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That's how you grow

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Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Amelia Novak
Amelia Novak


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That's how you grow

@Amelia Novak


Les ondes radio qui grésillent. Aucune communication. Elle s’en doutait bien, Amelia, elle en a l’habitude. Depuis des mois maintenant, elle scrute les ondes radios, tout autant celle des grandes chaines que les plus petites ondes. Ses talents informatiques et technologiques lui permettait, notamment, de pirater les on des des services de police et de certains groupes militaires moins protégés (elle n’avait jamais osé s’aventurer à pirater le système central de l’armée, mais elle commençait peu à peu à se dire que ça devrait peut-être devenir une option). Aucune nouvelle du côté gouvernemental également. S’en était déprimant…

Elle avait discuté avec Lincoln la veille au soir et il lui avait confirmé que la journée du lendemain en serait une belle. Pas de nuages, pas de pluie à l’horizon et Mellie faisait depuis bon moment déjà pleinement confiance à Link en ce qui avait à trait aux systèmes dépressionnaires météorologiques dont elle ne connaissait rien. Mais la mention d’une journée ensoleillée avait suffit à tirer un sourire à la brunette. Mais voilà qu’assise dans cette salle qui était autrefois celle des commentateurs, elle voyait le soleil percer à travers la baie vitrée et regrettait de ne pas pouvoir en profiter. Comme il n’y avait rien à signaler dans les communications du matin, elle demanda à son supérieur la possibilité de s’éclipser pour le reste de la journée. Elle serait de retour pour le briefing de soirée. Permission accordée. De toute manière, avec les explorateurs déjà partis en mission et la majorité des gens affairés à leurs tâches habituelles, il n’y avait pas beaucoup de travail.

Mellie se mit donc en quête d'un visage familier, espérant que la fin d’avant-midi ne soit pas synonyme d’un départ déjà effectué. Cependant, comme tous les explorateurs avaient déjà prit la route pour la journée, la brunette craignait que ce ne soit également le cas de la chasseuse. Mais, avec un coup de chance, elle vit cette silhouette tant espérée près de la porte d’entrée du camp.  

Marley.

Son amie. Il lui semblait étrange de se dire qu’elle s’était faite une amie dans des circonstances aussi dramatiques. D’autant plus que même avec la meute, elle n’avait jamais été complètement à sa place. Mais avec Marley, c’était différent. Amelia avait remarqué qu’elle se tenait en retrait des autres, dans l’ombre et avec ce point commun, elle avait abordé Marley. Si au départ, c’était parce qu’elle se méfiait de cette jeune femme, elle avait fini par comprendre qu’elles avaient plus de points en commun qu’elles ne pouvaient le croire et bien que Mellie n’ait jamais posé de questions à ce sujet, elle avait apprécié la présence de Marley.

Elle décide de courir pour combler les quelques mètre qui la sépare de la jeune femme. En arrivant à la hauteur de la chasseuse, Amelia offre un sourire moqueur.

« Je peux t'accompagner ? » Elle avait demandé, il y a un moment de celà déjà, à Marley si cette dernière pouvait lui apprendre quelques trucs. Comment pister, comment chasser. Comment tirer ou se défendre. Peu importe par où elles commençaient, Marley avait beaucoup à lui apprendre. Et aujourd’hui allait être la première leçon.

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Marley H. Sullivan
Marley H. Sullivan


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@Amelia Novak


Parfois, la vie d’avant me manque. Notamment mon frère aîné Nathan, décédé sous mes yeux, pour me protéger. Je n’ai pas encore retrouvé mes autres proches, mais j’essaie de ne pas perdre espoir. Je ne suis pas encore sortie du camp depuis mon arrivée, car j’étais arrivée dans un sale état ici, et je crois quelque part, que mon corps a accusé le coup de ce que j’avais pu vivre depuis la première pluie. C’est dur, très dur. Parce que la culpabilité et la tristesse me tue à petit feu, comme le ferait une casserole d’eau qui bouillonne peu à peu sur une grenouille à l’intérieur. Lentement, doucement mais sûrement. Je me surprends encore à regarder mon téléphone pendant ces moments-là, dans l’espoir d’un coup de fil ou d’un sms mais rien, nada. Et parfois l’avant apocalypse ne me manque pas. Et lorsqu’on me demande pourquoi, je réponds seulement que je suis une coquille vide et qu’une coquille vide ne ressent rien. Je ne suis devenue que l’ombre de moi-même.

Je me suis réveillée en début d’après midi et je suis encore sous les couvertures, dans mon lit. Je n’ai pas envie de me lever mais je sais pas non plus si j’ai envie de rester au lit toute la journée. Et généralement quand je commence à m’enliser comme dans de la boue, je vais dehors, je vais chasser. Alors je me lève du lit. Je suis en débardeur et en petite culotte lorsque je regarde ma tête dans le miroir. Mes yeux sont encore gonflés après avoir passé la nuit à pleurer suite à un cauchemar. Je m’habille, rapidement, et je fais un crochet par les salles d’eau communes. Je me nettoie le visage à l’eau froide. Puis je m’attache les cheveux et je récupère mon sac au sol. Je passe par la cafétéria prendre un petit truc à manger et remplir mes gourdes puis je sors à l’extérieur. J’arrive pas à croire qu’une mini ville se soit construite dans ce stade c’est presque surréaliste et en même temps assez drôle.

Je vérifie mes armes à l’entrée, afin de ne pas me retrouver en galère à l’extérieur. J’ai un peu merdé la première fois, et j’ai frôlé la catastrophe alors j’ai pas envie de réitérer cela. Lorsque j’aperçois Amelia au loin en relevant la tête, je souris légèrement. Elle est devenue mon amie. On se ressemble un peu, elle et moi. On ne se sent pas vraiment à notre place. Elle et moi, on n’a jamais vraiment parlé de ce qui nous est arrivé, pourtant on arrive à se comprendre en un regard.

Je souris en voyant la jeune femme arriver devant moi et je la regarde avec amusement. Elle demande si elle peut m’accompagner. Et je ris légèrement en acquiesçant.  « Si tu veux oui, va chercher tes affaires je t’attends. » Je la regarde avec amusement et je la laisse partir rapidement. Je traîne devant l’extérieur du stade le temps qu’elle arrive.

La jeune femme revient et je souris en prenant son bras, comme deux amies et je l’entraîne avec moi.  « Allons chasser. » Je marche à ses côtés en nous éloignant du stade. En réalité, je crois qu’au fond de moi, je suis plutôt contente de ne pas partir seule, surtout après la nuit que j’ai passé.