidement attaché au fauteuil. L’homme leva son œil valide sur Jasper et son visage exprima une soudaine terreur. Il s’agita, tirant sur ses liens, tentant de se libérer.

« S’il vous plait ! Gémit-il. S’il vous plait ! Laissez-moi tranquille ! »

Jasper haussa un sourcil surpris. L’homme ne réagissait pas tout à fait comme un cobaye volontaire. Il avait plutôt l’air d’un rat de laboratoire pris au piège. Le scientifique lança un regard au soldat qui l’accompagnait mais celui-ci n’eut aucune réaction. S’il fallait que Jasper commence par rassurer son patient … cela se présentait mal. Il n’avait jamais été doué pour cela.

Le regard de l’homme tomba sur le plateau en inox que tenait Jasper et sur la seringue qui y était posé.

« Non, ne m’injectez pas ce truc !
- Allons, tenta Jasper, ce sérum est inoffensif. Il vous provoquera au pire une migraine. Mais je croyais que vous étiez ...
- Menteur ! hurla soudainement l’homme, son œil unique tellement écarquillé qu’il semblait vouloir sortir de son orbite. Vous mentez ! Tous les autres sont morts ! »

Il se débattait comme un dément, tant et si bien que le soldat finit par réagir. L’arme qui se braqua entre les deux yeux du patient sembla le paralyser. Il cessa aussitôt de s’agiter mais la terreur déformait toujours ses traits.

« Allez-y, ordonna le soldat, faites ce que vous avez à faire.
- Non. »

Jasper avait parlé d’une voix ferme. Il comprenait. Il comprenait qu’on lui avait mentit. Il comprenait que l’homme qui se trouvait là n’était pas un cobaye volontaire comme on le lui avait annoncé. Il comprenait que ce sérum ne provoquait pas simplement des migraines ou des vertiges. Il comprenait ce qu’on lui demandait … et il s’y refusait.

Le soldat qui l’avait accompagné près du cobaye se trouva quelque peu dépourvu devant le refus de Jasper. Il tenta de discuter mais le scientifique resta campé sur sa position. Tout se déroula ensuite très rapidement. Le soldat le fit sortir de la pièce et Jasper eut soudainement l’impression qu’à la moindre rebuffade, l’arme risquait de se retourner contre lui. Il ne tenta donc pas de justifier son geste et resta silencieux pendant que le soldat s’entretenait à mi-voix avec l’un de ses collègues, son cerveau tournant à plein régime, tentant de prendre la mesure de ce qu’il venait de comprendre et de s’interroger sur les conséquences de son refus d’obtempérer. Il ne fallut pas plus de dix minutes pour qu’on vienne lui annoncer que le Général Attano l’attendait.

« Général Attano. Le docteur Black est là. »

Le soldat qui l’avait annoncé lui fit signe d’entrer et Jasper pénétra pour la seconde fois dans le bureau du chef du camp. Le général était penché sur des documents et alors que la porte se refermait derrière lui, Jasper attendit que son interlocuteur daigne relever la tête vers lui, quelque peu mal à l’aise mais près à défendre son geste. S’il avait la réputation d’être arrogant et parfois brutal dans ses décisions, il n’avait encore jamais forcé un patient à recevoir un soin. Il n’entendait pas débuter aujourd’hui, peu importait que la survie de l’humanité en dépende.

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River Attano
River Attano


Personnage
Crédits : Nono
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Faceclaim : Sylverster Stallone
Statut civil : Divorcé
Occupations : Chef de la Colline
Responsabilité : Entraineur militaire
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t245-river-attano-la-loi-c

Ce nouveau monde chaotique à plusieurs problématique auxquelles il est devenu difficile de répondre. On pourrait citer en premier cette maladie que l'eau a propagé. Un virus vicieux transformant les humains en des bêtes sanguinaires avide de chair et de sang et dont une simple morsure ou griffure vous fera devenir l'un d'eux. Sans aucun moyen de soigner ce fameux virus, la vie était devenue compliquées. Encore, c'est un problème qui n'est pas insurmontable, bien organisé, les humains parviennent à survivre. Attano s'était fixé le pari de trouver un remède à ce merdier. Vous le pensez altruiste ? En mode, je veux sauver tout le monde... Inutile de vous bercer d'illusion, c'est avant tout une raison égoïste, s'il le fait c'est pour sa gueule. Avant tout, il veut se protéger, avoir l'assurance de ne pas se transformer si un jour, il venait à être mordu ou contaminé qu'importe la manière. En second, on peut ajouter qu'avoir l'étiquette "Sauveur de l'humanité" ne lui déplairait pas du tout. Sauf que pour parvenir à ça, il y a une autre très grosse problématique... le manque de docteur, scientifique, spécialiste... qu'importe le nom réel de leur métier. L'humanité a été en parti décimé et forcément, les meilleurs médecins ont fini par mourir d'une manière ou d'une autre. Alors quand on en trouve un, c'est un petit miracle et ça demande de le garder pour le faire travailler. Ce Jasper qui était arrivé était tel un cadeau du ciel. Cet homme avait les capacités d'aider les scientifiques déjà présent à faire avancer les choses. Ici, qui dit "scientifique", rime avec "pas de libre arbitre". Il allait travailler pour River, qu'il ne veuille où non. Qu'importe si on le prend pour un tyran, c'est le pour le bien de l'humanité.

Aujourd'hui, c'était le premier jour de Jasper en tant que scientifique et forcément, il allait découvrir de grosses vérités pas très jolies à propose de la Colline et de son dirigeant. Le général aurait dû parier que Black allait causer des soucis. Un soldat était venu voir son supérieur pour l'informer du refus d'obtempérer du doc. Comme de par hasard... Le brutaliser n'aurait aucun effet, du moins, ça serait inutile pour le moment, surtout qu'il avait de quoi l'utiliser sans qu'il ne puisse broncher. C'est pourquoi on lui amena Jasper dans son bureau pour une bonne discussion.

Quand il entra, il ne daigna même pas lever la tête, finissant ce qu'il était en train de lire, un rapport sur une mission de reconnaissance qui ne s'était pas bien passé. Ce petit temps d'attente, tel un long suspense, donnait l'impression d'installer une certaine tension dans le bureau, du moins pas pour River, mais pour Jasper qui semblait tendu. D'un coup, il referma le dossier et leva enfin sa tête vers lui. "Asseyez vous !" ordonne t'il fermement. Inutile de discuter son ordre, vaut mieux qu'il pose son cul sur le siège très vite avant d'avoir davantage de problème. "C'est quoi le problème, Docteur Black ?" demande t'il de sa voix grave et percutante. Pour le moment, il était sympa, inutile de lui foncer dedans tout de suite. "J'ai cru comprendre que vous refusiez de travailler ? Je vous l'ai dit, ici, tout le monde travail, il n'y a pas de place pour les feignants." Un petit ajoute, histoire de faire comprendre que cette rébellion n'était pas acceptable sans pour autant aller au cœur du sujet. Dans quelques secondes ou minutes, Jasper allait dire le fond de sa pensée, ce qui ne lui plaisait. Ça ne sera pas le premier, ni le dernier. Des hommes et des femmes qui refusent l'utilisation de cobaye vivant ce n'est pas une nouveauté, mais il va devoir s'y faire, car il n'y a pas d'autre solution. Parfois, le bien de tous, vaut bien quelques sacrifices !





La loi c'est moi !

Je vais te dire un truc que tu sais déjà. Le soleil, les arcs en ciel, c’est pas le monde ! Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra a genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie, c’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne !