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(fb) When we were young, we were the ones

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Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Jordan J. Lewis
Jordan J. Lewis


Personnage
Pronom IRL : Elle
Crédits : cheekeyfire
Messages : 1869
TW : On peut en discuter.
Pronom INRP : Elle
Faceclaim : Florence Pugh
Age : 29
Statut civil : Célibataire - Elle n'est pas très douée dans les relations amoureuses, son travail avait tendance à prendre trop de son temps pour pouvoir établir quelque chose de sérieux.
Localisation : La tanière
Occupations : Entraîneur au combat - Il ne faut pas se fier à sa petite taille. Elle a des années d'expérience dans le Ju-jitsu et le Karate, mais surtout elle adore le grappling.
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Notes : En cours [4/5] - Ouvert
Noah, Thomas, Kate, Juba

• ılıılıılıılıılılılı.

If you were drowned at sea
I'd give you my lungs so you could breathe


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• ılıılıılıılıılılılı.

• Il est évident pour elle qu'elle est homosexuelle, elle se sent attirée par les courbes féminines depuis toujours.
• Elle garde une photo de sa famille et un mediator qui appartenait à son frère dans son portefeuille.
• A 4 tatouages, 2 sur chaque avant-bras.
• A une sale manie de se ronger l'intérieur des joues pour évacuer son stress.
• Quand elle est gênée, elle se gratte le sourcil droit.
• Elle sait jouer de la guitare et aime pousser la chansonnette, mais depuis l'épidémie, elle n'en ressent plus le plaisir. Cela lui rappelle trop son frère avec qui elle avait l'habitude de partager des soirées à chanter.
• Elle est insomniaque depuis des années et l'épidémie n'a fait qu'empirer la chose.
• Ses pauvres heures de sommeil sont bercés par des cauchemars.
• A parfois du mal au réveil de faire la différence entre son cauchemar et la réalité, il lui faut quelques secondes pour le réaliser.
• Elle a le permis moto, mais pas de voiture.
• Elle dort avec son couteau sous l'oreiller en cas d'urgence.
• A 4 piercings à chaque oreille et un au septum qu'elle tente de garder le plus possible pour ne pas qu'il se rebouche, offert par son petit frère pendant un voyage à Paris.

Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t71-jordan-j-lewis
When we were young, we were the ones
The kings and queens, oh yeah we ruled the world
Paris, 2030,

Quoi de plus enchanteur que de s'évader lors des vacances ? Jordan n'avait jamais eu l'opportunité de quitter le sol américain. Découvrir la France aux côtés de son petit frère, qui y résidait depuis des années, suscitait en elle une excitation particulière. Elle avait patienté jusqu'aux grandes vacances, prête à consacrer un mois entier pour rattraper le temps perdu avec Thomas. Mais il était impératif de rentabiliser le billet ; une semaine ne suffirait pas. Elle aspirait à explorer la capitale romantique, à contempler ses monuments, à savourer sa gastronomie, et à s'imprégner de la langue de Molière. Elle voulait vivre une expérience mémorable aux côtés de son jeune frère. Avec lui, elle se sentait libre de laisser éclater son côté enfantin. En France, où elle ne connaissait personne, elle n'était pas contrainte de jouer un rôle strict et inébranlable ; elle désirait simplement laisser libre cours à sa folie.

Au cours de la première semaine, Thomas l'avait guidée à travers la capitale, visitant le Louvre, la Tour Eiffel, le Sacré-Cœur et Notre-Dame. Elle avait découvert une ville pleine de vie, écartant les préjugés. Contre toute attente, elle n'avait eu aucune mauvaise expérience avec les Français ; au contraire, elle les trouvait charmants. Peut-être avait-elle eu de la chance ? Le seul aspect qui la perturbait légèrement était le réseau de transports en commun. Non pas à cause de l'affluence, mais parce qu'elle se sentait totalement perdue dans les méandres des lignes de métro, des couloirs, ce qui générait chez elle un léger stress. Cependant, Thomas était habitué, et elle se contentait de le suivre.

Durant la deuxième semaine, il lui avait annoncé une visite à Disneyland Paris, et l'esprit enfantin de Jordan s'était illuminé. Elle adorait cet univers, mais ne réagissait pas de la même manière avec son frère, qu'elle le ferait avec d'autres. Elle lui avait tourné autour en comptant les jours, les heures et les minutes avant l'événement. Une fois au parc, elle était devenue complètement incontrôlable, voulant tout acheter et tout faire. Cependant, une attraction restait problématique : la Tour de la Terreur. Sa phobie des ascenseurs était trop forte, mais elle avait rassemblé son courage et s'y était aventurée. En ressortant, elle était aussi pâle qu'un linge, les jambes chancelantes. Son cœur avait dû faire une pause, ses yeux étaient restés clos pendant la descente, et les ongles qu'elle avait enfoncé dans le bras de Thomas allaient probablement lui laisser une belle trace.

Le coffre rempli de souvenirs, Jordan se demandait comment elle ramènerait tout chez elle. Une deuxième valise serait peut-être la solution, mais elle avait un peu exagéré sur les achats, et son portefeuille en avait pris un coup. Le retour s'était déroulé dans le calme, l'adrénaline de la journée diminuant progressivement. Jordan avait profité du trajet pour proposer de faire une courte sieste en rentrant, proposant ensuite de commander une pizza et de passer une soirée tranquille devant la télévision, peut-être à regarder un film ou à jouer. Sachant Thomas, amateur de jeux vidéo, c'était l'occasion de partager l'une de ses passions.

Une petite sieste de dix minutes avait permis à Jordan de reposer ses pieds endoloris après une journée passée à piétiner et de détendre son corps sollicité par les attractions du parc. L'esprit un peu embrumé, elle avait pris une douche avant de rejoindre le salon et de s'approcher de son jeune frère.

"Cette journée était incroyable ! Merci", dit-elle en l'enlaçant par derrière et le serrant. Inspirant son parfum, elle ferma les yeux pour savourer le contact, puis se recula avec un sourire. "Alors, pizza ? Tu me conseilles quoi ? J'ai une faim de loup !" Son ventre confirma ses dires en émettant un léger gargouillis qui fit rire Jordan. "Programme de la soirée. Avant qu'on s'installe sur ta console et que je te mette une raclée." Un sourire narquois se dessina sur son visage. Elle savait qu'elle n'avait aucune chance, mais c'était pour la plaisanterie. "Je veux te voir jouer de ça !" dit-elle en pointant son doigt vers le piano.



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by wiise
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Thomas P. Lewis
Thomas P. Lewis


Personnage
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TW : Dépendance & Violence
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Faceclaim : Tom Holland
Statut civil : Célibataire, mais son esprit est tourné vers une petite hirondelle... qui vient tout juste de s'envoler sans lui donner aucune explication
Localisation : La Colline, l'endroit le plus sûr de Malden, selon lui
Occupations : Ingénieur. Il peut créer n'importe quoi, avec pas grand chose ; un vrai MacGyver
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When we were young, we were the ones
The kings and queens, oh yeah we ruled the world


Paris. Des vacances. Une réunion entre une sœur et un frère. Jordan. Thomas. La famille Lewis, c’est eux. Depuis toujours. Pour toujours.

Depuis son départ pour l’Europe il y a de cela plusieurs longs mois, Thomas n’a jamais pris le temps de revenir à Malden : la ville qui a fait de lui la personne qu’il est aujourd’hui. Non, car pour lui, cet endroit représente son ancienne vie. Et aujourd’hui, Thomas n’est plus le même qu’avant. Le jeune garçon qui regardait toujours derrière lui n’existe plus. Dorénavant, ce petit gars regarde toujours devant lui. Cette méthode fonctionne. Et même si au départ, il était sceptique, elle s’est avérée véridique.

Depuis son départ de Malden pour Paris, beaucoup de choses ont changés. Bien qu’il soit parti dans le pays de la Tour Eiffel pour ses études, Thomas avait drastiquement changé son hygiène de vie. Pour lui, Paris était une vraie renaissance ; le meilleur choix de son existence.

Là-bas, il avait trouvé un équilibre, sa routine.
Depuis qu’il était devenu parisien, Thomas était heureux, mais certaines pensées revenaient toujours dans son esprit. Malden. Son quartier. Ses amis. Ses parents. Et surtout, sa sœur. Jordan, c’était son évidence, celle qui avait toujours été là quand il en avait besoin. Pendant longtemps, durant la longue période difficile des Lewis, il n’avait pas besoin de s’exprimer pour que Jordan comprenne ce dont il avait besoin. Maintenant, à l’heure d’aujourd’hui, encore plus qu’hier, Thomas se rendait compte à quel point sa sœur avait fait de lui l’une de ses priorités, quitte à se sacrifier pour son bien-être.

Il y pensait. Toujours. Encore. Et encore. Telle une obsession. Bien sûr, il passait du temps via les réseaux sociaux, à partager sa vie, etc, mais le manque physique lui brûler les ailes petit à petit. C’est pourquoi, il avait fait une proposition à sa sœur qu’elle n’avait pas pu refuser : venir visiter Paris lors des grandes vacances d’été !

Pendant ce voyage, frère et sœur avaient pu profiter l’un de l’autre. Ils avaient rattrapé tout le temps perdu. Ensemble, ils ne font qu’un. Avec Jordan, Thomas retrouve cette complicité qui lui manque tant quand elle n’est pas là. Bien sûr, le jeune homme a des amis, des copines, mais personne n’arrive, et n’arrivera à la cheville de Jordan. Avec elle, il n’a pas besoin de se contenir, il ne ressent pas le besoin d’avoir la carapace qu’il a sur le dos à chaque fois qu’il est en compagnie de quelqu’un. Non, en compagnie de sa sœur, il est naturellement lui-même. Et il sait que ce sentiment est réciproque.

Ce soir-là, ils avaient visité un lieu incontournable de Paris : Disney. Un lieu féerique qui fait ressortir les âmes d’enfants des plus grands. Dans la vie, il y a trop de choses qui nous font vaciller, c’est pourquoi, cet endroit été un lieu parfait pour relâcher la pression et apprécier la vie à sa juste valeur.

De la visite tranquille du château à l’attraction folle de Nemo, ils avaient réussi à faire tout ce qu’ils voulaient. Jordan avait dévalisé tous les magasins. Pour l’occasion, Thomas avait également fait fumer sa carte bleue, pour elle, mais également pour lui. Dans ces lieux, il ne fait pas faire entrer un geek comme lui, ou une fan comme elle. Tout est beau. Tout est mignon, mais tout est cher aussi.

Mais ces moments-là, ça ne se produit pas tous les jours, alors autant en profiter au maximum. Frère et sœur avaient la même philosophie, le même « mood », et cela faisait plaisir à voir. Jordan allait garder cette journée dans sa tête pour longtemps. Mémorable, c’était le mot qui venait à l’esprit de Thomas quand il entré dans son appartement. Suivi de sa sœur qui s’étala dans le canapé après avoir lâcher tous les sacs contenant les achats de la journée.

Après avoir prit une bonne douche rafraichissante, Thomas avait sorti quelques paquets de chips et autres bêtises a grignoté, laissant JJ faire sa vie. Parfois, les Lewis pouvaient être dans la même pièce sans pour autant s’adresser la parole. Chacun faisait ses trucs, et soudain, ils reprenaient la conversation comme si elle ne s’était jamais arrêtée.

Thomas s’installa tranquillement dans le salon. La télévision allumait, il se contenta de simplement mettre un programme de musique : du Michael Jackson. Pendant un court instant, il fit quelques pas de danse à l’abri des regards, juste pour le kiff de danser comme MJ. Le sourire aux lèvres, il appréciait le moment. Sa sœur à ses côtés, une pizza et une soirée geek en perspective, c’était exactement ce qu’il fallait pour rendre un Thomas heureux.

Alors, après sa danse endiablée, il jeta un œil sur ce qu’ils allaient bien pouvoir regarder comme film. Il hésita. Peut-être qu’ils allaient faire un peu de « gaming » comme disent les jeunes.

Agréablement surpris. Jordan l’avait rejoint pour l’enlacer par derrière en lui disant merci. « Pas besoin de me remercier » lança-t-il, avant de poser sa tête près de Jordan pour faire perdurer le câlin. Les Lewis n’avaient pas pour habitude d’être tendres l’un envers l’autre, alors quand l’occasion se créée, ils en profitaient autant que possible. « La 4 fromages est délicieuse, mais je crois que celle avec ses petits peppéronis reste la meilleure pour moi ! » Thomas en profita pour voler un bisou sur la joue de sa sœur avant d’attraper la brochure des pizzas à commandées. « Tiens, c’est moi qui régale. Prends ce que tu veux. » dit-il, un sourire aux lèvres.

Le temps change. Et les jours où Thomas n’avaient pas d’argent n’existait pu. Et il voulait le faire comprendre à Jordan. Cette dernière lui lança un défi, en disant qu’elle allait lui mettre la raclée sur un jeu. Thomas grimaça légèrement avant de rire. « Une raclée comme celle que tu m’as mise dans l’attraction de Buzz l’éclair ? » s’amusa-t-il de rappeler. De nature joueur, Jordan sait que de toute évidence, son frère n'allait jamais refusé un défi.

Jordan voulait qu’il joue du piano, comme à l'époque. Souvenirs. Il haussa les épaules. « Oui, pourquoi pas. Pendant que je m’installe, tu peux faire la commande. » dit-il, avant de lui balancer son téléphone sur le canapé. Le jeune Lewis s’installa tranquillement à son piano. Il afficha un petit sourire quant à choisir la mélodie qu’il allait bien pouvoir jouer.

Pizzas commandées. Mélodie lancée.
Le calme prit la place dans la pièce. Pu un bruit. Seul le son du piano résonnait dans l’appartement. La mélodie intemporelle de la BO du film « Interstellar » cher au cœur de Thomas, l’un de ses films préférés. Douce et intense à la fois, le brun était concentré dans sa tâche, mais lâcher tout de même parfois quelques sourires à sa sœur adorée.


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• Il est évident pour elle qu'elle est homosexuelle, elle se sent attirée par les courbes féminines depuis toujours.
• Elle garde une photo de sa famille et un mediator qui appartenait à son frère dans son portefeuille.
• A 4 tatouages, 2 sur chaque avant-bras.
• A une sale manie de se ronger l'intérieur des joues pour évacuer son stress.
• Quand elle est gênée, elle se gratte le sourcil droit.
• Elle sait jouer de la guitare et aime pousser la chansonnette, mais depuis l'épidémie, elle n'en ressent plus le plaisir. Cela lui rappelle trop son frère avec qui elle avait l'habitude de partager des soirées à chanter.
• Elle est insomniaque depuis des années et l'épidémie n'a fait qu'empirer la chose.
• Ses pauvres heures de sommeil sont bercés par des cauchemars.
• A parfois du mal au réveil de faire la différence entre son cauchemar et la réalité, il lui faut quelques secondes pour le réaliser.
• Elle a le permis moto, mais pas de voiture.
• Elle dort avec son couteau sous l'oreiller en cas d'urgence.
• A 4 piercings à chaque oreille et un au septum qu'elle tente de garder le plus possible pour ne pas qu'il se rebouche, offert par son petit frère pendant un voyage à Paris.

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À l'annonce des deux pizzas préférées de son jeune frère, une nouvelle vague de faim s'empara de son estomac. Elle avait souvent entendu dire que les pizzas en France surpassaient celles d'Amérique, et ce soir, elle était déterminée à se forger sa propre opinion sur la question. Cette tâche ne s'annonçait probablement pas difficile, car chaque mets qu'elle avait dégusté depuis son arrivée à Paris était une véritable expérience gastronomique. Ce qui lui manquerait à son retour, ce serait le plaisir des viennoiseries au petit matin : croissants, brioches, pains au chocolat. Cependant, elle savait que son corps en sortirait certainement mieux loti, car elle était persuadée d'avoir pris quelques kilos en plus au cours de ce voyage.

Le sourire se dessina sur le visage de Jordan lorsque les lèvres de son frère touchèrent sa joue. Le constat de sa croissance réchauffa son cœur, le voir devenir autonome et un jeune homme intègre lui procurait une immense satisfaction. Tout au long de son enfance, elle s'était dévouée à lui offrir une vie meilleure, craignant toujours qu'il ne dévie en raison de leur passé difficile. Cependant, il avait évolué en un adulte responsable, charmant et intelligent. Elle ressentait une fierté immense pour ce qu'il était devenu. “C’est dangereux de me demander de prendre ce que je veux…” plaisanta-t-elle en jetant un coup d'œil à la brochure dévoilant une liste d'une quinzaine de pizzas. Sortant son téléphone, elle chercha des traductions pour les mots qu'elle ne comprenait pas. Les bases tomates, les bases crèmes, tant de choix qui faisaient déjà saliver ses papilles.

Relevant les yeux, elle esquissa une moue taquine lorsque son interlocuteur évoqua sa victoire à l'attraction. Puis, sur un ton plaintif, elle ajouta, "Eh bien, la mire était cassée, je t'emmènerai à un vrai stand de tir, on verra qui gagnera." Un sourire malicieux accompagna sa plaisanterie. Sa réflexion ne la vexait pas du tout ; au contraire, elle en riait plus qu'elle n'en était affectée. Jordan n'était pas du genre à mal prendre une taquinerie. Elle connaissait ses points faibles, et les jeux vidéo n'étaient vraiment pas son domaine d'excellence.

Elle opta pour une base crème fraîche, tartiflette, puis prit le téléphone de son frère posé sur le canapé. En le saisissant, elle ressentit un léger stress à l'idée de passer l'appel. Même si Thomas lui avait enseigné quelques rudiments de français, commander seule un repas par téléphone représentait un défi. Heureusement, l'interlocuteur à l'autre bout du fil se montra adorable et conclut la conversation dans sa langue maternelle. Elle le remercia chaleureusement. Après avoir raccroché, elle soupira tout en passant le revers de sa main sur son front. "Fiou... J'ai cru que je passais un examen," plaisanta-t-elle en évoquant le niveau de stress qu'elle avait ressenti. "Heureusement que les Français sont adorables."

Plaçant le téléphone soigneusement sur la table basse, elle prit place au fond du canapé en tailleur, puis saisit un coussin qu'elle disposa sur ses jambes. Observant son frère prendre position devant le piano, un sourire s'esquissa naturellement sur son visage. Attentive à la mélodie qui prenait forme, la blonde identifia immédiatement les deux premières notes comme la bande sonore d’Interstellar. En tant que grande admiratrice de Hans Zimmer, elle ne pouvait pas laisser passer cette musique exceptionnelle. Des frissons parcoururent tout son corps, évoquant le chef-d'œuvre cinématographique qu'elle avait vu et revu.

Silencieuse tout du long, elle souhaitait préserver cette bulle dans laquelle ils se trouvaient, rappelant les moments partagés dans leur enfance, quand elle jouait de la guitare et qu'ils chantonnaient ensemble des chansons. À la dernière note jouée, un sincère "Wow" s'échappa de ses lèvres. "C'était magnifiquement joué, ça me manque..." confia-t-elle. "Toi et moi, quelle idée d'être partie si loin ?" Bien que teintée de tristesse, cette phrase exprimait aussi sa joie pour lui, sachant qu'il faisait ce qu'il aimait, et elle ne pouvait pas lui en vouloir. Un léger rire s'échappa. "Qui aurait cru que j'étais si sentimentale ? Tu as de la chance d'être mon frère; je t'aurais tué pour faire disparaître les preuves." Jordan se redressa, repoussant le coussin sur le côté pour rejoindre son frère au piano. "Je suis fière de toi, petit frère. Malgré notre enfance, malgré nos galères, te voir devenir le jeune homme que tu es aujourd'hui me remplit de joie. Vraiment...”




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Thomas P. Lewis
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En faisant venir sa sœur, Thomas voulait faire en sorte qu’elle revienne… pour y rester définitivement. Un brun égoïste pour le coup, le jeune frère avait envie que sa sœur soit là, près de lui, à ses côtés, pour une période indéterminée. Il savait que ces moments avec JJ étaient comptés. Alors, pour lui en mettre plein les yeux, il montrait tous les bons côtés de la France, incluant sa gastronomie.

Thomas n’est pas un homme qui montre énormément ses sentiments. Son geste tendre envers sa sœur montrait à quel point il apprécié sa présence. Oui, avec son passé, il aurait eu tous les droits, toutes les opportunités, toutes les raisons et toutes les excuses pour tomber au plus bas. Il aurait pu connaître la déchéance du genre humain, et pourtant, il n’avait rien fait de cela. La raison : Jordan. Et même s’il ne lui a jamais dit, il lui sera toujours reconnaissant. Il le sait. Sans elle, il ne serait pas là. Il ne serait pas dans cet état. Non, grâce à sa sœur, Thomas est conscient qu’il a échappé à une vie en enfer, ou pire, à une mort inévitable. Alors, ce bisou sur la joue est un « merci » déguisé.

« Je sais, mais tu sais que j’aime le danger, moi. » dit-il, amusé. « Bla, bla, bla. On sort toujours cette excuse de mire cassée. Tu ne peux pas tout simplement admettre que j’ai été meilleur ce coup-ci… comme le coup d’avant, et celui d’encore avant ? »

Toujours plus. Il abuse. Comme toujours.
Thomas sourit, puis hausse les épaules, car pour le coup, il sait parfaitement que dans un stand de tir, nul doute que JJ aurait l’avantage sur lui. « Un jour, tu auras ta revanche, t’inquiète ! » ajoute-t-il, histoire de taquiner encore un peu sa sœurette préférée.

Frère et sœur avaient pour habitude de se taquiner gentiment l’un l’autre. Même à l’époque, c’état comme ça. C’était un peu leur moyen de communication. Le proverbe dit : qui aime bien châtie bien. Et c’est exactement pour les Lewis. Il n’y a aucune animosité entre eux, simplement un code d’amour unique à leur duo infernal. L’espace d’un instant, quand Jordan est en train de regarder la brochure, Thomas prend le temps de la regarder, et il sourit, bêtement. Simplement heureux. Le mot qui lui vient en tête est : fierté. Car, il sait pertinemment que sous son masque d’une jeune femme souriante et d’une sœur aimante, Jordan a vécue bien des horreurs, et pourtant, elle est toujours là, avec cette même ferveur qu’elle avait avant. Alors, pendant quelques secondes, Thomas croise les bras et contemple sa frangine.

« Ils ne sont pas tous adorables, crois-moi. La plupart sont de vrais cons. » dit-il, amusé. « Peut-être que dans le lot, tu vas trouver ton prince charmant… D’ailleurs, tes amours, ça donne quoi ? »

Thomas récupère son téléphone, puis sourit. Il s’installe sur le piano en attendant une quelconque réponse de JJ. En vérité, ensemble, ils n’ont jamais vraiment parlé de ces choses-là. Pudiques, les Lewis préfèrent ne pas se référer l’un à l’autre sur certains sujets. Par respect ? Peut-être, ou tout simplement pour ne pas forcer l’autre à se dévoiler. Ils marchent comme ça, les Lewis. Ils ne chercheront jamais à faire dire quelque chose à quelqu’un. En revanche, ils seront toujours là pour écouter si cette dernière en a besoin.

Les premières notes. Thomas sourit, lui aussi. Il lance un regard a sa sœur, et la connexion opère immédiatement. Puis il poursuit la mélodie de ce film incroyable, autant par son scénario que par sa bande originale. Pendant quelques minutes, l’atmosphère est… particulière. Le temps s’arrête. Thomas s’applique pour donner une prestation des plus grands. Aucune fausse note. Tricheur, il avait plus ou moins révisé avant, mais ça, personne ne le sait. Durant ce moment, il échange quelques sourires avec Jordan. Ce moment est mémorable.

A la fin, la réaction de JJ est simple. Satisfait, Thomas acquiesce. Elle y va de sa confession. Lui aussi. « Oui, je sais. Moi aussi. Tout me manque, tu sais. Mais je crois qu’une dame d’un certain âge m’a dit, un jour, qu’il fallait poursuivre ses rêves afin de les atteindre. C’est ce que je fais… » lâche-t-il, amusé, car cette vieille dame n’est autre que Jordan le jour où il avait pris l’avion pour la France.

JJ se décale pour venir près de son petit frère. Attentif, il écoute ce qu’elle lui dit, car il sait qu’en règle générale, JJ ne dit pas des choses comme ça… Encore une fois, Thomas acquiesce, mais dans son regard, Jordan peut voir que l’émotion est présente en lui. Il respire un petit coup, puis sourit à nouveau. Non, il ne pas craquer, pourtant, ce qu’elle vient de dire lui va directement droit au cœur.

« Tu l’as toujours été, mais tu le caches. Merci… Je fais ce que je peux. Je n’ai pas la prétention de dire que je suis quelqu’un de bien, mais je fais en sorte d’être toujours meilleur qu’hier, et moins bon que demain… Mais tu sais, si je suis comme ça aujourd’hui, c’est grâce à toi. » confie-t-il, la voix un peu plus serrée. « Tu es mon inspiration depuis toujours. » conclut-il.


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• Il est évident pour elle qu'elle est homosexuelle, elle se sent attirée par les courbes féminines depuis toujours.
• Elle garde une photo de sa famille et un mediator qui appartenait à son frère dans son portefeuille.
• A 4 tatouages, 2 sur chaque avant-bras.
• A une sale manie de se ronger l'intérieur des joues pour évacuer son stress.
• Quand elle est gênée, elle se gratte le sourcil droit.
• Elle sait jouer de la guitare et aime pousser la chansonnette, mais depuis l'épidémie, elle n'en ressent plus le plaisir. Cela lui rappelle trop son frère avec qui elle avait l'habitude de partager des soirées à chanter.
• Elle est insomniaque depuis des années et l'épidémie n'a fait qu'empirer la chose.
• Ses pauvres heures de sommeil sont bercés par des cauchemars.
• A parfois du mal au réveil de faire la différence entre son cauchemar et la réalité, il lui faut quelques secondes pour le réaliser.
• Elle a le permis moto, mais pas de voiture.
• Elle dort avec son couteau sous l'oreiller en cas d'urgence.
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La plupart d'entre eux étaient cons, mais n'était-ce pas un constat généralisé ? L'humanité semblait de plus en plus décevante, une réalité que l'on pouvait discerner de près dans son travail. La solidarité, l'assistance envers ceux dans le besoin semblaient désormais reléguées au second plan. On pouvait être agressé impunément dans la rue pendant que certains préféraient filmer la scène pour la diffuser sur les réseaux sociaux, cherchant ainsi à attirer l'attention, tandis que d'autres passaient indifférents, considérant que ce n'était pas leur affaire. Rencontrer quelqu'un de poli et compréhensif était devenu rare. Depuis son arrivée en France, peut-être en raison de son statut étranger ou de son apparence mignonne, elle n'avait pas encore croisé de personne désagréable.

Jordan avait réprimé un rire à la remarque de son frère sur la recherche d'un prince charmant. Après tout, elle n'avait jamais abordé clairement le sujet de sa sexualité et de son orientation avec lui. Ce n'était pas un sujet qu'on évoquait fréquemment, même si elle savait qu'il ne la jugerait pas. Peut-être était-il temps de lui confier la vérité ? "En matière d'amour, c'est un peu le néant pour moi." Avec son dévouement au travail, la blonde avait tendance à éviter les relations romantiques, privilégiant plutôt des connexions plus charnelles. Son engagement professionnel était probablement une excuse pour ne pas s'engager davantage, par peur de la douleur. Pourtant, elle reconnaissait la beauté de l'amour, mais elle hésitait à s'y aventurer. "Mon travail occupe une grande partie de mon temps et..." Jordan marqua une pause et soupira. "Je ne suis pas attirée par les princes. Mon truc, ce sont plutôt les princesses, tu vois ?" dit-elle avec une légère grimace. "Et toi ?" demanda-t-elle, tentant de détourner rapidement la conversation vers l'orientation sexuelle, car elle trouvait la situation malaisante.

Thomas lui avoua qu'elle lui manquait autant qu'à lui, mais ajouta que c'était un peu de sa faute s'il avait fini en France. Jordan éclata de rire. "Bien joué," dit-elle en français. "Cette dame d'un certain âge avait raison, et d'ailleurs, elle n'est pas si vieille que ça..." La blonde s'approcha et tapota l'épaule de son frère avec le revers de sa main, puis s'installa à ses côtés sur le banc du piano.

Son regard se posa sur les nombreuses touches. Bien qu'elle ne soit pas une experte du piano, elle avait déjà écrit des textes et des mélodies sur cet instrument. Ses doigts glissèrent sur le clavier. Même si elle préférait la guitare, elle devait admettre que le piano était un instrument magnifique. Jordan écoutait son frère sans le regarder, ses yeux verts fixés sur la partition. Sa gorge commença à se serrer étrangement. Les paroles de Thomas touchaient son cœur profondément. Elle l'aimait, il était tout pour elle, et l'entendre la remercier ainsi pour ce qu'elle avait fait pour lui était une victoire, une réussite. Il était sa réussite.

Jordan esquissa un léger sourire tout en réprimant un petit sanglot. "Bordel..." dit-elle en laissant échapper un léger rire, passant ses doigts sur sa joue pour effacer une larme qui venait de couler. Tournant son visage vers son frère, ses yeux brillaient. "Merci. Je t'aime." Elle déposa un baiser sur son front et sursauta lorsque la sonnette de l'appartement retentit. C'était probablement le livreur. "Le sens du timing..." plaisanta-t-elle en se décalant pour laisser son frère aller ouvrir.




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Thomas P. Lewis
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Faceclaim : Tom Holland
Statut civil : Célibataire, mais son esprit est tourné vers une petite hirondelle... qui vient tout juste de s'envoler sans lui donner aucune explication
Localisation : La Colline, l'endroit le plus sûr de Malden, selon lui
Occupations : Ingénieur. Il peut créer n'importe quoi, avec pas grand chose ; un vrai MacGyver
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L’humanité se meurt.
De nos jours, l’entraide n’existe plus. Chacun fait sa vie de son côté sans prêter attention à son voisin qui, pourtant, a besoin d’un coup de main, qu’importe le domaine. Le problème réside dans l’égoïsme de l’humain. Peu importe qui nous sommes, un jour, nous aurons besoin de l’autre. Mais ce jour-là, il ne sera pas là. Pourquoi ? Parce que, tel un engrenage, quand lui avait besoin de son voisin, ce dernier n’était pas présent. La boucle est bouclée. Et c’est ainsi que le Monde d’aujourd’hui existe.
Triste réalité.

Frère et sœur n’avaient jamais vraiment abordé le sujet de la sexualité de l’autre. C’est pourquoi, naturellement, le petit frère avait demandé à sa grande sœur si elle avait trouvé le prince de ses nuits. Curieux ? Peut-être un peu.

Thomas connaît sa sœur. Il sait comment elle fonctionne. Et bien qu’elle ne soit pas encore une vieille fille, il avait peur qu’elle prenne le pli d’être seule pour le restant de sa vie. Certes, être seule, c’est la liberté. Mais vieillir seule, c’est une tragédie selon lui.

« Je sais bien que tu es une femme occupée. D’ailleurs, ça se passe bien le boulot ? » demande-t-il, le regard intéressé. « Oh. » lâche-t-il, avec un léger sourire. « Comme moi ! » ajoute-t-il, en riant. « Je vois très bien. Rassure-toi. Et du coup ? Tu ne m’as pas répondu. Et tu essayes de changer de sujet. Je te connais. Tu ne m’auras pas de cette façon-là, Lewis ! »

Thomas lâcha son sourire dont lui seul été capable de faire. Celui qui fait craquer toutes les filles, et plus particulièrement sa sœur. Cette histoire de princesse était passée comme une lettre à la poste. Mais est-ce qu’elle en doutait ? Peu importe l’orientation sexuelle d’une personne, l’important, c’est d’être à l’aise avec ça et d’être heureux dans sa vie de tous les jours.

« Moi ? J’sais pas trop. Tu sais. Je suis un garçon difficile. J’ai eu quelques aventures. Tu sais, celles qui n’ont pas vraiment de sens. Rien ne dure jamais. Je ne sais pas si c’est moi, ou les autres, mais je ne trouve pas celle qui me fait vibrer. Je ne suis pas du style à vouloir absolument une princesse, juste pour dire que je suis en couple. Mes potes sont comme ça, mais moi, non, je n’aime pas les faux-semblants. Je veux un feeling particulier, un lien inédit, inexpliqué. Une connexion. Une fusion. »

Durant son discours, Thomas lance quelques regards à sa sœur. D’habitude, il ne parle pas de ça. Mais aujourd’hui, c’est différent. Jordan a toujours eu sa place de grande sœur, mais n’avait pas forcément la meilleure cape. Sans un mot, il sait qu’elle le comprend. Il sourit, puis hausse les épaules.

« Mais ce n’est pas dans ce monde que je trouverais ce lien. » ajoute-t-il, amusé.

Le piano.
Un moment particulier ; unique.
Thomas s’était appliqué du début à la fin pour donner à sa sœur la meilleure version de lui-même en tant que pianiste. Il savait que cette mélodie allait faire naître en Jordan quelque chose de particulier. Le temps passe si vite. Il repense à leurs passés communs. Devaient-ils subit ça pour en arriver à cet instant présent ?

Elle est son inspiration.
Il est sa réussite.

Jordan essuie une larme. Thomas se permet d’essuyer l'autre qui commençait à couler.
« On revient de loin. Et je sais que je te dois tout. »

Une mélodie. Un sanglot. Une larme.
Un merci. Un je t’aime.
« Je t’aime aussi, sœurette. »
Deux je t’aime.
Et une sonnette.

Le moment est joli, mais le livreur de pizza vient tout gâcher. Enfin, vient-il peut-être au meilleur moment ? Sûrement. Rapide comme l’éclair, Thomas se rend devant la porte. Il s’occupe d’accueillir le livreur. Il pose les pizzas sur le meuble d’entrée, puis n’oublie pas de donner un pourboire. C’est important. Il referme la porte, puis ramène les pizzas dans la pièce principale.

« A table les enfants ! » lance-t-il, de façon naturelle.
Il lance un regard à sa sœur, puis sourit. Cette phrase, c’était une phrase qu’ils entendaient quand maman Lewis venait de terminer le repas, à l’époque… cette fameuse époque. Mais les temps ont changé.


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Statut civil : Célibataire - Elle n'est pas très douée dans les relations amoureuses, son travail avait tendance à prendre trop de son temps pour pouvoir établir quelque chose de sérieux.
Localisation : La tanière
Occupations : Entraîneur au combat - Il ne faut pas se fier à sa petite taille. Elle a des années d'expérience dans le Ju-jitsu et le Karate, mais surtout elle adore le grappling.
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• Il est évident pour elle qu'elle est homosexuelle, elle se sent attirée par les courbes féminines depuis toujours.
• Elle garde une photo de sa famille et un mediator qui appartenait à son frère dans son portefeuille.
• A 4 tatouages, 2 sur chaque avant-bras.
• A une sale manie de se ronger l'intérieur des joues pour évacuer son stress.
• Quand elle est gênée, elle se gratte le sourcil droit.
• Elle sait jouer de la guitare et aime pousser la chansonnette, mais depuis l'épidémie, elle n'en ressent plus le plaisir. Cela lui rappelle trop son frère avec qui elle avait l'habitude de partager des soirées à chanter.
• Elle est insomniaque depuis des années et l'épidémie n'a fait qu'empirer la chose.
• Ses pauvres heures de sommeil sont bercés par des cauchemars.
• A parfois du mal au réveil de faire la différence entre son cauchemar et la réalité, il lui faut quelques secondes pour le réaliser.
• Elle a le permis moto, mais pas de voiture.
• Elle dort avec son couteau sous l'oreiller en cas d'urgence.
• A 4 piercings à chaque oreille et un au septum qu'elle tente de garder le plus possible pour ne pas qu'il se rebouche, offert par son petit frère pendant un voyage à Paris.

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Son emploi accaparait une grande partie de son temps, voire même trop. Son appartement évoquait l'atmosphère clichée d'une série policière, avec des dossiers éparpillés partout, des photos et des articles fixés sur l'un des murs. Elle était consciente que son environnement n'était pas sain, mais elle ne pouvait résister à la volonté de sauver autant de personnes que possible. Son objectif était d'éviter que des enfants ne vivent ce qu'ils avaient enduré, voire pire dans certains cas. Peut-être était-ce cette mission qui provoquait ses insomnies. Il était fort probable que les horreurs rencontrées dans son travail d'assistance aux familles la tourmentaient, et chaque échec la plongeait dans un profond malaise.

"Le travail, ça va bien, enfin, il y a parfois des situations difficiles à digérer, mais j'essaie de prendre du recul. Tu sais, parfois, c'est compliqué pour moi..." Il était au courant, car elle ne pouvait s'empêcher de l'appeler lorsqu'elle était submergée d'émotions. Entendre sa voix joyeuse l'aidait à décompresser. Il était toujours là, à l'écoute, même lorsque leurs conversations ne portaient pas nécessairement sur les aspects stressants de son travail qui la rendaient folle. Pour elle, c'était un peu comme une thérapie.

Jordan éclata de rire lorsque Thomas admit qu'il aimait aussi les princesses. Elle savait qu'il n'y aurait aucun jugement de sa part. Après tout, leur lien n'était pas conditionné par son orientation. Thomas était un garçon ouvert, et elle avait fait de son mieux pour qu'il ne ressemble en rien à tous ceux qui l'avaient harcelée au lycée en raison de sa différence. Bien qu'elle ait tenté de dissimuler cette part d'elle-même, certains regards et comportements avaient fini par la trahir.

Secouant la tête, le fait de l'entendre dire qu'il était un garçon difficile provoqua un rire chez Jordan. En l'écoutant, elle ne put s'empêcher de se reconnaître dans son explication. Ils étaient semblables. Jordan avait souvent des aventures d'un soir, mais rien ne semblait aller trop loin. Était-ce simplement parce qu'elle craignait de s'attacher, ou avait-elle peur de s'ouvrir ? Une grande part d'ombre persistait dans sa vie, et aucune femme n'avait réussi à éclairer cette obscurité.

"Je pense que je suis un peu comme toi, je n'ai pas encore trouvé celle qui me fait vibrer. Peut-être que nous, les Lewis, sommes un peu trop compliqués ? Elle viendra un jour, le coup de foudre peut survenir à n'importe quel moment. Et quand elle frappera à ta porte, elle aura la chance de t'avoir. Il faudra simplement qu'elle fasse attention à ne pas briser ton cœur, sinon..." Jordan glissa son pouce le long de sa gorge, simulant une décapitation. En cas de douleur infligée, elle n'était pas certaine de sa réaction. Elle était une louve, et Thomas était son louveteau. Si quelqu'un venait à lui faire du mal émotionnellement, elle montrerait probablement les dents. Si quelqu'un osait le blesser physiquement, elle deviendrait probablement folle.

Soupirant profondément, elle secoua la tête avec désespoir. "Dans ce monde ? Je crois que le multivers de tes comics te monte à la tête..." plaisanta-t-elle. "Le monde peut révéler parfois des choses surprenantes." Si elle avait su que dans moins de deux ans, ses paroles prendraient une tournure tragique avec l'émergence d'une épidémie transformant la moitié de la population en rôdeurs, elle n'aurait sans doute pas prononcé ces mots.

La main de son frère, essuyant sa larme, la fit sourire, et son "je t’aime" réchauffa son cœur. Son regard suivit le mouvement de son frère vers la porte, et elle ne put s'empêcher d'afficher un sourire béat. Mon dieu, elle aurait donné n'importe quoi pour prolonger leur temps ensemble. Son voyage touchait presque à sa fin, et cela lui brisait le cœur.

Secouant la tête pour chasser ses pensées négatives, elle laissa échapper un léger rire en entendant la phrase de Thomas qui lui rappelait sa mère. Malgré leurs enfances difficiles, il y avait eu des moments heureux.

“Oui maman…”

Jordan se leva du banc et sauta par-dessus le dossier du canapé pour s'installer dessus. Se précipitant un peu vers la boîte, elle l'ouvrit. Une délicieuse odeur de pizza s'en échappa, et le ventre de la blonde protesta si fort que Thomas aurait pu l'entendre. Elle attrapa une tranche, trinqua avec la part de son frère et mordit avec enthousiasme. Ses yeux se fermèrent et elle ne put s'empêcher de lâcher un gémissement. "Putain..." dit-elle en français, car c'était le mot qu'ils utilisaient souvent à tout va et qu'elle trouvait amusant. "C'est excellent !"

Après avoir terminé sa part, elle se tourna vers son frère. "Quand est-ce que tu reviens nous rendre visite ? Papa et maman seraient heureux de te revoir."





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De jour comme de nuit, peu importe l’heure, Jordan savait qu’elle pouvait compter sur son frère si jamais elle n’allait pas bien. Il savait. Elle savait. Depuis toujours, ils seraient là, l’un pour l’autre, jusqu’au bout, jusqu’à la fin. A deux, on avance moins vite, mais on va plus loin. C’était ce que Thomas avait dit à sa sœur lors d’une nuit où elle ne trouvait pas le sommeil. Bien qu’il ne soit que le petit frère, Thomas prenait son rôle à cœur. Pour Jordan, pour ce qu’elle a fait, pour ce qu’elle représente à ses yeux, il devait se montrer fort au moment où elle était faible, positif quand elle était négative, bon vivant quand elle était morose, et surtout, heureux quand elle était malheureuse.

Cette technique fonctionnait à chaque fois, car quand elle raccroché, Jordan se sentait mieux, le sourire aux lèvres. Cependant, à chaque fois qu’il raccrochait, lui, il n’allait pas foncièrement bien. En fait, Thomas se sentait coupable de ne pas être suffisamment présent pour la femme la plus importante de sa vie. C’est pourquoi, dans les moments où ils étaient ensemble, Thomas faisait TOUT pour profiter un maximum de sa moitié. Car il le sait plus que quiconque, la vie est bien trop courte.

« Ce n’est jamais facile de prendre du recul sur le travail, surtout quand certaines situations nous touchent plus que d’autres, mais tu es la femme la plus solide que je connaisse, alors je ne me fais pas de soucis, sœurette. » lâche-t-il, le sourire aux lèvres. « J’ai toujours cru en toi, et je vais y croire toute ma vie. » rajoute-t-il, en toute sincérité.

« D’ailleurs, je suis curieux de savoir ton style de femme, histoire de savoir si nous avons les mêmes goûts à ce niveau-là. » Taquin, Thomas pousse de l’épaule sa sœur. « Je ne voudrais pas être en compétition avec toi, car je serai battu d’avance. » rajoute-t-il, en riant. Si, Thomas et Jordan ne sont pas des jumeaux, ils en ont pourtant tout l’air, car ils se ressemblent sur énormément de points.

Il écoute avec attention les paroles de la blonde, avant de sourire avec légèrement. Jordan mettait en garde sa prochaine belle-sœur. Amusé, Thomas grimaça. « Compliqués ? Non, je ne pense pas. Je dirais plutôt que… Nous savons ce que nous ne voulons pas, et par défaut, ce que nous voulons dans ces relations. De toute façon, si ma future femme me fait du mal, elle n’aura plus de tête, façon Game of Thrones ! » dit-il, tout en simulant une tête se détachant de son corps. Il rigole, car il avait très bien compris le message. Il pensait la même chose de son côté. Jordan était probablement la personne qu’il aimait le plus dans ce monde. Alors, juste l’idée qu’une personne puisse lui faire du mal le mettait dans un état de stress. Pour lui, sa sœur mérite le meilleur ; la meilleure. Aucun doute là-dessus sur le fait qu’il sera toujours là pour voir si tout va bien pour elle.

Ce moment touchant entre frère et sœur avait été intense, mais trop court. Pourtant, il allait être graver à jamais dans sa mémoire.

Les pizzas sont prêtes. JJ est la première à croquer dedans. Sa réaction ne se fait pas attendre. Levant les sourcils, son frangin lui afficha un léger sourire, voire même un rire. « Je te l’avais dit. Je ne mens jamais sur la marchandise. » A son tour, il prit une part de pizza. C’est vrai qu’elle était bonne, celle-ci. Pendant quelques secondes, un silence s’installa laissant place à une dégustation.

« Honnêtement. Je ne sais pas. Je sais bien que cela ferait plaisir aux parents, mais c’est un budget. Et puis, je n’ai pas souvent de vacances. MAIS, promis, je vais m’organiser pour faire un retour à la maison. » assura-t-il, suivi d’un sourire. « Ils me manquent beaucoup. Le pays aussi, mais tu sais autant que moi ce que ça représente pour moi. Ici, je me sens bien. Je sais que le temps est passé depuis, mais bon, j’avoue que j’appréhende un peu le jour où je reviendrai. »

Pour Thomas, revenir à la maison est synonyme de se replonger en compagnie de ses démons. Mais d’un autre côté, il sait ô combien les choses ont changé. Cependant, même avec cette idée en tête, son appréhension reste la même. Un jour, il reviendra, mais ce jour-là, ça sera la surprise totale, autant pour les parents Lewis que pour Jordan. « Et toi, alors, dis-moi, c’est quoi tes plans futurs ? Tu as envie de quoi ? Tu te vois comment dans cinq ans ? »

Question à un million de dollars. De toute évidence, Thomas savait que sa sœur n’allait pas répondre à cette question directement, mais il avait tout de même osé lui demander. JJ n’était pas du style à prévoir les choses, mais la curiosité de Thomas l’avait poussé à demander. En fait, le jeune homme avait envie de voir la projection de JJ dans un avenir proche… ou lointain. Quand bien même il connaissait parfaitement sa sœur, il y avait toujours une interrogation qui surgissait par-ci, par-là.

« On sera toujours ensemble. Je te le promets. »
Promesse qu’il ne tiendra pas.




On broken wings I'm falling, and it won't be long. The skin on me is burning, by the fires of the sun. On skinned knees, i'm bleeding. And it won't be long, I've got to find that meaning. I'll search for so long.
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• Il est évident pour elle qu'elle est homosexuelle, elle se sent attirée par les courbes féminines depuis toujours.
• Elle garde une photo de sa famille et un mediator qui appartenait à son frère dans son portefeuille.
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• A une sale manie de se ronger l'intérieur des joues pour évacuer son stress.
• Quand elle est gênée, elle se gratte le sourcil droit.
• Elle sait jouer de la guitare et aime pousser la chansonnette, mais depuis l'épidémie, elle n'en ressent plus le plaisir. Cela lui rappelle trop son frère avec qui elle avait l'habitude de partager des soirées à chanter.
• Elle est insomniaque depuis des années et l'épidémie n'a fait qu'empirer la chose.
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Jordan, ne put réprimer un large sourire lorsque son frère lui lança cette question inattendue sur son goût en matière de femmes. Assis confortablement dans le salon chaleureux de Thomas, éclairé par une douce lumière tamisée, ils profitaient d'un moment de complicité fraternelle. Elle se perdit un instant dans ses pensées avant de répondre. En vérité, elle n'avait pas de critères bien définis. Son intérêt n'était pas attiré par un type physique spécifique, mais plutôt par une connexion intellectuelle et émotionnelle. Elle aimait les conversations profondes, les sourires complices, et les regards qui en disaient long.

“Je ne sais pas vraiment à vrai dire ? Je veux dire, le physique m’importe peu ? Le truc c’est que je n’ai jamais connu ou alors je n’ai jamais vraiment voulu ressentir une connexion transcendante. Je pense qu’avec mon boulot, je n’ai pas la tête à ça, c’est plus simple d’avoir des relations sans attache…Je ne te fais pas de dessin.” Elle baissa les yeux un instant, consciente de la complexité de ses propres sentiments. Malgré la légèreté de la conversation, une pointe de mélancolie teintait ses paroles, révélant les nuances de sa vie et de ses choix.

Lorsque son frère taquina sur le fait qu'ils n'auraient aucune chance si jamais ils avaient les mêmes goûts en matière de femmes, elle lui donna un coup de coude léger, jouant le jeu avec amusement. Leurs rires résonnaient dans le salon, emplissant l'air d'une ambiance chaleureuse et familiale. Après tout, même si leurs préférences divergeaient, ils partageaient une complicité unique qui rendait leurs échanges toujours aussi plaisants, particulièrement dans le confort de ce salon familier.

Elle leva les yeux vers son frère, l'étincelle malicieuse dans son regard trahissant une affection profonde. "Connerie, regarde toi, comment ne pas tomber amoureuse ? Tu as tout pour toi, ne doute pas là-dessus." Sa voix était empreinte de sincérité, reflétant l'admiration qu'elle portait à son frère et la confiance qu'elle avait en lui. Ces instants de tendresse étaient comme des perles rares, enrichissant leur lien fraternel déjà solide.

Mais derrière les sourires et les échanges légers, planait une ombre de protection et d'amour inconditionnel. Jordan, avec ses yeux scrutateurs empreints de dévouement fraternel, était toujours en alerte, prête à défendre son frère contre toute menace, même la plus improbable.

Et si jamais une âme imprudente osait s'approcher de Thomas avec des intentions malveillantes, cette personne devrait faire face à la rage indomptable de Jordan. Car elle était bien plus qu'une sœur protectrice ; elle était une louve, prête à rugir et à déployer ses crocs acérés pour défendre son petit frère, son pilier, son essentiel.

"Laissez un loup en vie et les moutons ne sont jamais en sécurité," récita-t-elle avec un sourire, citant les paroles emblématiques d'Arya Stark de Game of Thrones. Un rire léger s'échappa de ses lèvres, teinté d'une ironie amusée. Pour Jordan, cette phrase résonnait profondément ; elle incarnait non seulement sa propre détermination à protéger ceux qu'elle aimait, mais aussi sa capacité à reconnaître les menaces potentielles et à y faire face avec une résolution implacable.

Après avoir été interrompus par le livreur de pizza, qui avait brisé le cours de leur conversation par le son familier de la sonnette, Jordan et Thomas s'étaient rapidement installés sur le canapé pour déguster les pizzas fumantes qui promettaient une symphonie de saveurs. Jordan, habituellement soucieuse de sa santé et peu encline à se laisser tenter par la malbouffe, ne pouvait néanmoins pas nier le plaisir coupable que lui procurait une bonne pizza.

Jordan avait posé à son frère la question délicate de son éventuel retour en Amérique pour passer du temps en famille. Elle avait remarqué une légère hésitation dans son regard, une ombre fugace qui traversa son visage. Au fond d'elle, elle sut que sa proposition avait ravivé des souvenirs douloureux. Même si leur père était désormais sobre, elle savait que pour Thomas, les cicatrices du passé étaient encore vives, comme des brûlures qu'on peine à oublier.

Elle comprenait parfaitement la réticence de son frère à renouer avec un passé marqué par l'addiction de leur père. Les années de lutte contre l'alcoolisme de leur paternel avaient laissé des traces indélébiles dans leur mémoire, des éclats de douleur qui pouvaient ressurgir à tout moment, menaçant de briser l'équilibre fragile qu'ils avaient réussi à construire.

Malgré son désir sincère de réunir la famille, Jordan respectait le besoin de Thomas de protéger son propre bien-être émotionnel. Elle savait que le chemin vers la guérison était long et sinueux, et elle était prête à le soutenir, peu importe où leur voyage les mènerait.

"Je comprends, je ne t’en veux pas, c’est normal. Prends le temps qu’il te faudra," dit-elle doucement, posant une main réconfortante sur l'épaule de son frère. Son regard exprimait une profonde empathie, mêlée à une détermination inébranlable.

"En tout cas, je n’hésiterai pas à revenir," ajouta-t-elle, un sourire tendre étirant ses lèvres. Puis, sur un ton un peu plus sombre, elle cita comme une réplique de film ancien, "Tu n’arriveras pas à te débarrasser de moi aussi facilement, Lewis."

Cette déclaration, prononcée avec une pointe d'humour, était chargée de significations plus profondes. C'était sa façon de dire à son frère qu'elle serait toujours là pour lui, quels que soient les obstacles qu'ils devraient affronter ensemble.

La blonde porta une autre part de pizza dans sa bouche et la dévora sans aucune pitié, savourant chaque bouchée avec une gourmandise insouciante. Mais alors qu'elle était plongée dans cette délicieuse escapade gastronomique, une question inattendue de son frère la fit presque s'étouffer.

Jordan avala précipitamment sa bouchée, les yeux écarquillés par la surprise. Elle prit une gorgée de sa boisson pour calmer sa gorge avant de répondre. Cette question, en apparence anodine, avait déclenché un tourbillon de pensées dans son esprit. Comment se voyait-elle dans cinq ans ? C'était une question à la fois simple et complexe, une invitation à réfléchir sur son avenir, sur les chemins qu'elle désirait emprunter.

Après un moment de réflexion, un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. Elle posa son regard sur son frère, puis déclara d'une voix assurée :
“ Dans cinq ans, je me vois conquérir le monde, une part de pizza à la main ! “ plaisanta-t-elle, essayant de dissiper la gravité momentanée de la question par une touche d'humour. Cependant, alors qu'elle tentait de se plonger sérieusement dans la réflexion sur son avenir, elle se rendit compte qu'elle avait du mal à articuler ses désirs futurs.

L'idée de le planifier lui semblait étranger, presque effrayant. Vivre au jour le jour était devenu sa manière de naviguer à travers la vie, peut-être par crainte de ne pas pouvoir réaliser ses aspirations. Pourtant, dans les replis de son esprit, des rêves prenaient doucement forme.

Elle espérait secrètement trouver son âme sœur, quelqu'un avec qui partager ses joies et ses peines, construire une famille où l'amour serait le pilier central. Imaginer une maison chaleureuse avec un jardin luxuriant où les enfants pourraient jouer, et deux chiens fidèles gambadant joyeusement.

"Je suppose, comme tout le monde, pouvoir trouver la bonne personne et fonder une famille," répondit-elle avec un sourire doux, tandis que ses pensées s'entrelaçaient avec les rêves communs à tant d'autres. C'était un désir universel, une aspiration profonde à partager sa vie avec quelqu'un de spécial, à construire un foyer où l'amour et la complicité règnent en maîtres.

Elle se laissa un instant imprégner de l'idée, imaginant les doux moments de tendresse et de bonheur partagés, les rires des enfants qui résonneraient dans leur maison, les souvenirs tissés ensemble comme des fils d'or dans le tissu de leur existence. Dans cette vision, elle découvrait une sorte de sérénité, une destination vers laquelle elle pouvait aspirer, même si le chemin pour y parvenir était encore flou.

Pourtant, malgré ces pensées réconfortantes, une part d'incertitude persistait en elle. Trouver cette personne spéciale, construire cette famille tant désirée, c'était un voyage semé d'embûches et d'imprévus.

“Et toi ?”

Jordan savoura chaque dernière bouchée de sa pizza, laissant la satisfaction se répandre dans son être alors que les saveurs délicieuses s'attardaient encore sur son palais. Une fois la dernière miette engloutie, elle s'affala dans le confort moelleux du canapé, laissant échapper un soupir de contentement, repue et détendue.









So it breaks my heart that I let you leave Hurts my head seein' memories of you There ain't a thing I wouldn't do To get a moment back with you So it breaks my heart that I let you leave Burns so hot, learnin' how to grieve for you
by wiise
Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Thomas P. Lewis
Thomas P. Lewis


Personnage
Pronom IRL : il
Messages : 166
TW : Dépendance & Violence
Pronom INRP : il
Faceclaim : Tom Holland
Statut civil : Célibataire, mais son esprit est tourné vers une petite hirondelle... qui vient tout juste de s'envoler sans lui donner aucune explication
Localisation : La Colline, l'endroit le plus sûr de Malden, selon lui
Occupations : Ingénieur. Il peut créer n'importe quoi, avec pas grand chose ; un vrai MacGyver
Gif : (fb) When we were young, we were the ones  Woah-nathan-drake
Hors RP
   https://thesoundofrain.forumactif.com/t180-thomas-p-lewis-all-go
When we were young, we were the ones
The kings and queens, oh yeah we ruled the world


Comme à l’époque, Jordan et Thomas étaient complices. Ce lien fraternel si spécial rendait leur relation unique ; spéciale. Ils n’avaient pas besoin de parler pour se comprendre. En un regard, un mot, une attitude, une syllabe, Thomas pouvait déceler si sa sœur était dans un bon, ou un mauvais jour. C’était son petit côté magique.

Et même si le temps passe, les choses ne changent pas. Le contexte est différent à présent, mais les bases de leur lien restent les mêmes. Aujourd’hui, ils ont grandi, ils sont devenus des adultes. Tout est différent, et pourtant, les soirées qu’ils passent depuis l’arrivée de JJ sont exactement les mêmes qu’à l’époque, quand ils étaient encore des jeunes adultes. Bien évidemment, les sujets abordés ne sont pas les mêmes, mais la mentalité des Lewis est intacte. Ils savent qu’ils seront toujours là l’un pour l’autre, quoiqu’il advienne Entre eux, il n’y a aucun tabou, aucune gêne, aucune honte, ils sont… libres. Grâce à cette façon de pensée commune, ils peuvent être eux-mêmes à cent pour cent. Et de nos jours, cela fait énormément de bien au cœur et à l’esprit.

Attentif aux paroles de sa sœur concernant ses relations amoureuses, Thomas affiche un léger sourire. « Donc, tu pourrais supporter d’être avec un thon ? » plaisante-t-il. « Je comprends ce que tu veux dire, ne t’en fais pas. Mais si je peux te rassurer, cette fameuse connexion, je crois que c’est qu’une fois dans notre vie… la vraie. […] C’est sûr, c’est plus facile de prendre, puis de jeter. Au moins, c’est toi qui gères, à ta façon, selon tes envies et tes besoins. Il ne faut pas que ça devienne malsain ; une sorte d’habitude, un rituel qui, par la suite, pourrait te faire du mal. »

Les paroles de mini Lewis font échos directement dans la tête de sa sœur. Quand bien même son discours n’est pas clair, il sait que JJ a compris l’essentiel.

Un appartement. Des rires, Une bonne pizza. Des discussions profondes. Des sourires. Des taquineries. Des souvenirs. Des rires. Une chanson. Quelques larmes.
Et beaucoup d’amour.

Pendant quelques secondes, le regard de Thomas se fixa sur sa sœur… Il aimait par-dessus tout ce petit bout de femme qui, il le sait, avait surmonter bien des épreuves dans sa vie. Ces moments étaient privilégiés, alors il essayait d’en profiter un maximum. L’atmosphère dans cette pièce avait un gout particulier, car sans même s’en rendre compte, frère et sœur s’étaient créer la bulle familiale qu’ils avaient toujours voulu avoir dans le passé, mais qu’ils n’avaient jamais obtenu. C’était pure et sincère. Si JJ était an admiration envers son frère, c’était également le cas dans le sens inverse. Pour Thomas, sa sœur était l’exemple à suivre ; la femme la plus solide qu’il connaisse. Une perle rare qu’il veut chérir pour l’éternité.

« Merci, c’est gentil. »
Thomas ne doutait pas de ses qualités. Simplement, il mettait sa sœur « plus haut » que lui, qu’importe le domaine. Cela sera toujours comme ça, dans ce sens-là : d’abord elle, puis ensuite, lui.

Il affiche un sourire doux et sincère. Ses yeux étaient un peu humides, car l’émotion était présente. Ce soir, c’est la dernière soirée qu’ils passent ensemble, car toutes les bonnes choses ont une fin, et le voyage de JJ en France touche à sa fin.

Quand Jordan cite Arya Stark, le visage de Thomas s’éclaircit immédiatement. Il secoua sa main à répétition. « Aïe, aïe, aïe, la sœur qui nous balance une citation comme celle-ci ! » commente-t-il, amusé. « Je vois que tu connais tes classiques, ça fait plaisir. Je me demande bien de qui tu tiens. D’ailleurs, c’est quand tu veux pour revoir cette série. »

Geek un jour. Geek toujours. Thomas ne se refait pas. Il sourit quand il entend le rire de sa sœur. Celui lui fait comprendre que son séjour fût de qualité. Cela le rassure aussi, car mine de rien, être à l’autre bout de la Terre de sa moitié, ce n’est pas facile tous les jours. Si, un jour, Jordan a un problème, Thomas sait qu’il ne sera pas là. Du moins, pas dans l’instant T. Et ça, c’est une chose qu’il a toujours du mal à gérer. Mais le fait de voir sa frangine aussi radieuse le satisfait. Alors, il apprécie en silence cet instant important qu’il grave dans sa mémoire.

Autour de cette bonne pizza, les Lexis échangent concernant la prochaine venue de Thomas au pays. Forcément, leur passé commun refait surface. Difficile de réussir à tout mettre en place pour un résultat optimal qui ravi tout le monde. Inconsciemment, il voulait se protéger pour ne pas retomber dans une danse en compagnie de ses vieux démons. Dans la compréhension, frère et sœur connaissaient parfaitement les enjeux de cette venue, mais avec délicatesse, Thomas affirma qu’il allait y réfléchir. « Merci de ta compréhension. Ce n’est pas l’envie qui me manque, mais tu sais… Je n’ai pas envie de détruire tout ce que j’ai réussi à avoir ici, tout ce que j’ai gagné. De toute façon, les parents ne viendront pas ici, alors je serai obligé d’y aller. Sinon, à ce tarif-là, on ne se reverra jamais. »

S’il savait.

Le sourire aux lèvres, Thomas termine son repas. « Ici, tu le sais, les portes sont grandes ouvertes pour toi. Peu importe le jour. Peu importe l’heure. Je serai là pour t’accueillir… » assure-t-il, avant de venir prendre délicatement JJ dans ses bras. « Ce n’est jamais facile d’anticiper notre propre vie… C’est effrayant, même. Le principal, je crois, c’est de toujours avoir des objectifs, car ça fait avancer l’histoire. […] Moi, perso, je préfère vivre au jour le jour, car on ne sait pas de quoi demain sera fait. Je ne sais pas. Je suis encore jeune, alors si je commence à me poser ce genre de questions, je crois que cela ne mènera à rien. Mais franchement, j’aimerai croire que dans dix ans, on sera ensemble, heureux et en bonne santé. Je crois que c’est ça la plus belle des récompenses : vieillir aux côtés des gens qu’on aime. » conclut-il.

Une dernière soirée qui se termine très tard.
Quelques parties sur un jeu vidéo.
Des confidences. Des projets communs.
Des sourires. Des rires.
Une complicité fraternelle incassable.

FIN




On broken wings I'm falling, and it won't be long. The skin on me is burning, by the fires of the sun. On skinned knees, i'm bleeding. And it won't be long, I've got to find that meaning. I'll search for so long.
by wiise
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