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"Une famille qui crie est une famille unie": celui qui a dit ca ne devait pas en avoir

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Rester autant de temps en place, sans un outil dans les mains ou que je dorme, n’est pas habituel, et en même temps, c’est devenu régulier, la faute à la marmotte qui ronfle devant moi. J’avais beau avoir appris, après l’angoisse de l’attente de ses retours, qu’il y avait celle de ses réveils, je n’arrivais toujours pas à vivre ça sans une boule au ventre. Ses absences comme ces « repos » sont vécus comme des tortures. Mon père c’était endormi comme une masse, aussi, mais il ne s’était pas vraiment réveillé pour de bon. Je ne suis pas sûre d’arriver à supporter que No me fasse la même. Je ne suis pas sure qu’il réalise à quel point je vie mal ce genre de chose, quitte a n’être que l’ombre de moi-même, restant, à chaque fois, a veiller sur lui alors qu’un troupeau d’éléphants pourrait faire une rave party dans la chambre, ca ne le ferait même pas sourciller.

Evidemment, c’est possible que, de tant a autre, j’en ai profité pour faire passer un message ou deux, quelques petits mots subtils, soigneusement choisis au marqueur indélébile sur sa trogne, histoire qu’il sache que je ne lui en veux « absolument pas » de partir sans moi. Bon, il y a eu représailles, on a déjà été mangé en étant tout les affublés d’un « traitre » a côté d’une « rageuse », mais ca fait partie des joies de notre relation. On a notre façon a nous de communiquer. Une fois n’est pas coutume, il n’y a pas de marqueur en vue pour No aujourd’hui, pas de terre dans ses chaussures ou de vêtements trop petits ou féminin a la place des siens. J’ai été sage cette fois, et pour cause….

Je le vois émerger et me redresse de mon siège avec un grand sourire angélique. J’ai les cheveux attachés pour une fois. Je suis pas trop mal fagotée, enfin, on risque moins de me confondre avec un paquet de linges sales échevelées comme dirait certaines, et la chambre est presque rangée, du moins, c’est le max que je puisse faire coté ordre. On voit le sol mais faut pas trop regarder sous mon lit.

« Hey ! ca va ? »


Je vais ouvrir un peu les rideaux, pas trop, pour ne pas l’éblouir comme j’aime le faire quand je suis fâchée après lui, avant de retourner vers la table prendre un plateau. Dessus un verre avec un jus d’orange, des gâteaux un peu trop cuits qui n’ont pas la gueule de ceux des magazines de ma mère et même une petite fleur dans un vase. Joyeusement, je lui annonce :

« Je t’ai préparé un petit dej ! Je l’ai fait moi-même !! T’as tes cookies, un jus de fruit et même des noisettes. Si ca mérite pas 4 étoiles au moins ! Attends, bouge pas, je t’apporte le plateau ! Tu veux un autre oreiller pour te caler ? »

C’est bel et bien une première pour lui comme pour moi, mais je ne m’arrête pas là. Pleine de sollicitudes, me doutant que j’en fait surement légèrement trop, je l’aide a s’installer tout en ajoutant :

« J’ai mis ta polaire et tes bottes près du poêle pour qu’ils soient bien chauds quand tu voudras te lever, mais assez parler de moi. Ca c’est bien passé cette sortie ? Tu veux m’en parler ? »

Staff — Rainfall — With some courage, you could reach the stars
Noah Evans
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Il y a parfois des sorties qui durent plus longtemps. Avec Alana on a notre rituel quand je sors, et quelque part, je crois que ça m’aide énormément à quitter le camp sans trop de regrets. Je sais qu’elle a du mal à me voir partir et en réalité j’ai du mal à laisser. Et quand elle me supplie de l’emmener avec moi, je ne peux pas. Je ne peux pas l’emmener dehors car je sais que je ne serais jamais concentré totalement. L’idée même qu’elle soit en danger me rend complètement fou, et je suis déjà bien trop impulsif pour pouvoir rester de marbre s’il devait lui arriver quelque chose. Déjà lorsque je l’ai rencontré, je l’ai surveillé de loin. Jusqu’à ce que ces pillards tentent de s’en prendre à elle. Je l’ai protégé, et je l’ai laissé pleurer la mort de ses parents dans mes bras. Et on ne s’est jamais quittés. Au début je parlais pas vraiment, mais je l’avais déjà adopté.

Je suis rentré tard le soir en réalité, et après avoir déposé tout ce que l’on a trouvé dehors avec les deux gars qui étaient avec moi, je me suis dirigé d’abord vers les douches, parce que concrèteront après avoir envie de voir la Petite, j’avais vraiment envie d’une douche bien chaude pour détendre mes muscles et surtout sentir meilleur. J’ai profité à passer mes chaussures sous l’eau pour enlever la boue et je suis parti me coucher. Les couloirs sont tellement silencieux quand tout le monde dort ou presque, c’est très agréable en réalité.
J’entre doucement dans la chambre que je partage avec Alana et je caresse Loïs qui a relevé la tête quand je suis rentré. Je pose mes chaussures et mon jean à côté de mon lit. La chambre est rangé c’est étonnant. Je suis quand même ravi mais je trouve ça étonnant. J’enfile un débardeur et un short un peu épais, et je m’allonge sur mon matelas après avoir remonté la couverture sur Alana. Je lui ai laissé le lit plus confortable, avec ma carrière j’ai l’habitude de dormir sur un simple matelas. Je m’endors assez rapidement en réalité, parce que je suis épuisé. Et quand je suis comme ça, je fais très rarement des cauchemars. Et surtout, même une détonation ne me réveillerait pas. Souvent elle en profite pour me faire des blagues, auxquelles je réponds très rapidement. C’est notre manière aussi de nous montrer notre amour.

Lorsque j’émerge petit à petit, je suis un peu déboussolé. Je peine à ouvrir les yeux en réalité, je suis encore fatigué, mais je souris en entendant la voix de ma fille. Je viens passer une main sur mon visage et je baille longuement dans ma main. Je reste encore allongé alors que je réponds à sa question.  « Ça va, je crois. » Je suis un peu éclaté. J’entrouvre les yeux, en mordillant ma lèvre, assez surpris du fait qu’elle m’ait préparé un petit déjeuner. La chambre est rangée, elle est mignonne comme tout, elle m’a fait mon petit déjeuner. Je fronce les sourcils.  « Tu as quelque chose à me demander ? » Je me redresse doucement sur mon matelas, et je m’assois lentement. Je suis pas tellement dupe en réalité. Malgré tout je prends le jus d’orange, parce que je meurs de soif. J’ai pas encore vraiment faim, mais soif, je pourrais avaler un lac. Je regarde Alana d’un regard soupçonneux et j’étire doucement mes jambes. Malgré sa tentative de corruption, je souris parce qu’elle m’a beaucoup manqué durant mes jours loin d’ici. Je finis par tendre un bras vers elle, lui laissant la liberté d’une étreinte ou non. Je ne suis tactile qu’avec les gens que j’aime. Mais elle c’est particulier, c’est naturel, et peut être même un besoin.

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« Non mais attends ! Ce culot ! Je n’y crois pas ! »

Je prends une mine offusquée quand il me demande si j’ai quelque chose a lui demander. Mais genre !! Bon ok, il a peut être pas totalement tors non plus, mais ca ne veut pas dire que je suis lui donnerais parfaitement raison, on a notre façon de communiquer tous les deux. On ne la comprend pas forcément plus qu’on se comprend, mais ca ne change rien au lien qui nous unis. Pour la forme, je râle :

« Je suis sympa avec toi pour te montrer que je suis contente de te revoir et toi, comme ca, direct, tu t’imagines que c’est parce que je veux un truc ? »

Je lui parle comme l’aurait fait ma mère quand elle estimait que j’en faisais trop. Au moins il mange et bois ce que je lui ai préparé sans me forcer a gouter avant. J’imagine que c’est déjà ca. Je soupire et me laisse attirer dans ses bras, en me blottissant contre lui. Je ne suis pas tactile, je dirais même que j’ai un coté chat sauvage, feulant dès qu’on m’approche trop, mais pas avec Noah, pas avec tout ce qu’on a déjà traversé ensemble. Ca ne fait peut etre que quelques mois, mais depuis qu’il pleut, ca correspond presque a toute une vie. Je garde le silence quelques instants, fermant les yeux pour vraiment réaliser qu’il est bien là pour de bon, que ce n’est pas un jeu de mon esprit angoissé. C’est presque dans un souffle que je finis par lâcher un :

« J’aime pas quand tu pars… »


Doux euphémisme pour définir les nuits blanches, les heures a fixer l’horizon au-delà des murs ou a scruter les arrivants lors de l’ouverture des portes tout en recherchant la silhouette de celui qui est devenu ma famille.

« Je sais que ca va te faire râler, mais je serais plus tranquille si je pouvais venir avec toi la prochaine fois. »


Je relève mes prunelles vers les siennes, avec un air suppliant, tout en dégageant un peu pour lui faire face. Anticipant un refus, c’est assez rapidement que je lui expose mon argumentaire :

« Je me suis entrainée, je ne suis plus une enfant tu sais ? Je me débrouille mieux que beaucoup ici. En plus, avec mon gabarit, je peux me glisser dans des endroits ou toi tu ne passerais même pas. Je serais un atout pour toi en sortie ! On peut faire un essais pas loin si tu ne me crois pas! »

Spoiler:

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