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Fantôme aux mains vides || Adriel & Olivia

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Fantôme aux mains vides

Would you know my name? If I saw you in heaven
Would it be the same? If I saw you in heaven
I must be strong and carry on 'cause I know I don't belong
Here in heaven --  feat. @Olivia Davis



L’université et son campus sont désormais loin derrière l’explorateur emmitouflé dans d’épaisses couches de vêtements. Il marche seul depuis un bon moment, discret, habitué à cet environnement hostile et létal. Les nuages sont épais mais d’après quelques ingénieurs improvisés météorologues, pas de risque de pluie aujourd’hui. Un temps idéal pour retourner à la Tanière après de longs mois d’absence. Une simple visite de courtoisie initiée par Noah. Ce cher chef adjoint a réussi à rappeler Adriel pour une entrevue d’exploration potentielle. Beaucoup d’éventualité dans tout cela, mais l’ancien habitant du camp de l’est s’est dit que ça serait l’occasion de revoir quelques camarades. Et en rassurer certains, comme Jo’, qui était pour le moins inquiète lorsque père et fille ont décidé de partir.

Parvenu en vue de la palissade branlante gardée par un vigile classique, Adriel retire la capuche de son visage et ouvre les bras en signe de non-agression. L’un des veilleurs plisse les yeux en l’apercevant. Il l’interpelle d’une voix presque faible. « Qui va là ? ». L’ancien membre de la meute s’éclaircis la voix en continuant d’approcher à pas lent. « Adriel Morinstal, je viens du Refuge, je dois voir Noah. » Cet échange est banal, les camps ne sont pas farouchement gardés, à part au nord, et pénétrer dans la zone de l’ancien aéroport est facile. Surtout que le veilleur est une tête connue, qui laisse passer son ancien camarade sans rechigner. Il le gratifie même d’une petite tape dans le dos.

Rien n’a bougé depuis l’été. Le Morinstal est reconnu par quelques habitués du marché, qu’il traverse lentement avec une certaine nostalgie. Son gros sac sur le dos, il est parti du Refuge pour deux jours, trois max. La Tanière a beau l’avoir accueillie lorsqu’il était en détresse, ce n’est plus un lieu où il désire rester. C’est en son sein qu’il a dépérit, anéanti par le probable mort de sa femme. Sa chère Elénor, portée disparue, dont il fait petit à petit le deuil. A travers ses explorations et ses discussions avec des gens de toutes parts, il a été forcé d’abdiquer. Sombrant dans la dépression, Adriel n’était plus que l’ombre de lui-même avant de quitter la Tanière. Il voulait maintenant avancer.

Passant devant un étal de pièces automobile, Adriel hésite, le nez froncé. Noah l’attend au sein de l’aéroport mais après tout, rien ne presse. Ça fait bien longtemps qu’il n’a pas laissé courir ses yeux sur des étals marchands. « Quoi pour la boite de fusibles ? ». C’est exactement ce qu’il lui faudrait pour commencer à retaper le vieux custom trouvé sur la route dans un vieux garage de la cité universitaire. Le vendeur arbore un air engageant et indique le chiffre trois avec les doigts. Adriel saisi le sous-entendu et sort de la poche intérieure de son manteau deux balles de fusil et un petit rouleau d’étain. Ce n’est pas réellement ce qui était demandé mais cela semble convenir au type au visage buriné. « Vendu. » Adriel hoche la tête, fourre sa boite de fusibles dans sa poche et repart vers le centre de la Tanière...

Un battement de cœur. Un second, tremblant. Puis un troisième, presque raté.
Adriel s’arrête, pétrifié par ce qu’il a sous les yeux. Traversant le marché, des cheveux blonds. Une allure familière. Ce petit nez plissé. Il hésite. Fait un pas, s’interrompt.
Elénor.
Non, c’est impossible. Elle n’est plus. Et quand bien même elle aurait rejoint la Tanière, ses amis restés là l’auraient prévenu. Ils savent qu’il a besoin d’elle.
Non.
Pourtant, il se met à la suivre. Mécaniquement, il marche dans son sillage, tirant le cou à droite, à gauche, espérant apercevoir ce visage qui lui a tant manqué. Un instant elle ralenti, se retourne presque, s’arrête. Le souffle coupé, Adriel sent son être se liquéfier. C’est elle. Ce n’est pas possible pourtant. Elénor est morte. Personne ne l’a vue depuis la pluie.
Pour autant, il a poursuit sa route, rejoignant presque la jeune femme sans réellement contrôler ses pas, tendant imperceptiblement le bras, comme pour saisir ce mirage. Ce mirage qui n’en est pas un du tout. Elle est bien réelle, souriant légèrement en reprenant sa route. Adriel lui, ne sourit pas le moins du monde. Il s’est immobilisé, extrêmement troublé par cette apparition.



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Olivia Davis
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Fantôme aux mains vides

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Would it be the same? If I saw you in heaven
I must be strong and carry on 'cause I know I don't belong
Here in heaven --  feat. @Adriel P. Morinstal




Avant mon arrivée dans ce camp, j’ai vécu mille morts. Entre la course pour échapper aux décharnés qui rôdent, les pirates qui se croient à présent supérieurs puisqu’il n’y plus vraiment de lois. En atterrissant ici je n’avais aucune idée sur quoi je tomberai, car après tout le monde n’est plus le même. Pourtant j’ai été accueillie comme si j’avais toujours fais partie de cette « famille ». Je me suis aussi mise au travail dès que possible pour rendre cette poignet demain donnée en m’accueillant. La réputation de la Tanière n’est pas des meilleures d’après ce que je peux entendre, mais pour le moment j’en ai rien à redire. Je me suis fais des amis, ce que je n’aurais jamais cru avec cette apocalypse, j’ai réussi à me rendre utile, et surtout je suis en vie, et je vais pouvoir chercher mes proches. Je n’ai aucune idée de leur état, s’ils sont en vie, morts, ou pire. Et c’est peut être ce que j’appréhende le plus.

Aujourd’hui, je fais le tour de marché. En réalité, je suis venue pour vendre quelques trucs au stand que l’on tient côté ingénierie mais surtout à en récupérer. J’adore flâner au marché en réalité, à dénicher des objets, à en revendre. C’est quelque chose qui me plaît énormément et puis ça m’occupe puisque je ne peux pas encore sortir. Je boite encore un peu, mais je suis en bien meilleur état et dès que j’obtiendrai le feu vert pour sortir, je partirai à la recherche de mes proches. Déjà ici j’ai essayé de chercher mais il y a quand même beaucoup de monde et beaucoup de rythme de vie alors c’est difficile. Mais j’ai ce besoin de les retrouver, ou du moins d’essayer. Je ne peux pas les imaginer morts, c’est impossible. Cette idée même me fait défaillir.

Je vais pouvoir quitter le marché aujourd’hui, parce que j’ai fais d’excellentes affaires, notamment une pièce qui va pouvoir me servir à réparer et fixer le générateur pour un long moment. J’adore chiner mais là je suis obligée de partir pour pouvoir travailler. Je dégage mes cheveux derrière mes épaules et je récupère le sac que je trimballe partout, et je me mets en route. Je zigzague entre les stands, les étales et les gens pour quitter ce lieu. J’entends mon nom, alors je m’arrête et je me retourne et je souris en saluant un des membres du camp. Je discute avec cette personne, d’une réparation à faire sur un objet.  « Il y a moyen que tu puisses le réparer ? C’est pour la petite. » Je prends son objet dans mes mains, avant de sourire légèrement et je lève mon regard vers lui.  « Laisse le moi, et je regarderai ça, quand j’aurais fini le générateur. » Je le salue et je me remets en route. Mais au même moment une main se pose sur mon bras et je me retourne, toujours ce sourire aux lèvres. Je hausse un sourcil en voyant la personne face à moi. C’est un bel homme, peut être d’une quarantaine d’années. Mais je ne le connais pas, enfin je ne l’ai jamais vu en tout cas. Même si bon, je suis incapable de retenir tous les visages et non du camp alors qui sait. Je l’ai peut être déjà croisé mais je ne me souviens pas de lui.  « Je peux vous aider ? » Je le regarde attentivement, il semble pâle et pas très bien. « Vous allez bien ? »



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