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mr.brightside | ft. River Attano

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River & Paolo

mr.brightside


   Les pupilles dilatées, les yeux grands ouverts, les mains tremblantes, une fine pellicule de sueur dans le haut du dos, le teint blafard, on aurait dit que Paolo avait vu un fantôme. D’ailleurs, n’était ce pas le cas ? De quelle réalité s’agissait-il ? Était-ce un rêve ? Bien cruelle était Morphée pour ainsi s’amuser du peu d'émotions qu’il était susceptible de ressentir, à défaut de pouvoir les jouer. Mais force était de constater que tout ceci était bel bien réel. Sa mère, qu’il avait cru tout ce temps disparue, morte, et avec un peu de chance enterrée, se portait en vérité comme un charme. Tellement bien qu’elle avait réussi à survivre à l'apocalypse en talon. Une performance qui, si elle était aussi irresponsable que basée sur la chance, forçait immanquablement le respect. Mais elle était bien en vie, envers et contre tout, défiant toutes logiques ou n’importe quel esprit rationnel. Alors cela lui avait fait un certain choc. Évidemment aurait-il dû se sentir soulagé, heureux, chanceux. Mais la surprise était tellement grande qu’il n’y parvenait tout simplement pas. Et pourtant cela faisait déjà plusieurs minutes qu’il l’avait laissée. Le seul souvenir comparable datait de ses premiers états de choc lorsqu’il avait été déployé et découvrait l’horreur de la guerre pour ce qu’elle était. Il pensait sincèrement que les sentiments étaient une chose du passé le concernant, que rien ne pouvait plus vraiment l’affecter, que l’apocalypse avait terminé le travail que l’armée avait entamé sur lui. Mais il semblait qu’au fond de lui-même restait un fond d’humanité. Seulement voilà, il n’en avait plus la moindre utilité à présent. Le cœur n’avait plus sa place dans ce monde et encore moins les émotions qui en découlaient. Mais alors qu’elles étaient ces solutions ? Abandonner un projet dont il voyait tout juste les premiers fruits se gorger de sucre à l’approche de leur cueillette ? Devait-il laisser quelqu’un s’approprier la gloire de son dur labeur ? S’arrêter en si bon chemin en se contentant d’une médaille de bon troisième ? Non, cela n’était pas vraiment le style du bonhomme. Alors quoi, devait-il tuer sa mère ? Sa génitrice ? Celle qui l’avait nourri blanchi ? La seule personne qui arrivait encore à faire germer en lui la fleur du bonheur ? En était-il à ce point pourris ? Sans doute oui certes. Mais c’était là une chose qui, pour l’heure, lui paraissait tout bonnement inconcevable, surréaliste, démente, inadmissible et impensable. Paolo venait de toucher le jackpot que peu de famille pouvait encore espérer, la seule solution qui était la bonne se profilait comme étant de surfer sur cette vague de chance. Il connaissait le pedigree scientifique de sa mère, nul doute qu’elle parviendrait rapidement à se hisser, en haut de la hiérarchie. C’était comme placer sa reine dans les défenses d’un adversaire qui ne se doutait même pas que la partie avait commencé.

 Cette rationalisation de la chose l’avait quelque peu remis dans ses états, mais il fallait profiter de la dynamique de l’instant, du souvenir encore frais que lui avait causé ce choc. Il ne pouvait se permettre de perdre le sentiment, le jeu d’acteur qui était le sien. Alors, inhabituellement, Paolo conserva cette mine déconfite, ces mains tremblantes qui ne lui ressemblaient pas. Il ne fallait pas trop en jouer, nul besoin d’éclater en sanglots, de faire comme s’il avait observé la vierge Marie. Le simple fait de ne pas sourire attirait la curiosité d’un chacun. Son livre toujours en main, il avança dans les couloirs en direction du bureau de son supérieur en chef. Avec le temps, le trentenaire avait pris l’habitude de rendre ses rapports avec quelques heures de retard. Evidemment cela faisait partie d’un calcul bien savant, il ne pouvait être le soldat trop parfait, il lui fallait un tort, une faute, un défaut en somme. Rien d’important, seulement quelque chose qui permette qu’on se souvienne de lui un peu plus. Qui lui soit reproché plus avec le sourire qu’autre chose, une tape sur la tête symbolique en somme. Que risquait-il dans le pire des cas ? Quelques jours de corvées ? Tôt ou tard on aurait bien besoin qu’il revienne s’occuper des hommes sous ses ordres, et qu’il prenne part au roulement des tireurs en poste autour de la base militaire. Mais en cet instant “t”, il était bel et bien à l’heure, le fait qu’il soit en possession actuelle de son livre était plus un coup du destin qu’autre chose, c’était un également un rappel utile de son étonnante ponctualité. Arrivant finalement face à la porte dudit bureau, il frappa trois fois, attendant qu’on lui donne l’instruction de rentrer. Une fois à l’intérieur, la porte fermée derrière lui, il se mit machinalement au garde à vous. ”Lieutenant Mariani. Au rapport.” Attendant l’ordre de pouvoir rompre. 

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@River Attano

Rainfall — With some courage, you could reach the stars
River Attano
River Attano


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Occupations : Chef de la Colline
Responsabilité : Entraineur militaire
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Être à la tête du camp avait l'avantage de lui permettre de tout savoir. S'il y a bien quelqu'un qui sait à peu près tout ici. Du moins, il essaie. Car, mine de rien, il y a du monde à la colline, entre les nouveaux et les anciens ça fait un beau petit monde à gérer au beau milieu de l’apocalypse. Rien d'impossible pour le Général Attano qui avait eu l'occasion de diriger beaucoup d'homme durant sa carrière, plus encore ces dernières années depuis sa nomination au grade de général. On peut dire qu'il avait réussi sa vie. Son parcours militaire était exemplaire, des tas de médailles et récompenses, de nombreuses missions menées à bien, il était quelqu'un qu'on respectait et il savait se faire respecter. River en imposait et il n'avait pas peur de se faire détester s'il le fallait. En même temps, s'il n'aurait pas eu tout ça, il aurait difficilement pu prendre le contrôle de ce lieu en chassant plus où moins les anciens dirigeants. La seule chose qu'on pourrait vraiment lui reprocher dans sa vie, c'est qu'il n'a pas été un mari et un père exemplaire. Souvent absent, loin de la maison, ses enfants n'ont pas eu la chance d'avoir un papa ultra présent, son ainé à d'ailleurs du mal à s'entendre avec lui. Vous faites bien d'un côté et de l'autre on vous critique... C'est pas ça qui va changer sa vie. Peut-être qu'il a toujours été un brin égoïste, c'est surement pour ça qu'il a pris la tête de la Colline et qu'il pousse les scientifiques dans leur recherche. Ce remède, c'est un peu pour lui qu'il le veut, au cas où. A moins que ce ne soit pour être porté en héros le jour ou une solution sera trouvé. L'un dans l'autre, ses intentions ne sont pas totalement noble, mais tout le monde est trop aveugle pour le voir et c'en rendre compte.

Le nez dans quelques dossiers, il ne voyait pas l'heure passer. Le général reste un bourreau de travail, personne ne pourra lui reprocher ça. On frappait à la porte. Devait-il voir quelqu'un ? "C'est ouvert, entrer !" lâcha sa voix grave pour se faire entendre. Quelques secondes après, un soldat était devant lui, le petit Mariani. "Asseyez vous," indique t'il un peu distrait en finissant de lire rapidement le paragraphe d'un dossier. Tant pis pour le salut, il n'était pas à ça près surtout en privé. Une fois qu'il eut fini de lire, il ferma le dossier et le posa avec une certaine nonchalance sur son bureau pour observer l'homme devant lui. "Vous venez faire votre rapport Lieutenant ? Je vous écoute," indique t'il installé au fond de son siège. Comme ça, il a l'air cool, mais ça reste une personne qui en imposait pas mal, même avec son allure décontracté. Sa voix grave et forte aidait surement à renforçait cette impression. D'ailleurs, il aura une question à poser au jeune homme, son nom de famille évoquant clairement celui d'une arrivante récente. Avant ça, le rapport, même si ça peut sembler barbant, il se doit d'écouter.





La loi c'est moi !

Je vais te dire un truc que tu sais déjà. Le soleil, les arcs en ciel, c’est pas le monde ! Y’a de vraies tempêtes, de lourdes épreuves aussi grand et fort que tu sois la vie te mettra a genoux et te laissera comme ça en permanence si tu la laisses faire. Toi, moi, n’importe qui, personne ne frappe aussi fort que la vie, c’est pas d’être un bon cogneur qui compte, l’important c’est de se faire cogner et d’aller quand même de l’avant, c’est de pouvoir encaisser sans jamais, jamais flancher. C’est comme ça qu’on gagne !